A Notre époque comme à celle de Jésus, beaucoup se sont tournés vers Dieu pour être guéris de leurs maux après que toutes les autres méthodes avaient échoué; ils ont trouvé dans la Science Chrétienne le soulagement, la délivrance, et la liberté d'action qu'apporte la santé. Mais le chercheur sincère ne se contente pas d'un sens de bien-être purement physique. Il désire connaître le pouvoir qui l'a guéri, comprendre la nature de Dieu, de l'Amour divin.
A la première page de Miscellaneous Writings, Mary Baker Eddy déclare: « L'humilité est le marchepied qui mène à une plus haute perception de la Divinité. » Pour une personne qui n'avait vu dans l'humilité qu'un signe de faiblesse, cet exposé parut d'abord surprenant. Elle ne s'était pas rendu compte que Jésus de Nazareth était puissant parce qu'il était très humble. Certains croient que l'humilité marche de pair avec l'abaissement, que si l'on est humble on s'expose au mépris ou à l'injustice. N'est-ce pas là un faux concept de l'humilité? Celui qui est vraiment humble se soumet non pas aux personnes, mais à Dieu seul. Reconnaître humblement l'unicité et la totalité divines permet de reconnaître aussi que l'homme réel, qui reflète Dieu, est parfait, accompli en tout point.
En lisant ce qui fait suite au texte précité, le disciple entreverra peut- être pour la première fois comment on devient vraiment humble. Mrs. Eddy écrit: « Aux cendres du moi en désagrégation, le sens qui s'élève emprunte des formes nouvelles, une flamme extraordinaire, et renonce au monde. La douceur rehausse les attributs immortels, car elle enlève la poussière qui les ternissait. »
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