La Science Chrétienne ne peut se concilier avec l’usage du tabac ou de l’alcool. Ces mauvaises habitudes, qui marchent souvent de pair, entravèrent pendant bien des années mes progrès en Science. Je restais attaché au livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy (une personne qui m’était très chère me l’avait donné dix ans plus tôt); néanmoins je dois dire qu’au début j’admirais sa belle reliure plus encore que son message. Mais avec le temps les pages bienfaisantes agirent comme une épée à deux tranchants; elles atteignirent jusqu’à la division « des jointures et des moelles, » elles me firent voir que fumer obscurcissait ma conscience de la Vérité, et que boire avec des amis n’améliorait pas une vie singulièrement stérile. Tout d’abord j’obéis à l’erreur qui murmurait: « Vas-y doucement, ne renonce à ces choses que peu à peu, » et j’oscillai comme un pendule, sans beaucoup progresser. Aussi j’affirme et je répète: La seule méthode est la prohibition totale, une confiance sans réserve dans la Vérité. Tout le reste est vanité, poursuite du vent.
Cette guérison, qui finit par se produire, fut un grand progrès. M’attendant à l’abondance du bien, et voyant chez moi comme chez les autres l’homme parfait, j’entrepris la lutte pour arriver sur les hauteurs. L’hypertonie artérielle que je craignais fut guérie par cette ligne d’un cantique que j’aime beaucoup: « Unis dans la jeunesse éternelle du cœur; » et depuis lors bien d’autres plaintes humaines ont été réduites au silence. Je trébuche souvent, mais je me relève et me trouve chaque fois un peu plus loin sur la route, grâce à la Science Chrétienne et à de nombreux Scientistes pleins d’amour.— Carlisle (Cumberland), Angleterre.
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