Les paroles semblent insuffisantes pour exprimer ma gratitude au sujet de la Science Chrétienne et de ses praticiens courageux, dévoués. On me parla de la Science lorsqu'un de mes proches souffrait d'une sérieuse maladie de cœur. J'étais abattue, remplie de crainte. Un ami qui n'était pas Scientiste, mais avait examiné la Science Chrétienne pour obtenir la compréhension spirituelle dont il avait besoin dans une église traditionaliste où il présidait un groupe d'étude biblique, me conseilla d'avoir recours à cette Science; sur ma demande une praticienne vint me voir. Mes craintes étaient si grandes que je les lui exposai. Elle dit: « Mais ma chère, cette personne que vous aimez ne vous appartient pas; c'est l'enfant de Dieu. » Le patient fut traité comme il en exprima le désir. Il fut complètement guéri et j'en éprouve une gratitude sans bornes.
Je désire exprimer ma reconnaissance au sujet du Christian Science Monitor grâce auquel je fus guérie de l'affliction et de la pitié égotiste. J'étudiais la Science Chrétienne depuis plusieurs années lorsque mon mari quitta ce monde. Jusqu'alors, la praticienne dont j'ai parlé m'avait beaucoup aidée. Bien des défauts avaient disparu, mais l'affliction et l'isolement semblaient être des choses qu'il fallait résoudre moi-même, ou avec très peu d'assistance de sa part. Je ne fus jamais engloutie par le désespoir, mais de nombreuses suggestions négatives se présentaient, par exemple: « Tu es seule; personne ne se soucie de toi; tu ne sais pas gagner ta vie. » Pendant quatre mois environ, je fus toujours assaillie par l'un ou l'autre de ces arguments. Quand mon fardeau devenait particulièrement lourd, je faisais appel à des amis qui venaient soit me chercher soit me rendre visite, sans faire mention de mon problème. Or après leur départ, je ne me sentais pas mieux que précédemment. J'étais abonnée aux périodiques Scientistes Chrétiens, mais comme je n'avais pas l'habitude de lire les journaux, la seule chose qui m'intéressait dans le Monitor c'étaient les articles religieux.
Un jour après avoir lutté contre les fausses suggestions, redoutant l'approche de la nuit, je résolus de téléphoner à des amis. Mais une pensée se présenta: Ce n'est pas ce qu'il te faut. Pourquoi ne resterais-tu pas à la maison pour lire les Monitors? J'obéis, et lus différents articles. Plus tard dans la soirée, je sentis que j'étais libre; je me rendis compte que j'avais eu des compagnons agréables — les idées qu'exprimaient la page de la femme, les dessins humoristiques, les éditoriaux, les colonnes réservées aux nouvelles, ainsi que l'article religieux à la page du Home Forum. C'était vraiment une guérison merveilleuse, car les suggestions erronées n'arrivèrent plus à me troubler. Par la suite j'appréciai davantage encore la société de mes amis; en effet j'étais capable de communiquer, non pas seulement de recevoir, des idées salutaires.
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