Profondément reconnaissante des nombreuses guérisons que pendant une quarantaine d'années j'ai vu se produire chez moi et chez d'autres, j'en porte témoignage. Bien des fois au cours des années il m'a été prouvé que « la parole de Dieu est vivante et efficace » (Hébr. 4:12).
A l'époque où j'eus recours à la Science Chrétienne, le traitement matériel ne m'offrait plus aucun espoir. J'étais si faible que je ne pouvais me retourner dans mon lit ou lever une main. Cet état durait depuis sept mois et il y avait plus de cinq ans que j'étais malade. Sans succès l'on avait essayé plusieurs méthodes de guérison matérielles. Quand l'intestin refusa de fonctionner et que l'estomac ne retint les aliments liquides que pendant dix minutes environ, l'on dit que la fin était proche. A part les poumons, presque tous les organes semblaient être affectés.
Au cours de ces cinq années j'avais eu différents docteurs; le dernier m'apporta quelques exemplaires de la Christian Science Sentinel placés dans son cabinet par une Scientiste Chrétienne, membre du comité de distribution. Il dit à ma sœur de m'en faire la lecture, et il ajouta: « Ce sont de bons textes positifs qui ne peuvent lui faire aucun mal et lui donneront peut-être du courage. »
Une des phrases que l'on me lut me frappa beaucoup; elle devint pour moi l'Alpha et l'Oméga — le commencement du bien et la fin du mal. J'appris plus tard que cette citation se trouvait dans la Préface de notre livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy (p. vii): « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini et qui en font leur soutien, aujourd'hui est gros de bienfaits. » J'en obtins un grand réconfort pendant ces premiers jours où le doute m'assaillait parfois. Plus tard le médecin me dit: « Attachez-vous à votre Science Chrétienne; elle a quelque chose que nous n'avons pas, nous autres docteurs. »
Quand je sus qu'on peut avoir recours à une praticienne de la Science Chrétienne, j'en fis venir une qui me traita. Un mois plus tard, les intestins et l'estomac fonctionnaient normalement; la guérison était permanente.
Des maux d'yeux qui menaçaient de me rendre aveugle et m'imposaient depuis des années l'emploi de verres très forts furent également guéris à la même époque, et je mis de côté mes lunettes. En peu de temps, tous mes autres maux disparurent et j'obtins la liberté.
Je suis reconnaissante de tout ce qu'accomplit notre cher mouvement, de ce que font nos praticiens, nos conférenciers et nos professeurs; surtout j'apprécie le grand amour de Mrs. Eddy pour toute l'humanité — amour grâce auquel elle put expliquer au monde la méthode du Christ Jésus, détruisant le mal et guérissant les maux physiques. Être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, avoir suivi le cours d'instruction, c'est pour moi une source de nombreux bienfaits. — Springfield (Massachusetts), États-Unis.