Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Vaincre les Limitations

[D'un intérêt spécial pour la jeunesse]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1956


A la page 135 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy déclare: « Il y a danger aujourd'hui de renouveler l'offense des Juifs en limitant le Saint d'Israël et en demandant: '“Dieu pourrait-Il dresser une table dans le désert?” Que Dieu ne peut-Il faire? C'est là une précieuse leçon pour ceux qui trouvent sur la route du progrès certains obstacles apparemment insurmontables. Réaliser la toute-puissance de Dieu, cela révèle les infinies capacités de Son image, — de l'homme, — aptitudes qu'il faut revendiquer et démontrer. Si les limitations se manifestent sur le plan humain, c'est seulement parce qu'on adopte un concept erroné de Dieu, sujet aux limites.

Il y a quelques mois, les journaux annoncèrent qu'un athlète venait d'établir un nouveau record: trois minutes et cinquante-huit secondes pour le parcours d'un mille [1693 mètres]. Quelqu'un qui lisait cela se souvint qu'en 1864. le coureur le plus rapide avait franchi cette distance en quatre minutes et cinquante-six secondes, c'est-à-dire presque cinq minutes. En 1945, on était parvenu à réduire cette durée, et l'on arrivait au chiffre de quatre minutes, une seconde et quatre dixièmes. Jusqu'à l'année dernière on estimait que battre un tel record était chose impossible ou du moins fort peu probable. Quelques athlètes refusaient néanmoins d'admettre cette limite et s'efforçaient toujours d'arriver à mieux.

Grâce à des efforts qui se fondaient sans aucun doute sur l'admission qu'un meilleur résultat était possible, l'on put enregistrer une nouvelle victoire. Elle n'est pas due à des changements physiques ou à des différences extérieures. Il va sans dire que dans le domaine des sports, on pourrait citer bien d'autres exemples où tous les records ont été battus. Pour le saut à la perche, on atteignait en 1866 trois mètres quarante-huit millimètres, tandis qu'actuellement on arrive à quatre mètres sept cent soixante-neuf millimètres; pour le lancement du poids, les chiffres ont presque doublé, car en 1876 la plus grande distance atteinte était de neuf mètres quarante- deux, alors qu'on arrive aujourd'hui à dix-huit mètres vingt-neuf; et cette liste pourrait être allongée.

Dans un autre domaine, nous apprenons que jadis les experts du rail croyaient qu'une locomotive à vapeur, après avoir parcouru environ quatre cents kilomètres, avait besoin de réparations sérieuses. Aujourd'hui grâce au moteur diesel, une locomotive peut faire de quatre cent mille à quatre cent quatre-vingt mille kilomètres avant qu'il faille la réfectionner. Comme l'a dit un ingénieur qui connaît cette branche, les machines iront aussi loin que leur inventeur les en estime capables. Cela ne nous suggère-t-il pas des possibilités infinies dans d'autres sphères où s'exercent les efforts humains légitimes?

Qu'est-ce qui paraît limiter le coureur, le sauteur à la perche, l'ingénieur, le savant, l'artiste, l'homme d'affaires? Qu'est-ce qui semble restreindre la force, la santé, le bonheur, le succès, et nous réduire à des conditions qui ne sont pas entièrement bonnes et justes? Ce qui nous limite, c'est toujours notre ignorance du fait que Dieu, l'Entendement divin, est infini; qu'en conséquence Sa réflexion ou Son idée parfaite, l'homme, exprime les capacités et les aptitudes infinies de l'Entendement.

Le chapitre quatre de l'Exode nous apprend que Moïse, à qui l'Éternel ordonnait de délivrer les Israélites, accepta tout d'abord un sens de limitation. Mais le récit contient ensuite ce passage: « L'Éternel lui dit:...... Maintenant donc, va: je serai avec toi quand tu parleras et je t'enseignerai ce que tu devras dire. » Les Évangiles font voir qu'en face d'une foule épuisée et de provisions très maigres — cinq pains et deux poissons — Jésus n'admit pas les indices de limitations matérielles; il ne se laissa point convaincre que le bien faisait défaut. Le Maître démontrait consciemment la plénitude de Dieu; il en résulta que le bien apparut sous la forme nécessaire en cette occasion: des vivres en abondance.

Le sens mortel voudrait nous faire croire que la joie de l'homme, ses aptitudes, son intelligence, ses perspectives, son bien-être sont limités par la naissance, la personnalité, par une prétendue loi économique ou physique. Cela n'est point la vérité de l'être concernant l'homme; le supposer serait admettre qu'il existe des pouvoirs contraires au Dieu tout-puissant, que Dieu n'est pas Tout mais est limité dans Sa nature, Son être, Son expression. En réalité, comme le montre bien la Bible, il ne peut y avoir aucune loi, aucune influence qui ne vienne de Dieu. L'existence de l'homme n'est nullement limitée, car sa Vie est Dieu. La santé ou l'intégralité de l'homme ne peut être restreinte par quoi que ce soit, car l'homme existe à jamais en tant qu'image parfaite de son Créateur.

Certains sont-ils tentés de se plaindre parce que l'intelligence, le temps ou les fonds indispensables pour continuer leurs études semblent leur faire défaut; ou parce qu'ils sont trop jeunes, trop âgés, trop faibles peut-être pour gagner leur vie; ou parce qu'ils auraient besoin de plus d'affection, d'un foyer, et d'amis fidèles? Raisonner ainsi c'est admettre la pénurie, tandis qu'en réalité, Dieu, le bien, est partout. En Science divine nous apprenons qu'à toute heure le bien qui nous est nécessaire est déjà présent. Ce fait peut se prouver dans notre carrière humaine. Si le bien ne se manifeste pas d'une manière tangible, cela veut dire que dans la pensée individuelle il n'a pas été suffisamment entretenu comme réalité de l'être.

Mrs. Eddy nous donne cette assurance (Science et Santé, p. 227): « Citoyens du monde, acceptez la “liberté glorieuse des enfants de Dieu,” et soyez libres! Tel est votre droit divin. C'est l'illusion du sens matériel, non la loi divine qui vous a liés, qui a entravé la liberté de vos membres, paralysé vos facultés, affaibli votre corps, et défiguré la tablette de votre être. »

Il est bon de savoir que seules les illusions du sens mortel limité nous empêcheraient d'atteindre ce qui est juste, nécessaire — le succès dans les sports, la préparation d'une thèse, une amitié sûre, une place satisfaisante ou la guérison d'une maladie. Les limitations illusoires disparaissent complètement à la radieuse lumière de la Vérité infinie, révélant toutes les idées justes que le sens matériel est incapable de restreindre.

Étant l'idée composée de Dieu, l'homme exprime toutes les qualités justes. Ce qui semble être la disette ou l'inharmonie n'est qu'une croyance d'après laquelle Dieu serait absent. Or cette croyance montre que l'on ignore le fait suivant: Dieu, l'unique cause ou créateur, ne connaît pas les limites. Le Scientiste Chrétien apprend à ne pas douter que Dieu puisse dresser une table dans le désert. Il sait que l'omniprésence de Dieu entraîne celle du bien; que chacun trouve le bien dans la mesure où il le revendique et le démontre.

Mrs. Eddy nous donne en outre ce conseil (Miscellaneous Writings, pp. 281, 282): « A l'avenir, il vous faudra la pratique plus que la théorie. Vous allez entreprendre de démontrer une foi vivante, un vrai sens du bien infini, un sens qui ne limite pas Dieu mais fait voir aux humains un plus vaste concept de la Divinité. »

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / août 1956

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.