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Marcher vers le Sommet

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1954


Dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, sous le titre: « Traduction Scientifique de l'Entendement Immortel, » Mary Baker Eddy donne ces définitions de Dieu et de l'homme (p. 115):

« Dieu: Principe divin, Vie, Vérité, Amour, Ame, Esprit, Entendement.

« Homme: L'idée spirituelle de Dieu, individuelle, parfaite, éternelle. »

Le Dieu parfait et l'homme parfait que décrit le premier chapitre de la Genèse, ne sont perçus que par le sens spirituel. Au chapitre deux et dans ceux qui suivent nous trouvons une histoire bien différente — celle d'un Dieu anthropomorphe et d'un homme charnel. Le premier récit est vrai; le second présente un sens de la création mesmérique, dévié, ayant sa source dans le penser hypnotique et trouble qui ne peut percevoir l'absolu, le parfait. Ce faux sens ou concept humain doit être abandonné pour que la perfection de Dieu et de l'homme se discerne et se démontre en tant que réalité toujours présente.

Pour le sens humain limité, c'est graduellement que l'on sort du rêve de la vie dans la matière; on avance pas à pas en renonçant au faux concept, en saisissant la vérité spirituelle qui fait connaître l'individualité véritable de l'homme à la ressemblance de Dieu. Cette progression, notre Leader la met en lumière lorsque après avoir défini Dieu et l'homme, elle indique sous le titre: « Traduction Scientifique de l'Entendement Mortel » trois degrés que l'entendement humain doit envisager dans sa marche ascendante — progrès nécessaires pour quiconque veut parvenir à la résurrection, à la vie spirituelle.

Le premier degré, celui de la dépravation, doit être rejeté, abandonné complètement grâce à la repentance et à la régénération. Dans le deuxième stade, la conscience humaine échappe en partie au mal et saisit davantage le bien. Le moi humain doit être sauvé par le Christ. Il doit progresser, sortir de toutes les illusions mortelles, de la croyance à la vie dans la matière, en s'attachant fermement à la vie spirituelle, jusqu'à ce que dans le troisième degré l'entendement charnel disparaisse et que se révèle la vraie nature de l'homme, sans péché. Quand on arrive à cette conscience juste de l'existence, la corporéité disparaît; l'homme est révélé en tant qu'idée individuelle reflétant la substance de l'Esprit.

Le deuxième degré, que Mrs. Eddy intitule: « Mauvaises croyances en voie de disparaître, » n'est pas définitif et nous ne devrions point nous en contenter. C'est là une tentation pour qui n'est pas toujours sur ses gardes, et oublie qu'il faut sans cesse avancer vers le but de la perfection spirituelle.

Quand nous abordons l'étude de la Science Chrétienne, il semble parfois que nous traversions une période de luttes pénibles dues à la chimicalisation qui se produit quand la Vérité neutralise l'erreur. Les défauts, les mauvaises habitudes, les maladies, remontent à la surface pour être détruits; aussi l'horizon mental peutil sembler sombre, morne, et la lumière ne brille que par instants pour nous guider. Mais ces faibles rayons suffisent à nous encourager et nous avançons jusqu'à ce que soient surmontées certaines prétentions agressives de l'entendement mortel — égoïsme, sensualisme, opiniâtreté, orgueil, etc.; alors pour un temps la pensée se repose dans un havre paisible. Les circonstances deviennent plus harmonieuses, l'unité s'exprime davantage dans la famille, les occasions de progrès augmentent, et la vie humaine semble plus agréable qu'elle ne l'était lorsque au début du voyage conduisant des sens à l'Ame, nous étions assaillis par l'angoisse.

Nous sommes très reconnaissants d'avoir la preuve que les mauvaises croyances sont en voie de disparaître chez nous; mais nous ne devons point en rester là. Comme Scientistes Chrétiens notre but ne saurait être une vie plus agréable dans la matière; il s'agit de vaincre la croyance aux plaisirs comme aux peines de la vie matérielle, dont nous devons voir l'irréalité complète en nous éveillant à la compréhension de la vie dans l'Esprit, absolument pure et radieuse. Sans jamais perdre de vue le but, il faut avancer jusqu'à ce que nous parvenions à la perfection spirituelle absolue.

Si les progrès font défaut, le marasme règne. Ne regardons pas en arrière sauf pour mesurer nos progrès; à moins de pouvoir en toute humilité, avec gratitude, reconnaître que nous avançons sans cesse, nous n'avons pas lieu d'être satisfaits. Paul décrivait en ces termes son voyage spirituel (Phil. 3:13, 14): « Frères, pour moi, je ne crois pas avoir encore atteint le but; mais ma seul préoccupation, la voici: en oubliant ce qui est derrière moi, m'élancer vers ce qui est devant moi, et courir vers le but, pour obtenir le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Sans doute on peut travailler, prier en connaissant la perfection de Dieu et de l'homme créé à Sa ressemblance; mais il faut aussi prouver que l'on comprend ce fait scientifique absolu en exprimant dans la vie journalière les qualités du Christ manifestées par le Maître. Notre Leader déclare (Miscellaneous Writings, p. 358): « Pour revêtir la robe du Christ, il faut que les mortels soient lavés “dans le sang de l'Agneau;” nous devons marcher sur la voie tracée par Jésus, si nous voulons atteindre le sommet de la Science Chrétienne, couronné d'une gloire céleste. »

Dans le mouvement Scientiste Chrétien, Mrs. Eddy met à notre portée les moyens par lesquels, conformément au Manuel de L'Église Mère, tous peuvent s'aider sur la voie du progrès. Par exemple, nous pouvons nous joindre à L'Église Mère et à l'une de ses filiales — une Église du Christ, Scientiste — et prendre part au travail qui s'y fait. Nous pouvons chercher à suivre le cours donné par un professeur de la Science Chrétienne dûment qualifié. Pour le disciple humble et réceptif, le cours d'instruction, puis les réunions annuelles des étudiants, seront en quelque sorte une échelle permettant d'atteindre plus vite les sommets de la démonstration.

Cette avance constante jointe au désir fervent et profond d'un réveil, puis d'un progrès dépassant le matérialisme, nous amènera finalement sur les cimes de la conscience spirituelle où disparaissent les pensées matérielles, où l'on reconnaît que Dieu est Tout-en-tout et que l'homme est une idée divine. A la page 76 de Science et Santé, Mrs. Eddy nous donne cette assurance: « La joie impeccable, la parfaite harmonie et l'immortalité de la Vie, possédant outre mesure la beauté et la bonté divines sans aucune douleur ni aucun plaisir corporels, voilà ce qui constitue le seul homme véritable et indestructible, dont l'être est spirituel. Cet état d'existence est scientifique et intact, — perfection qui ne se discerne que par ceux qui ont la compréhension finale du Christ dans la Science divine. »

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