Lorsque j’entendis parler de la Science Chrétienne, j’étais à l’étranger et me sentais très isolée. J’avais résolu d’aller à une église pour faire des connaissances, et précisément la veille de ce jour je reçus par la poste une Christian Science Sentinel. Je la lus et la montrai à mon mari, qui me dit qu’une de ses connaissances l’avait envoyée en nous invitant à fréquenter son église, qui était une Église du Christ, Scientiste. Nous y allâmes et les cultes nous plurent. Nos enfants, alors tout jeunes, entrèrent à l’école du dimanche, qu’ils ont dès lors fréquentée régulièrement. Nous avons ainsi reçu maintes bénédictions dont je désire faire part.
Mon petit garçon avait une hernie. Cela m’inspirait beaucoup de crainte, mais je n’en parlais à personne. Au bout de quelques années l’hernie était devenue beaucoup plus grosse. Une certaine nuit je ne pus m’endormir parce que je pensais à ce mal. Je me mis à lire Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, mais je ne pus me débarrasser de la crainte. Je priai avec ferveur pour être guidée et presque immédiatement cette pensée me vint: si nul autre que moi ne connaît la chose et que Dieu ne puisse la connaître, je suis seule à croire que mon fils ait une hernie. Trois mois s’écoulèrent, pendant lesquels je baignai moi-même l’enfant, mais je ne pensai plus à son mal jusqu’au jour où j’en remarquai la disparition complète.
Cet enfant aimait beaucoup les animaux; chaque jour il attendait la voiture du boulanger qui passait par notre rue. Elle était tirée par un beau cheval très doux; mais un jour le livreur, qui était de l’autre côté de la rue et ne voyait pas l’enfant, donna le signal du départ. Au moment où le cheval se mettait en marche, notre fils tomba du trottoir et la roue de la voiture passa sur sa jambe. Quand le livreur apprit ce qui était arrivé, il vint chez nous pour demander des nouvelles. Moi-même je n’avais entendu parler de rien; je dis au livreur de continuer sa tournée et je m’attachai au fait que dans l’Entendement divin il n’y a pas d’accidents. J’envoyai chercher notre fils qui jouait à quelque distance avec des camarades. Je constatai que sa jambe n’avait pas même une égratignure. Cette preuve de la protection que donne l’Amour divin fut un sujet de grande reconnaissance. Le jeune garçon a maintenant dix-sept ans et jamais il n’a pris de remèdes.
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