Au chapitre premier de son épître, Jacques dépeint clairement l'homme qui met en pratique la Parole. En termes pressants, l'apôtre fait cette exhortation: « Mettez en pratique la Parole et ne vous contentez pas de l'écouter, en vous abusant vous-mêmes par de faux raisonnements. En effet, si quelqu'un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après s'être regardé, s'en va et oublie aussitôt comment il est. Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui l'aura contemplée avec persévérance, n'étant pas un auditeur oublieux, mais un fidèle observateur de ses préceptes, celui-là trouvera son bonheur dans son obéissance. »
La Science divine peut se comparer au miroir où l'on reconnaît son vrai moi, réflexion incorporelle de Dieu. En étudiant avec soin la Bible et les ouvrages de Mary Baker Eddy, l'on trouve la compréhension et les lumières spirituelles. La Science Chrétienne affirme que l'homme est non pas un organisme matériel, mais l'image et la ressemblance de Dieu. Elle enseigne que l'homme, idée de Dieu, ne renferme rien qui ne vienne pas de Lui, rien qui puisse engendrer la maladie, les peines, la crainte ou les limitations; il est donc incapable de manifester ces choses-là. En Science Chrétienne on apprend que l'homme reflète tout ce qui appartient à Dieu, son créateur.
Répondant à la question: « Qu'est-ce que l'homme? » Mrs. Eddy présente un merveilleux tableau de l'homme réel vu dans le miroir de la Science divine. Sa réponse, à la page 475 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, commence ainsi: « L'homme n'est pas matière; il n'est pas composé de cerveau, de sang, d'os, et d'autres éléments matériels. Les Écritures nous apprennent que l'homme est fait à l'image et à la ressemblance de Dieu. La matière n'est pas cette ressemblance. » Un peu plus bas elle ajoute: « L'homme est idée, l'image de l'Amour; il n'est pas physique. » Ce paragraphe a pour rubrique marginale: « Les facteurs charnels sont irréels. » Nous avons donc ici la base de la liberté spirituelle et de la guérison métaphysique — « la loi parfaite, la loi de la liberté. » Nous voyons que l'homme est un avec Dieu, qu'il est parfait, incorporel.
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