Dans I Chroniques, nous lisons ceci: « Célébrez l'Éternel; invoquez son nom; faites connaître parmi les nations ses grandes œuvres! » Quoique j'aie parfois exprimé ma reconnaissance aux réunions de témoignages du mercredi soir, je n'ai pas encore fait connaître « ses grandes œuvres » par le canal des périodiques. J'ai reçu par la Christian Science Nom donné par Mary Baker Eddy à sa découverte. (Se prononce Kris'tienn Sa'ïennce.) La traduction littérale de ces deux mots serait Science Chrétienne. tant de bienfaits et de guérisons que j'ai peine à choisir.
Ma première guérison concernait l'habitude de fumer. Grâce à la lecture du livre de texte, Science et Santé, par Mrs. Eddy, je pris le tabac en dégoût. Il fallut un peu plus longtemps pour que dans mon cas la boisson perde son attrait. Dans mon ignorance je croyais y voir un don de Dieu, et je pensais qu'on peut user de toute chose sans en abuser. Je fis part de cette opinion à une praticienne, qui la rectifia bien vite en m'indiquant le passage de Miscellaneous Writings (pp. 288, 289) où Mrs. Eddy parle de l'alcool. Quoique mon penchant pour les spiritueux eût presque causé la ruine de notre foyer, je fus guéri instantanément.
Parmi mes guérisons, je citerai deux cas où je m'étais déchiré un tendon à la jambe; un poignet foulé, une côte fracturée, des maux de dents, des rhumes, l'emportement et d'autres défauts ont été guéris; mais la victoire sur les difficultés pécuniaires fut encore plus remarquable.
Depuis trente ans j'étais endetté — pas toujours envers la même personne, car je faisais un trou pour en boucher un autre. Quand mes créanciers s'impatientaient je demandais de l'aide à un praticien et pour le moment la situation s'améliorait. Mais le mieux était superficiel, et je ne trouvais « point de paix. »
Finalement je rentrai en moi-même et j'eus recours à une praticienne pour trouver la guérison complète. Un grand travail fut accompli et bien des erreurs furent démasquées. Peu de temps après, une lettre venue de l'étranger m'informa qu'un ancien ami était décédé et m'avait légué la moitié de son petit domaine. Je crus alors que le travail était fait, que j'étais au bout de mes peines, et je me reposai pour ainsi dire sur mes lauriers. Mais j'avais tort. L'argent que j'attendais ne vint pas, le domaine n'arrivait pas à se vendre. Il y eut une offre, j'y donnai mon consentement par télégramme, mais je ne reçus point d'argent.
Il vint un jour où je compris enfin qu'il ne me fallait pas compter sur autrui mais me mettre sérieusement au travail. Ce message me parvint (Science et Santé, p. 539): « Il est impossible que Dieu ait jamais communiqué un élément de mal, et l'homme ne possède rien qui ne lui vienne de Dieu. » Je savais qu'une dette est sans aucun doute « un élément de mal » et ne vient pas de Dieu. J'approfondis cette pensée et je me l'assimilai un certain samedi soir. Jusqu'alors les lettres arrivant de l'étranger m'étaient toujours parvenues le jeudi. Ce samedi-là, ayant achevé mon travail quant à ce problème, je trouvai dans le vestibule une lettre écrite par l'exécuteur testamentaire de feu mon ami; elle contenait un chèque de mille livres sterling, le premier versement de ce qu'un acheteur avait payé pour le domaine. Cette somme me permit de régler toutes mes dettes, et je n'en ai plus jamais contracté.
Il y a quelques années, je dus prendre ma retraite parce que j'avais atteint ce qu'on nomme la limite d'âge. Je fus tenté de craindre que ma pension ne s'avère insuffisante. Je chassai cette tentation en sachant que, comme le dit notre Leader (ibid., p. 494): « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours; » et j'ai constaté qu'il est amplement pourvu à tous mes besoins.
Touchant ces bienfaits et beaucoup d'autres, touchant la Christian Science, Mary Baker Eddy qui l'a découverte et fondée, je rends grâce à Dieu.
Billingshurst (Sussex), Angleterre.
C'est avec joie que je confirme le témoignage de mon mari. Je suis également très reconnaissante des innombrables bénédictions reçues depuis que nous avons appris les vérités de la Christian Science. Chacun de nos nombreux problèmes a pu être résolu par la fidèle mise en pratique de ce qu'elle enseigne. Nous ne saurions être assez reconnaissants en ce qui concerne notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy, et sa vie riche en inspiration.