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Persister dans la Vérité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1956


En citant cette parole de Jésus (Jean 8:31, 32): « Si vous persistez en ma parole, vous serez vraiment mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres, » nous pensons quelquefois surtout à la récompense, et nous perdons de vue le sérieux travail qu'il faut faire pour l'obtenir. Le texte montre bien qu'il y a préalablement une condition à remplir. Il s'agit de persister dans la vérité. Si nous étudions toujours les Écritures et les ouvrages de Mary Baker Eddy, nous trouverons certainement la vérité.

Le prophète Jérémie nous dit (29:13): « Vous me chercherez et vous me trouverez, parce que vous m'aurez recherché de tout votre cœur. » Rechercher signifie s'enquérir, se mettre en quête d'une chose. Certains passent leur vie dans des lieux désolés, cherchant des trésors qu'ils croient y être enfouis et sur lesquels ils comptent pour devenir riches. Ne devrions-nous pas chercher avec un zèle extrême le trésor le plus précieux, la perle de grand prix, c'est-à-dire la Science Chrétienne? Mais comme le marchand qui vendit tout ce qu'il avait pour se procurer une perle, il faut renoncer à nos croyances matérielles afin d'obtenir cette perle sans prix.

On offre souvent des récompenses à celui qui résout une énigme ou qui rédige un bon article sur un sujet donné. Dans ce cas, l'effort est nécessaire pour finir la tâche et mériter le prix. Il n'en va pas autrement dans notre recherche de la Vérité.

Jésus le Christ avait une connaissance de Dieu supérieure à celle de tous les autres hommes. Il pouvait dire (Jean 4:24): « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité. » Il comprenait pleinement Dieu; aussi réalisait-il que ses disciples d'alors et d'aujourd'hui doivent persévérer dans le Christ qui révèle la vraie nature de Dieu et de l'homme, la vérité que le Maître prêchait et démontrait.

Jésus était aussi le Conducteur. Tout jeune encore il dit à ses parents qu'il lui fallait être occupé des affaires de son Père; depuis cette époque et jusqu'à l'ascension il ne cessa de connaître Dieu, demeurant en Lui et accomplissant Ses œuvres. Il passait quelquefois de longues heures à prier, communiant avec le Père céleste.

Dans la première épître de l'apôtre Paul au Thessaloniciens, nous trouvons ce conseil vigoureux (5:17, 18): « Priez sans cesse; rendez grâces pour toutes choses. Telle est, à votre égard, la volonté de Dieu en Jésus-Christ. »

Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 4): « Faire des efforts continuels pour être toujours bon, c'est prier sans cesse. Les motifs de cette prière se manifestent dans les bienfaits qu'ils apportent, — bienfaits qui, lors même qu'ils ne seraient pas reconnus de vive voix, attestent que nous sommes dignes de participer à l'Amour. » Elle dit en outre (ibid., p. 109): « Pendant les trois années qui suivirent ma découverte, je cherchais la solution de ce problème de la guérison-Entendement, je sondais les Écritures et ne lisais guère autre chose, je me tenais éloignée du monde, et consacrais mon temps et mes énergies à découvrir une règle positive. » Jusqu'à la fin de sa carrière terrestre, Mrs. Eddy demeura ferme dans son dévouement à la Vérité.

S'il semble parfois difficile ou pénible de persévérer dans l'étude et le travail, songeons aux sacrifices que notre Maître a faits pour nous, et à l'abnégation de notre bien-aimée Leader qui désirait que nous ayons part à sa merveilleuse révélation et puissions comprendre grâce à Science et Santé le sens profond des Écritures. A la page 22 du livre de texte elle montre clairement que chacun de nous doit accomplir sa tâche, car elle dit: « “Travaillez à votre salut,” c'est là le commandement de la Vie et de l'Amour, car à cette fin Dieu opère en vous. »

Ayant manqué de vigilance, n'ayant pas bien gardé la porte de sa pensée, l'auteur du présent article fut saisi d'un mal qui le paralysait et lui causait de grandes souffrances. Il passa quelque temps au Sanatorium Scientiste Chrétien de Chestnut Hill, Massachusetts, où il put étudier, prier, jouir du repos. Un praticien dévoué lui vint en aide, de sorte qu'il fut bientôt guéri de son infirmité; il retourna donc chez lui et ne tarda pas à reprendre son travail.

Le coureur qui veut remporter la victoire se soumet à un entraînement sérieux et travaille avec zèle. Si nous désirons connaître la vérité qui rend libre, ne nous faut-il pas être prêts à persévérer dans nos efforts?

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