Dans l’Évangile de Luc, chapitre quinze, nous trouvons la parabole précieuse et bien connue de l’enfant prodigue qui dissipa son bien en cherchant un bonheur fondé sur l’égoïsme. Quand il eut assez souffert de la « grande famine » survenue dans la région, il rentra « en lui-même, » retourna humblement chez son père qui le reçut avec amour et lui pardonna.
Ainsi tous les prodigues dont l’énergie s’est épuisée à la recherche du plaisir et des satisfactions matérielles, devront se lever — reconnaître une plus haute source de bonheur et de bien-être. Réalisant par la compréhension spirituelle les bienfaits qui l’attendent dans la maison du Père céleste, le fils repentant est accueilli avec tendresse par l’Amour, assuré que ses droits persistent que l’homme est à jamais l’image et la ressemblance de Dieu.
La conclusion de cette parabole est frappante. Le fils aîné, qui se croit juste, n’a jamais quitté la maison; mais l’accueil fait à son cadet provoque chez lui de la jalousie. Le père corrige cette tendance par une déclaration qui, à la lumière de la Science Chrétienne, devient une bénédiction sublime pour tout disciple reconnaissant la filialité spirituelle de l’homme dont le Père-Mère est la Vie divine, la Vérité, l’Amour: « Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi. »
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