Avant d'accepter la vérité que révèle la Science Chrétienne, j'avais suivi les mirages illusoires d'une foule de théories et de doctrines. Je m'étais presque résigné à la croyance assez commune en Orient que tous mes malheurs avaient leur source dans les mauvaises actions commises au cours d'une existence antérieure. Très abattu, je me rendis chez un praticien de la Science Chrétienne.
Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy, notre révérée Leader, déclare (pp. 288, 289): « La Vérité éternelle détruit ce que les mortels semblent avoir appris de l'erreur, et l'existence réelle de l'homme en tant qu'enfant de Dieu est mise en lumière. » Le praticien prouva qu'il en est bien ainsi, car la glorieuse lumière éclaira ma pensée et les nuages de l'erreur se dissipèrent. Le praticien me demanda de suivre les cultes du dimanche et les réunions de témoignages du mercredi. Je lui en donnai la promesse que j'ai tenue pendant les dix-neufs dernières années.
Cette introduction à la Science Chrétienne était merveilleuse et j'en éprouve de la gratitude; mais je suis encore plus reconnaissant d'avoir été guéri par la chirurgie mentale d'une tumeur maligne couvrant tout un côté de ma poitrine.
Une praticienne fidèle m'aida dans un esprit de prière, et j'étudiai avec zèle jour et nuit; trois passages contribuèrent à m'éclairer, à me guérir. Tout d'abord ces lignes prises dans un des beaux cantiques de Mrs. Eddy (Poems, p. 14):
« Fléchis le vouloir rebelle,
L'orgueil de nos cœurs;
Viens briser du sens mortel
Le repos trompeur. »
Je me rendis compte que de diverses manières ma pensée avait été rebelle, orgueilleuse, et qu'il fallait avant tout la corriger.
Ce qui m'éclaira ensuite, ce fut un passage de Science et Santé où notre Leader dit (p. 455): « Il ne faut pas perdre de vue ce point important de la Science Chrétienne, savoir, qu'il ne jaillit pas de la même fontaine de l'eau douce et de l'eau amère. » Je pus voir qu'il était impossible d'aimer son prochain et d'éprouver en même temps de la rancune. Pour finir un verset de la Bible m'aida beaucoup (Éph. 4:31): « Que toute aigreur, que l'animosité et la colère, les vociférations et les injures soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. »
L'amertume concernant les torts et les injustices dont j'avais souffert disparut de ma conscience et fut remplacée par l'amour envers la vraie nature de ceux qui semblaient m'avoir nui. Un jour la tumeur que j'avais à la poitrine se vida, et la grande plaie béante se ferma lentement mais sûrement.
Étant membre de L'Église Mère et d'une église filiale, j'apprécie beaucoup les bénédictions reçues et le privilège de travailler au sein d'une filiale. Le cours d'instruction est aussi un sujet de gratitude, car grâce à lui mon respect et ma reconnaissance envers notre Leader, Mrs. Eddy, se sont accrus. — Saint-Louis (Missouri), États-Unis.
