Il y a dix-huit ans, un médecin déclara que mes intestins étaient paralysés. Un autre docteur diagnostiqua une obstruction intestinale et dit qu'une opération s'imposait. Deux ans plus tôt, ce même docteur m'avait opérée d'une chute d'organe, mais la nervosité et les douleurs n'avaient fait que s'accroître. On me traita ensuite à l'électricité, puis par l'ostéopathie; plus tard un masseur dit que tous mes nerfs étaient en mauvais état, mais qu'il les rétablirait. Toutefois je m'affaiblis encore et devins très craintive. Je portais des chaussures spéciales pour soutenir la voûte des pieds. Chaque hiver j'avais de gros rhumes et je prenais plusieurs médicaments.
Dans mes prières, j'implorais Dieu de Se révéler à moi et de me faire L'aimer davantage. Je ne pouvais comprendre certaines choses que mon église m'avait enseignées — par exemple, pourquoi un Dieu tout-puissant paraissait incapable de vaincre le pouvoir du mal. Malgré mes supplications, mes efforts pour plaire à Dieu en allant à l'église et en enseignant à l'école du dimanche, pourquoi fallait-il que je fusse toujours malade et craintive au lieu d'avoir la paix et la joie auxquelles ont droit les chrétiens? Jésus n'avait-il pas fait cette promesse: « Je vous laisse la paix; je vous donne ma paix »?
Quand on me parla de la Christian Science, je posai force questions. J'achetai dans une Salle de lecture le livre de texte, Science et Santé, par Mrs. Eddy, et j'allai chez une praticienne. Ce que j'appris dans cette première entrevue semblait trop beau pour être vrai, mais on me dit avec amour que puisque la Vérité est le bien infini, rien n'est trop beau ou trop bon. Je lus fidèlement le livre de texte et j'allai souvent chez la praticienne. Je fus complètement guérie du mal de dos et de l'affection intestinale. Plus tard la voûte de mes pieds s'affermit; peu à peu je pris confiance dans le bien et j'eus moins de crainte. Les refroidissements, l'insomnie, une entorse, de fortes migraines, des coupures et des brûlures ont aussi été guéris. Les maux de tête disparurent pendant que je suivais le cours d'instruction.
Je suis spécialement reconnaissante d'avoir eu cette instruction, et de pouvoir servir dans une église filiale. J'éprouve une profonde gratitude envers Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de Christian Science, car elle a établi L'Église Mère qui rend possibles nos conférences, les Salles de lecture, les églises filiales et toutes nos publications. Une lettre parue dans The Christian Science Journal en mai 1906, et réimprimée comme avantpropos dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, par Mrs. Eddy (p. vii), déclare: « Les actes, non les paroles, sont la vraie preuve de l'amour; et le penser juste, logique, ininterrompu — le penser intelligent, indemne de l'émotivité qui est souvent de l'égotisme — constitue un service utile, raisonnable, que tous les Scientistes Chrétiens peuvent rendre à leur Leader. »
Je suis vraiment reconnaissante envers Dieu. La Bible ne me semble plus contradictoire et j'apprends à l'aimer toujours davantage. Quelle bénédiction de savoir que nous ne pouvons être séparés de Dieu et que le Christ est toujours avec nous! Notre Conducteur, Jésus le Christ, a dit: « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira. »
Rock Island (Illinois), États-Unis.