Les témoignages de guérison par la Science Chrétienne que j'ai pu lire ou entendre m'ont souvent donné la confiance et la force; c'est donc pour moi une obligation de dire comment je fus divinement guidée jusqu'à la guérison complète d'une maladie à laquelle ma mère avait succombé. Quelques jours après son décès je remarquai chez moi des symptômes analogues aux siens et j'éprouvai d'intenses douleurs.
Ayant été élevée en Science Chrétienne, je savais que ces choses étaient dues à la crainte. Je croyais avoir veillé sur mes pensées, mais je n'avais pu chasser entièrement la peur. Sur ma demande un praticien m'aida, de sorte que les craintes disparurent bientôt presque entièrement; je reconnus que la maladie n'était pas vraiment mienne. Toutefois les symptômes persistaient.
Alors je me rendis compte qu'il fallait non seulement voir pour moi-même l'irréalité de la maladie, mais comprendre qu'elle n'existait pas non plus pour autrui. La création de Dieu ne renferme aucune maladie; cette dernière est donc incapable de prévaloir sur la santé qui représente le vrai statut de l'homme. Nous avons le droit et le pouvoir d'exclure la maladie de notre conscience par une meilleure compréhension de la loi divine, tout comme nous sommes capables de rectifier une faute d'arithmétique grâce à l'intelligence meilleure des règles.
Il me fallut presque une semaine pour en arriver à dire en toute sincérité que ces points-là m'étaient clairs. Pourtant les symptômes n'avaient pas encore disparu. Avec un profond désir je me tournai vers notre Père-Mère Dieu pour qu'Il me montre ce que je devais savoir. L'argument qui se présentait avec persistance était celui-ci: « Mais ta mère s'en est allée! » Je tâchais de trouver à cela une réponse satisfaisante, grâce à tout ce que j'avais appris en Science; alors ceci me vint à la pensée d'une façon claire et simple: Ma mère et moi sommes en réalité des idées dans la conscience divine où nous sommes éternellement maintenues comme toutes les autres idées de Dieu; nous sommes ainsi tout près l'une de l'autre dans cette conscience divine. Cet aperçu de la vérité me donna la ferme assurance que mon chagrin avait été causé par l'ignorance touchant la Vie éternelle, le Principe, et l'inséparable union de l'homme avec son Créateur, Dieu. Je fus immédiatement guérie, et les symptômes du mal ne se présentèrent plus jamais.
Ce qui me rendit surtout heureuse ce fut la douce certitude que si nous aspirons à la Vérité, à la guérison, ce désir peut être satisfait, et que nos prières sont vraiment exaucées.
Ici je tiens à remercier le dévoué praticien qui m'aida en Science Chrétienne. C'est une joie de dire qu'au cours de ma vie les guérisons furent nombreuses; aussi suis-je reconnaissante d'avoir trouvé la vérité de l'être.— Munich, Allemagne.
