A l'époque où l'on me présenta les vérités concernant Dieu et l'homme, j'étais infirme à tel point qu'il fallut me porter à l'École du dimanche Scientiste Chrétienne, et les membres de ma famille devaient me servir. Pendant l'espace de cinq années, la poliomyélite me paralysa presque entièrement. Depuis que je me suis mise à l'étude de la Science Chrétienne, je suis devenue active; ce bienfait est dû à la compréhension spirituelle et ma reconnaissance à cet égard est sans limites.
Quand je réalisai que Dieu est notre Père- Mère, que l'homme est Son image, Son expression, je recouvrai l'usage de mes membres; les muscles paralysés retrouvèrent leur action pour servir mon prochain. Nos compagnons les plus intimes sont nos pensées; ayant appris cela, je veillai sur mes pensées, et mes relations avec autrui devinrent harmonieuses, aussi bien en société que dans mon travail. Lorsque mon père et ma mère quittèrent ce monde, un foyer heureux et paisible se trouva grâce à la Vérité. Le désir d'aider une autre personne et de la rendre heureuse me procura le bonheur.
A une certaine époque, il me fallut de courageux efforts accompagnés de prière pour me guérir de la surdité. Un jour comme j'étais au travail, je perdis soudain l'ouïe. J'avais à ma charge deux autres personnes; je résolus donc de faire en Science un sérieux travail pour moi-même, avant de renoncer à ma place. Pendant trois jours je déclarai avec persistance la vérité. J'affirmai que même s'il n'y avait pas d'oreilles physiques, l'homme pourrait entendre ce que Dieu dit. Puisque le bien est sans cesse communiqué à l'homme, la pensée juste ne saurait être exclue de la conscience. La suggestion que ma compréhension spirituelle ne suffisait pas pour guérir la chose fut refutée.
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