C'est le cœur plein de gratitude que j'écris ce témoignage dans l'espoir qu'il aidera mon prochain, comme j'ai moi-même trouvé de l'aide dans les témoignages d'autrui.
Quand j'entrepris il y a bien des années l'étude de la Science Chrétienne, ce n'était pas spécialement en vue d'une guérison. Mais comme membre d'une Église du Christ, Scientiste, à Java, je remplis diverses fonctions; ces tâches et particulièrement celle de Deuxième Lectrice m'aidèrent à surmonter les peines de la vie. Ce fut le cas lorsque je perdis quelqu'un qui m'était cher. Quand je m'oubliai moi-même pour tâcher de faire du bien à mes frères, j'obtins en retour beaucoup d'affection et le chagrin se dissipa.
Un autre problème à résoudre, c'était l'isolement. Je dus comprendre qu'afin que rien ne nous manque, il faut nous appuyer sur Dieu, notre Père-Mère. Quand je fus prête à rester seule avec Dieu, je fus affranchie, et depuis lors je n'ai jamais eu le sentiment d'être isolée. L'unicité, ou l'unité avec Dieu, est le plus grand trésor qu'on puisse avoir.
Pendant la deuxième Guerre mondiale, il me fallut vivre à l'étranger où je ne pouvais recevoir aucune somme envoyée de l'extérieur. J'étais sûre que Dieu m'aidait; je savais qu'Il maintient Son idée, l'homme, et que cela me donnerait les ressources nécessaires. Dans Science et Santé, Mrs. Eddy déclare (p. 151): « L'Entendement divin qui fit l'homme maintient Sa propre image et ressemblance. » Quand je compris bien cette vérité et que je m'y attachai fermement, j'eus toujours les fonds dont j'avais besoin pour vivre.
A une certaine époque le rhumatisme m'ankylosa à tel point que je ne pouvais marcher. Je désirais me rendre à la réunion annuelle de mon association en Angleterre, mais l'erreur me suggérait qu'il vaudrait mieux y renoncer car le voyage serait difficile. J'eus recours à une praticienne qui m'expliqua que Dieu n'emploie jamais les douleurs pour nous parler, et que certainement Dieu ne s'opposait point à ce que je me rende à cette réunion. Comme la praticienne travaillait et priait pour que je fusse libérée, je sus que si ma place était en Angleterre rien ne pouvait m'empêcher de m'y rendre. Le lendemain matin, j'étais capable de marcher, bien qu'avec peine. A chaque pas, je réalisai qu'au fond je marchais avec Dieu. Je fis le voyage, et après la réunion je rentrai chez moi spirituellement renouvelée et physiquement guérie.
Je suis profondément reconnaissante d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, d'avoir suivi le cours et de pouvoir servir la Cause au sein de notre église filiale dans divers domaines. Grâce à la Science Chrétienne que nous a donnée notre Leader, Mrs. Eddy, je sais que Dieu est notre grand, notre meilleur ami. — Genève, Suisse.
