Un des plus beaux noms qui désignent Dieu, c’est l’Amour. Le Scientiste Chrétien marche vers ce but: comprendre et refléter la puissance, la beauté radieuse de l’Amour qui peut unir dans une même pensée tous les peuples répartis sur la surface de la terre — mettre fin aux conflits, révéler l’omniprésence et l’omnipotence de l’harmonie universelle.
Il n’y a guère de terme qui ait été plus souvent mésusé, pris à contresens, dénaturé, que le mot « amour. » Maintes fois on lui donne un sens absolument contraire à sa vraie signification. Si nous comprenons la Science Chrétienne, nous en arrivons à connaître l’Amour dans sa pureté, sa beauté, sa force primitives. Nous apprenons que l’Amour ne dépend pas des sens, mais représente le divin Principe; qu’il est personnel mais universel, généreux, immuable, s’exprimant par une loi constante. L’Amour est intelligent et n’a jamais rien de commun avec le mesmérisme.
A la page 19 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy déclare: « Jésus aida à réconcilier l’homme avec Dieu en donnant à l’homme un sens plus vrai de l’Amour le Principe divin des enseignements de Jésus, et ce sens plus vrai de l’Amour rachète l’homme de la loi de la matière, du péché et de la mort par la loi de l’Esprit, — la loi de l’Amour divin. » Voici les importantes questions qui se posent: Quel est ce « sens plus vrai de l’Amour »? En quoi diffère-t-il du sens personnel de l’amour, dont le dévouement va parfois jusqu’au sacrifice, mais dont les efforts n’arrivent pas à sauver autrui? La réponse, nous la trouvons dans une lettre de saint Jean, qui dit: « Il n’y a point de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte. » Voici la grande différence — « il n’y a point de crainte dans l’amour. » Le sens humain de l’amour, tenant l’homme pour matériel et croyant qu’il peut pécher, souffrir, mourir, a beaucoup de crainte concernant ceux qui lui sont chers. Plus l’amour est grand, plus la crainte augmente. Mais l’Amour divin, sachant que l’homme est spirituel, « bannit la crainte » — émotion causée par la croyance selon quoi la vie serait dans la matière et en dépendrait.
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