Les hommes tiennent généralement la justice pour une vertu humaine. Aussi croient-ils qu’elle est inconstante — sujette à s’éclipser — et s’écrient-ils parfois que c’est un mythe. Dès lors, faut-il s’étonner que le genre humain se croie malheureux, négligé, abandonné? Ceux qui ont trouvé la Science Chrétienne sont reconnaissants de ce qu’elle leur fait comprendre la justice comme un attribut de l’éternelle Vérité, de Dieu, dont elle est inséparable. Ils savent que la justice est un fait actuel puisque Dieu est omniprésent; cette compréhension leur permet de démontrer dans la vie quotidienne que la justice ayant sa source en Dieu, dans le bien, n’est pas capricieuse mais invariable comme le Père Lui-même.
Que Dieu est l’Amour universel; qu’Il gouverne Sa création, l’homme et l’univers, d’une manière équitable, exacte et parfaite — ce sont là en Science des points fondamentaux. Ils reposent sur la Bible, car les Écritures nous disent (Deut. 32:4): « De lui, notre Rocher, l’œuvre est parfaite;... c’est un Dieu fidèle et sans iniquité; il est juste et droit. » Dieu, l’Amour divin, dispense impartialement Ses bienfaits; et l’homme, idée ou réflexion du Père, reçoit Ses dons généreux. L’innocence, la santé, l’intégrité, la perfection, la maîtrise, les plus belles qualités célestes, sont départies également à chaque idée. Nulle n’est soit supérieure soit inférieure aux autres sous le rapport du bien.
« Comment peut-on prétendre cela, » demandent les personnes qui ne connaissent pas la Science Chrétienne, « alors que les uns ont en partage la difformité, les maladies, la misère, l’affliction, tandis que d’autres jouissent de la santé, de la prospérité, du bonheur? Il n’y a certes là aucune apparence de justice ou d’équité! » En effet, dit avec compassion la Science Chrétienne, ces différences dénotent un favoritisme qui ne peut avoir sa source dans l’Amour divin. Dans tous ses ouvrages, Mary Baker Eddy révèle le créateur de l’homme et de l’univers comme étant la Vie universelle, l’Entendement divin, en dehors duquel rien ne saurait exister. Elle fait voir que l’existence matérielle avec ses contrastes de plaisirs et de peines, de bonheur et de chagrin, d’abondance et de disette, n’est pas la vérité de l’être, mais un faux concept de la vie, irréel et sans fondement.
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