Avant de m'intéresser à la Science Chrétienne,...

Avant de m'intéresser à la Science Chrétienne, j'avais en général une ou deux fois par an une grave inflammation de la gorge. Lorsque je me mis à étudier le livre de texte Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, il m'intéressa de plus en plus, et bientôt il ne resta aucune place pour la pensée des maux de gorge. Cette guérison permanente est une de celles qu'a produites la lecture de notre livre de texte.

Pendant des années J'avais souffert de crampes qui se produisaient régulièrement et dont j'avais grand-peur. Ce qui se passa une certaine nuit ne peut être oublié. Je fus réveillée par des douleurs toujours plus fortes. Saisie de crainte, j'appelai ma mère. Je savais cependant qu'il était inutile de me cramponner à une personne, et dans mon angoisse je me tournai vers Dieu avec une ferveur toute spéciale. Ces questions urgentes me vinrent à la pensée: «Au fond, qu'est-ce que je désire le plus? Est-ce simplement d'être affranchie de la douleur, ou est-ce surtout de m'approcher de Dieu? » Je répondis nettement, avec une sincérité profonde: « Je désire m'approcher de Dieu. Je désire avant tout L'aimer et bien Le connaître. » Puis j'ajoutai: « Et si les souffrances sont nécessaires à cette fin, qu'elles durent! » Cependant je me rappelai que la Science Chrétienne m'avait appris qu'il n'y a aucune réalité dans le mal — dans le péché, les maladies, la douleur, ces choses ne venant pas de Dieu. Je sus qu'au lieu d'admettre la douleur, il fallait affirmer avec joie l'omniprésence et la toute-puissance de Dieu, du bien. Réalisant la perfection de la création divine, j'eus soudain au milieu même des souffrances qui n'avaient pas diminué, un sentiment de bonheur indicible. J'aurais voulu pousser des cris de joie, car mentalement je me sentais libre, comme si je n'avais plus rien à faire avec les douleurs. Finalement elles me quittèrent pour ne jamais revenir. J'ajouterai que depuis lors je n'en ai plus craint le retour; cette terreur avait complètement disparu.

« L'Ame a des ressources infinies pour bénir l'humanité, aussi arriverions-nous plus facilement au bonheur et serions-nous plus sûrs de le garder, si nous le recherchions dans l'Ame. » Ce message qui figure à la page 60 de Science et Santé me devint très clair à l'époque où ma mère et moi cherchions un logement que nous puissions habiter ensemble. Ce qu'on nous offrait ne semblait jamais répondre à nos besoins; apparemment il me faudrait renoncer à jouir d'installations commodes. Mais cette suggestion me réveilla; je réalisai que l'harmonie est la loi naturelle de Dieu et qu'en raison de Son omniprésence, cette loi opère partout, sans réserve. Quand mes yeux s'ouvrirent à ce fait, il se trouva que des chambres très agréables qui nous convenaient parfaitement nous attendaient. C'était, parmi beaucoup d'autres, une preuve du fait que la loi divine guérit, rectifie, et j'en suis reconnaissante.