Je tiens à dire tout ce que je dois à la Science Chrétienne. En m'appuyant chaque jour sur elle, j'ai eu pendant toute la guerre la protection et les directions divines. J'ai pu surmonter des situations pénibles, les dangers, les intempéries et bien d'autres complications qui se présentent dans l'armée.
Je suis aussi très reconnaissant d'être membre de L'Église Mère dont les œuvres multiples font tant de bien. Je me rappelle avec gratitude la bonté et la générosité des Ministres Scientistes Chrétiens pour la période de guerre, qui m'ont aidé à résoudre maints problèmes difficiles.
Par exemple, pendant mon dressage militaire, je dus avoir de l'aide. Je fus atteint d'une mauvaise grippe et malgré tout mon travail en Science, je paraissais incapable de chasser cette erreur. Comme le mal persistait, je fus fortement tenté d'aller à l'hôpital pour qu'on m'y soigne, car je ne croyais pas pouvoir soutenir, en plein hiver, les fatigues qu'on nous imposait. Un Ministre pour la période de guerre me donna de sages conseils; il m'aida à voir que l'erreur présentait son dernier argument et qu'au fond j'étais à la croisée des chemins. Il me dit qu'aller à l'hôpital ne me procurerait pas une guérison réelle, permanente, et me recommanda de compter sans réserve sur la Science Chrétienne; mais il me laissa prendre moi-même la décision. Je résolus de m'appuyer sur le travail que j'avais fait, et je puis dire avec joie que le lendemain il n'y avait plus trace de maladie.
Le problème des intempéries put aussi se résoudre et j'en suis très reconnaissant. Durant l'hiver 1944, alors que j'étais en campagne dans les plaines belges, je fus exposé au froid pendant de longues périodes. Mais je réalisai, comme la Science Chrétienne nous l'apprend, que la chaleur est une qualité spirituelle, un attribut de la Vie, de l'Amour divin, que je reflète; aussi les rigueurs de la saison ne m'affectèrent pas, et je n'eus point de rhumes. Je me rendis compte que la vraie chaleur se trouverait en exprimant à mon entourage une bienveillance et une entraide accrues; cette compréhension m'aida à ne pas penser au froid ni à moi-même. Une phrase du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, me fut aussi d'un grand secours (p. 162): « La Science Chrétienne apporte au corps la lumière de la Vérité qui fortifie et purifie. »
La protection dont j'ai joui, les nombreuses autres preuves de la sollicitude divine en ce qui concerne par exemple la situation, les rapports amicaux, le travail utile, les progrès, m'inspirent une reconnaissance humble et profonde envers la Science Chrétienne. — Greenfield (Californie), États-Unis.
