En 1946 je subis une opération pour me débarrasser d'une tumeur déclarée cancéreuse. Ensuite je fus traitée par les rayons X et subis une autre opération. Alors les docteurs me dirent que le cancer avait atteint l'os et que je ne pourrais plus supporter d'autres traitements. Ils ne pouvaient plus m'aider.
J'entendis parler d'un docteur connu pour sa méthode de traiter le cancer et je pris mes dispositions pour aller à New York où il exerçait. Les traitements commencèrent immédiatement, mais mon mal s'aggrava. Je n'avais plus d'espoir et je commençais à croire que mon mari et mon enfant seraient beaucoup mieux sans moi. D'après le point de vue médical la séparation était imminente.
Je me sentais seule à New York, et un soir je me rendis dans la bibliothèque de l'hôtel. Cherchant parmi les livres, je découvris Mary Baker Eddy: A Life Size Portrait par Lyman P. Powell. Je l'empruntai, et pendant que je le lisais la conviction sincère que je n'avais pas à avoir un cancer grandissait. A mesure que les jours s'écoulaient je sentis qu'il était ridicule de continuer les traitements médicaux car je n'avais plus aucune foi en eux. Cependant, je n'attribuais pas cette façon de penser au livre que je lisais. Quand mon mari vint me voir, je décidai, malgré ses protestations, de rentrer à la maison. Il insista pour acheter des quantités de médicaments que nous emportâmes, mais je n'y touchai jamais. Je savais que j'étais guérie. Cependant, pour que mon mari soit satisfait, environ un mois après mon retour j'allai chez le docteur de notre localité qui, à nouveau, me radiographia. Il ne put trouver aucune trace de ce que l'ancienne radiographie montrait.
Avec le grand désir d'examiner la Science Chrétienne plus à fond je me rendis dans une Salle de Lecture mais la timidité m'empêcha de demander beaucoup de questions. Plus tard une dame qui vint chez nous pour affaire vit le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures par Mary Baker Eddy et demanda qui le lisait. Je lui dis mon désir de connaître mieux la Science Chrétienne et elle me montra comment étudier la Leçon-Sermon qui est indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, pour chaque semaine. Ensuite, je rendis visite à un praticien et nous causâmes de cette religion. Ce qu'il me dit était si intelligent, si raisonnable, que je désirais en apprendre davantage.
Plus tard dans la journée je fus prise de violents maux de tête sans trouver de soulagement. Après plusieurs heures je pensai que le praticien pourrait peut-être m'aider. Lorsque je l'appelai il répondit seulement que je passerais une bonne nuit. En très peu de temps les douleurs cessèrent et je m'endormis. A mon réveil le lendemain matin le monde entier semblait nouveau et plus beau, les couleurs plus vives, le soleil plus brillant, l'air plus doux. J'avais un sentiment de paix et de joie ineffables, je ressentais de l'amour pour tous et pour tout. De ma vie entière je n'avais jamais éprouvé une telle impression.
Quand mon mari se rendit compte que j'avais été guérie, il commença avec moi l'étude de la Science Chrétienne. Nous avons eu beaucoup de guérisons et un grand bonheur en Science Chrétienne; mais la plus précieuse bénédiction que nous eûmes c'est d'avoir trouvé Dieu et de connaître notre immédiate tendre parenté avec Lui. Nous avons appris que Dieu est le seul créateur et que Sa création est seulement le bien. Nous avons appris à aimer la Bible et à mieux la comprendre.
Je ne pourrai jamais exprimer toute ma gratitude pour la Science Chrétienne. Pour notre Maître, Christ Jésus, et pour Mrs. Eddy qui infatigablement aida l'humanité, pour nos praticiens dévoués je suis très reconnaissante envers Dieu. Être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, le cours d'instruction et l'École du Dimanche où notre jeune fils est inscrit augmentent encore ma gratitude. Comme le Psalmiste nous y invite, ma prière est de servir « l'Éternel avec joie » et de paraître « devant lui avec des cris d'allégresse » (Ps. 100:2). — Chesterfield (Missouri), États-Unis.