Dès ma quatorzième année, j'eus des doutes touchant ce qu'enseignait l'église que je fréquentais alors. Je ne pouvais accepter les explications que l'on me donnait en réponse à mes questions sincères, et pendant longtemps je ne lus jamais la Bible de mon plein gré. Ma mère voulait que j'aille à l'École du dimanche et à l'église, mais je restais sourde à tout ce qu'on m'y disait.
Des années plus tard — j'étais alors mariée et mère de deux enfants — ma sœur me décrivit dans une lettre la merveilleuse guérison qu'elle avait eue grâce à l'étude de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Comme par curiosité je me rendis dans la salle où un petit groupe assistait régulièrement à un culte Scientiste Chrétien. J'en sortis convaincue que j'avais trouvé la réponse à beaucoup de mes questions; que j'avais besoin de la Science Chrétienne qui me montrerait que la Bible est la Parole de Dieu.
J'achetai immédiatement un exemplaire de Science et Santé dont le grand message me fit une telle impression que j'avais peine à me séparer de ce livre. Je le lisais des heures de suite. Trois semaines plus tard j'étais guérie d'une maladie organique remontant à la naissance de notre petit garçon.
Ensuite vint la guérison permanente de l'angine, chose dont j'avais précédemment souffert chaque année. Un jour notre fillette qui était à l'école en revint de bonne heure: on l'avait envoyée à la maison parce qu'elle avait apparemment la scarlatine. Elle put retourner à l'école deux jours plus tard et il n'y eut aucune suite fâcheuse. Quand notre fils eut la fièvre typhoïde, nous eûmes recours à une praticienne. En moins de deux semaines l'enfant était rétabli; il pouvait manger de tout et monter sur son tricycle.
Nous avons encore eu deux fils; chaque fois la naissance fut harmonieuse, bien que j'eusse eu précédemment des couches très pénibles. L'un des bébés n'avait que huit semaines quand il fut guéri en trois jours d'une hernie. Lorsqu'il y eut dans notre ville une épidémie de petite vérole, tous deux en furent atteints, mais le malaise ne dura que vingt-quatre heures environ.
Étudier fidèlement la Leçon-Sermon intitulée « Substance, » qui figure dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, me donna l'assurance que les vraies ressources sont spirituelles et viennent du Père-Mère Dieu. J'en eus la preuve au cours des années où nos enfants grandissaient et devaient s'instruire. Lorsque quelqu'un de très cher quitta ce monde, l'affliction fit place à la paix mentale. Cette merveilleuse délivrance m'inspire une gratitude que je ne puis exprimer en paroles.
Je suis reconnaissante de ces guérisons mais plus encore de l'œuvre accomplie par Mrs. Eddy; grâce à sa pureté, à sa bonté, notre Leader put faire connaître l'application pratique de la Parole divine. L'activité au sein d'une église filiale m'a valu bien des bénédictions; je suis très reconnaissante d'être membre de L'Église Mère et d'avoir suivi le cours que donnait un professeur dévoué, fidèle. Quand j'assistai à l'Assemblée annuelle de L'Église Mère, j'y reçus tant d'inspiration qu'à mon retour je sentis que ma vie doit rendre témoignage à la Vérité. — Seattle (Washington), États-Unis.