Depuis bien des années, les témoignages entendus le mercredi soir et ceux que publie dans l'édition allemande Le Héraut de la Science Chrétienne, m'ont fait réaliser que la guérison est actuellement possible. J'éprouve une gratitude infinie quand je pense avec quelle consécration notre Leader, Mary Baker Eddy, a travaillé pour faire voir à tous les humains qu'ils ont le droit d'être libres.
Au cours des années, grâce à l'étude de la Science Chrétienne j'ai eu maintes preuves attestant la grande bonté et l'omniprésence de Dieu. Je désire raconter une de ces expériences. Il y a quelques années alors qu'une praticienne pleine de dévouement me traitait, j'eus un bébé dont la naissance ne me causa presque aucune douleur. Une semaine plus tard une explosion se produisit dans l'immeuble où j'habitais; il en résulta pour l'enfant une sérieuse hémorragie ombilicale.
Je téléphonai à la praticienne qui m'avait aidée; elle me cita entre autres ces paroles de Mrs. Eddy, auxquelles j'avais déjà beaucoup pensé (Science et Santé, p. 206): « Dieu envoie-t-Il la maladie, ne donnant à la mère son enfant que pendant la courte durée de quelques années pour le lui enlever ensuite par la mort? » Cette réponse me vint alors: « Dieu n'est pas cruel à ce point! » Malgré le bon travail de la praticienne mes craintes étaient grandes, et pourtant je savais que c'était là un obstacle à la guérison.
Finalement je me réveillai, je revendiquai le pouvoir de Dieu qui nous protège, et ce passage me vint à l'esprit (Zach. 2:5): « Je serai pour elle, dit l'Éternel, comme une muraille de feu dont elle sera entourée, et je serai au milieu d'elle un sujet de gloire. » Alors des pensées merveilleuses vinrent remplir ma conscience. Je vis que l'enfant était en sécurité dans l'amour de Dieu, et je m'écriai mentalement: « Reste en paix, sois tranquille! » Mon cœur débordait de gratitude, et avec des larmes de joie je remerciai Dieu parce qu'Il était présent pour m'aider. Je savais que ce changement de pensée annonçait la guérison. Ma crainte disparut, et bientôt l'enfant fut hors de danger. Il ne tarda pas à se remettre complètement.
Je suis reconnaissante de cette belle démonstration. Certains l'appelèrent un miracle, mais je savais que, selon les paroles de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 494): « Le miracle de la grâce n'est pas un miracle pour l'Amour. Depuis plusieurs années notre enfant fréquente l'École du dimanche et fait lui-même l'application de la vérité.
Le travail de la praticienne et les progrès que j'ai pu faire sont pour moi des sujets de gratitude. En outre, je suis sincèrement reconnaissante de tout ce qu'accomplit L'Église Mère; je suis heureuse d'en être membre et d'appartenir à une église filiale où j'ai le bonheur de me rendre utile sous divers rapports.—Francfortsur-le-Main, Allemagne.