L’apotre Paul voyait clairement l’inséparable unité qui subsiste entre Dieu et l’homme, entre le Principe et son idée, car il écrivait aux Romains: « Je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni les cimes, ni les abîmes, ni quoi que ce soit dans la création, rien ne pourra nous séparer de l’amour que Dieu nosu a témoigné. » Étant donné les conditions actuelles, une foule de personnes et de familles sont aux prises avec le problème de la séparation. Des hommes et des femmes tendrement aimés sont partis pour les régions lointaines où ils accomplissent certaines tâches fécondes en périls, en responsabilités. Les subtiles insinuations de l’erreur suscitent dans la pensée la crainte, l’incertitude, l’anxiété. L’on comprend sans peine que cette disposition d’esprit fait tort au disciple qui laisse entrer chez soi ces croyances erronées. Le Scientiste Chrétien sincère devrait envisager ce problème avec intelligence, même si ce n’est pas une chose qui le touche personnellement.
Nous désirons vaincre la crainte concernant nos amis exposés au péril dans des régions lointaines; or cette démonstration nécessite un changement de pensée. L’homme de Dieu existe dans le royaume spirituel de la sécurité où ne se trouvent ni danger ni destruction. Il est toujours protégé par la sollicitude de l’Entendement divin. Ainsi lorsqu’une tâche nous incombe, nous pouvons l’accomplir avec l’assurance qu’un Père sage et plein d’amour nous garde, nous conduit.
Quand les ennemis de Jésus voulurent lui faire violence, il passa tranquillement au milieu de la foule qui ne put le voir ou le saisir; nous pouvons aujourd’hui revendiquer la même immunité contre les menaces du mal.
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