Pour un garçon de huit ans, une loupe est quelque chose de merveilleux. Tim trouvait qu'il n'avait jamais rien vu d'aussi intéressant que la lentille ronde, épaisse, qui grossissait tous les objets. Il la mettait dans sa poche et la prenait partout avec lui. Il l'emporta même à l'École du dimanche Scientiste Chrétienne.
Quand la monitrice arriva, tous les enfants de son petit groupe étaient penchés sur la lentille. Tim avait aussi apporté un pétale de rose, et les jeunes garçons pensaient n'avoir jamais rien vu de si beau que les tendres couleurs et les petites veines qu'ils apercevaient à travers la loupe.
La monitrice dit à Tim qu'il lui faudrait remettre la loupe dans sa poche dès qu'on entendrait la sonnette annonçant le premier cantique; mais en attendant, elle permit aux élèves de voir les différentes manières d'employer la lentille. Tim avait remarqué que pour obtenir un bon résultat, il faut la placer à une distance normale entre l'œil et l'objet qu'on veut examiner. John essaya de la tenir à bout de bras pour voir ce qui arriverait.
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