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Est-ce que je fais de mon mieux?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1956


Au cours de son Message to The Mother Church for 1900, Mary Baker Eddy écrivait (p. 9): « Dans le flux et le reflux de la pensée, le vingtième siècle sommera les penseurs, les orateurs et les hommes d'action à faire de leur mieux. » Les Scientistes Chrétiens qui suivent Jésus acceptent-ils chaque jour cette sommation, faisant ainsi leur devoir envers leur prochain et eux-mêmes?

Comment pouvons-nous faire de notre mieux à moins de savoir ce que ce mieux doit être? Faire de notre mieux, c'est permettre que toutes nos pensées, tous nos actes aient leur source dans la communion journalière avec Dieu, l'Entendement divin. C'est vouloir amener toutes les pensées captives à l'obéissance de la loi divine. Jésus donne à cet égard la meilleure base possible lorsqu'il nous commande d'aimer Dieu par-dessus tout et notre prochain comme nous-mêmes. Si nous aimons vraiment selon l'exemple de Jésus, nous exprimons l'amour par des œuvres quotidiennes fondées sur l'assurance que Dieu est Esprit, que l'homme et l'univers se composent d'idées spirituelles éternelles, parfaites.

Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy fait voir que l'anatomie mentale ou la dissection des pensées est chose absolument nécessaire pour guérir les malades. En effet la dissection des pensées, c'est-à-dire l'examen et la connaissance de soi-même, sont des facteurs importants qui nous aident à choisir ce qu'il y a de meilleur, et à faire de notre mieux dans toutes les voies de l'effort humain. L'anatomie spirituelle demande que nous examinions toute pensée présentant à nous concernant autrui ou nous-mêmes.

Notre tâche consiste à voir quelle est l'origine d'une pensée. Vient-elle d'en haut ou d'en bas, de l'Esprit ou de la matière? A cela, chacun peut répondre sans hésitation. Si une pensée vient de Dieu, on devrait l'accueillir comme une amie; mais si elle a pour base la croyance à la vie dans la matière, on devrait sciemment la rejeter. Le disciple devrait affirmer qu'elle n'est rien, et qu'en conséquence elle ne saurait toucher sa vie.

Parlant d'un homme, les Proverbes nous disent (23:7): « Il est tel que sont les pensées de son âme. » Cela montre clairement que la pensée engendre les actions. Les pensées les plus hautes, les plus saintes, les plus pures mènent à une carrière utile et couronnent de succès tous nos efforts. Elles permettent naturellement au disciple de faire de son mieux.

Trop souvent les humains s'évertuent pour atteindre tel ou tel but, sans examiner tout d'abord leur pensée ni établir une base spirituelle qui rendrait fructueux leurs efforts. Bref, ils mettent la charrue devant les bœufs et s'attendent à de bons résultats. Ce qui arriva aux disciples de Jésus après sa crucifixion illustre bien la chose.

Découragés, déçus, les disciples étaient prêts à renoncer à la grande mission pour laquelle le Maître les avait préparés. Ils reprirent leur occupation de pêcheurs. Mais ils durent bientôt apprendre que le travail humain n'entraîne pas forcément la réussite, car pendant toute la nuit ils ne prirent rien. Au lever du jour Jésus leur indiqua comment les labeurs peuvent être efficaces: il fallait jeter les filets du bon côté.

Pour qui veut faire de son mieux, la règle fondamentale consiste donc à mettre ses pensées du bon côté — à commencer toutes les tâches, toutes les journées en reconnaissant que l'homme est un avec l'Esprit, en sachant que l'action juste vient toujours de ce que l'on reconnaît la loi et les directions parfaites de l'Entendement divin. Jésus disait (Matth. 6:33): « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Dans un bel article intitulé « Mettez votre temps à profit, » Mrs. Eddy déclare, à la page 230 de Miscellaneous Writings: « Le succès dans la vie dépend de l'effort soutenu, du bon emploi des instants plus que de toute autre chose prise isolément. » Voilà un excellent conseil pour quiconque désire faire de son mieux. Notre Leader ajoute qu'il y a plusieurs manières de perdre un temps précieux, notamment par de vains discours et par l'indécision.

Celui qui travaille de son mieux n'a pas de temps à perdre en propos oiseux ou en commérages. Il reconnaît qu'il est au service du Principe divin; qu'il doit glorifier Dieu par ses pensées et ses actes, en sentant toujours qu'il accomplit sans interruption le dessein parfait de Dieu. Ceux qui réussissent dans leur travail n'ont guère le temps de rester dans le marasme de l'indécision. Ils suivent l'exemple de Jésus, qui se tournait immédiatement vers son Père pour trouver la réponse à toutes les questions et qui en même temps Lui rendait grâces de ce qu'Il l'avait exaucé.

Dans une lettre au Conseil des Conférences de la Science Chrétienne, Mrs. Eddy signale à ceux qu'elle nomme ses témoins, le fait qu'ils doivent défier l'indifférence universelle — indifférence pour les choses de Dieu, qui seul répond aux besoins des hommes. S'il veut faire de son mieux, le Scientiste Chrétien doit être en éveil quant à la suggestion d'indifférence. Ce mot « indifférence » veut dire entre autres inertie, apathie. Il dénote aussi la résistance à la vérité, à ce qui est spirituel, constructif, favorisant les progrès et l'activité juste.

Le Scientiste Chrétien doit se mettre en garde contre l'indifférence, cet élément négatif; il y parvient en se tournant sans cesse vers Dieu pour être guidé et inspiré. Il lui serait utile de se poser chaque jour trois questions. Le matin il pourrait se demander: « Ferai-je aujourd'hui de mon mieux? » Pendant qu'il travaille: « Est-ce que je fais de mon mieux? » Et à la fin de la journée: « Ai-je fait de mon mieux? » S'il peut sincèrement y donner une réponse affirmative, il mérite d'être appelé un bon travailleur, selon le portrait qu'en trace Mrs. Eddy. Voici comment elle parle (Message to The Mother Church for 1900, p. 3): « Le penseur sincère, le bon travailleur fait de son mieux, et pense pour tous les siècles. » Elle dit en outre: « Il met les instants à profit; pour lui, le temps c'est de l'argent, qu'il thésaurise afin de distribuer ensuite ce qu'il a gagné. »

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