L'entrée d'un enfant à l'École du dimanche de la Science Chrétienne est chose vitale. Il importe qu'il se sente accueilli avec amour par des personnes qui s'attendent au bien. Dans une lettre que notre Leader, Mary Baker Eddy, écrivait à un Premier Lecteur, et qui figure actuellement à la page 247 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, se trouve un précieux conseil dont peuvent faire leur profit tous ceux qui s'occupent de l'École du dimanche. Voici ce passage: « Dieu vous a choisi pour être un pêcheur d'hommes. Ce n'est pas la sévérité mais un regard affectueux qui attire les humains et les engage à recevoir vos dons; c'est moins l'éloquence que la tendre persuasion qui fait disparaître leurs craintes, car l'Amour seul les nourrit. »
En général l'enfant est d'abord conduit vers la secrétaire qui remplit une fiche pour chaque nouvel élève. Mais elle n'a pas uniquement pour devoir d'inscrire les indications requises. Chez la secrétaire un « regard affectueux, » une attitude de « tendre persuasion, » donneront tout de suite au nouvel élève l'assurance que l'École du dimanche s'intéresse à lui et l'accueille avec joie.
Bien des nouveaux élèves sont des tout petits. Ils ont peut-être à peine deux ans, dans certains cas deux et demi ou trois ans. Quoique entouré d'inconnus, le jeune enfant ne devrait pas être en proie à la timidité ou à la crainte ni s'affliger quand ses parents s'en vont; l'harmonie de cette sainte et nouvelle expérience ne sera point troublée si la monitrice réalise clairement la présence de l'Amour divin qui bannit la crainte — si elle sait que l'enfant de Dieu a toujours conscience du tendre amour de son Père-Mère céleste.
Parfois lorsqu'un tout jeune élève est amené dans un groupe, il manifeste de la résistance et veut s'en aller. Cette conduite ne représente évidemment pas la pensée de l'enfant: pour un tout petit il est naturel d'accepter les bienfaits de l'Amour divin, et anormal d'y résister. Si l'on médite la définition du terme « enfants » donnée par notre Leader dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (pp. 582, 583), l'on remarque que ce qui s'oppose à la Science de l'être n'est qu'une supposition qui ne fait point partie de l'enfant; que dans son être véritable, celui-ci est un représentant spirituel de la Vie, de la Vérité, de l'Amour, libre de toute prévention. Si le directeur, ses aides, les moniteurs et monitrices ne reconnaissent et n'acceptent que la vérité au sujet des enfants, dès le début les élèves se sentiront chez eux à l'École du dimanche; ils apprécieront les rapports avec leurs camarades et ceux qui les enseignent. Ils apprendront bientôt à aimer l'instruction qu'ils reçoivent.
Dans la catégorie suivante se trouvent les élèves de six à douze ans. Garçons et fillettes sont souvent très vifs; ils découvrent une foule de choses et d'expériences nouvelles qui les intéressent. Ces enfants-là ont soif d'activité. Ils aiment à sentir qu'ils accomplissent quelque chose. On ferait donc bien de leur apprendre sans tarder que le plus grand exploit, c'est de comprendre et de démontrer la toute-puissance, l'omniscience et l'omniprésence de Dieu. Ils devraient être mis au courant des victoires remportées par certains héros de la Bible — Moïse, le grand chef des Hébreux, qui, constamment fidèle à la Vérité et à l'Amour divin, fit sortir d'Égypte les Israélites persécutés et les mena jusqu'à la terre promise; le jeune Joseph, qui par son dévouement au Principe divin put surmonter tant d'obstacles et finalement servir avec éclat le Pharaon et sa propre famille; ou encore Ézéchias, roi de Juda, qui au commencement de son règne reconnut le pouvoir du seul vrai Dieu; les grands succès qu'il remporta sont attribués au fait qu'il « mit sa confiance en l'Éternel, le Dieu d'Israël;... il ne se détourna point de lui, et il observa les commandements que l'Éternel avait prescrits » (II Rois 18:5, 6).
D'autres élèves viennent à l'École du dimanche entre leur douzième et leur vingtième année. Ils sont arrivés à un stade où il leur faut souvent prendre une décision importante au sujet de leurs études, des sports ou d'autres choses qui réclament leur attention. Souvent ils sont embarrassés, peu sûrs de pouvoir prendre les meilleures décisions possibles. Beaucoup d'entre eux sont en contact avec des manières de vivre très différentes de la leur. Ils cherchent à être guidés, à obtenir de l'assurance. Avec quel zèle ils étudient les leçons de l'École du dimanche quand ils apprennent que la Science Chrétienne est vraiment la Science de l'être, et qu'elle les guidera dans tous les détails de leur carrière; qu'elle offre la réponse à toutes les questions, la solution de n'importe quel problème.
Un jeune homme approchant de sa vingtième année était moniteur dans une église non-Scientiste; il demanda et obtint un congé de trois semaines pour pouvoir fréquenter avec un ami l'École du dimanche de la Science Chrétienne. A son moniteur il dit qu'en trois semaines il désirait en apprendre le plus possible sur la Science Chrétienne. A la fin de cette période, la valeur pratique de la Science et les grandes bénédictions qu'elle apporte au chercheur lui avaient fait une impression si favorable qu'il devint lui-même un disciple fidèle et fervent.