« A toi, ô Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l'éternité et la splendeur » (I Chron. 29:11). C'est à Dieu que je rends gloire au sujet de la guérison suivante.
Notre fils était tout petit lorsqu'il eut la paralysie infantile et qu'on le transporta à l'hôpital parce que les règlements l'exigeaient. Pour le sens mortel, les constatations des médecins étaient alarmantes, mais une praticienne pleine d'amour me fit voir qu'aucune prétention fausse ne pouvait s'attacher zu fils de Dieu. La praticienne et moi-même étudiâmes avec zèle et consécration; au bout d'un certain temps nous demandâmes si l'enfant ne pouvait pas être ramené chez nous. L'on me dit que le traitement physiothérapique à domicile, ainsi que les soins d'un docteur, seraient très coûteux. Je répondis qu'en tout cas l'enfant serait traité et que j'aurais mon propre médecin. Je pensais à Dieu, l'unique médecin, et au traitement par la Science Chrétienne. Quand nous eûmes signé un bulletin déclarant qu'à nos risques et périls nous reprenions notre fils, on le laissa sortir de l'hôpital.
Quand il revint à la maison, nous vîmes qu'il avait sur l'abdomen un bandage de sparadrap très serré pour maintenir les muscles en place; comme on avait souvent changé ce bandage, la peau était fendue et la chair mise à vif. La praticienne me pria d'étudier le passage suivant, à la page 257 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, par Mrs. Eddy: « Pour la conscience réveillée, l'enfant de Bethléhem a quitté ses langes (l'ambiance matérielle), adopté la forme et la grâce de l'idéal divin, qui a passé du sens corporel au sens spirituel de Christ et gagne le cœur de l'humanité par une tendresse ineffable. » Nous reconnûmes que toute adhésion est le fait de l'Entendement, que la Vérité constitue la seule attraction, et qu'avec tendresse l'Amour prend toujours soin de ses idées; nous pûmes alors enlever très facilement les bandes.
On nous avait dit qu'il ne fallait absolument pas permettre à l'enfant de marcher. Toutefois en parlant de Jésus, Mrs. Eddy déclare, à la page 168 de Science et Santé: « Il guérit la maladie au mépris de ce qu'on appelle la loi matérielle, mais conformément à la loi de Dieu, la loi de l'Entendement; » et ceci put s'apploquer à la guérison de notre fils. Au bout de deux ou trois semaines il était complètement rétabli. En très peu de temps ses jambes reprirent leur aspect normal et il devint très actif.
Envers Dieu, j'éprouve une humble gratitude au sujet de cette guérison et de tout ce que la Science Chrétienne m'a révélé. Je suis très reconnaissante du dévouement de la praticienne qui nous aida sans se lasser. Je rends grâce à Dieu au sujet du Christ Jésus, le Conducteur; de Mrs. Eddy dont les ouvrages font tant de bien; et du mouvement de la Science Chrétienne.—Brisbane (Queensland), Australie.