Notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, écrit à la première page de Science et Santé: « La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu, — une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même. » En outre, à la page vii de la Préface, elle dit: « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini et qui en font leur soutien, aujourd'hui est gros de bienfaits. » Je tiens à dire tout le bien que m'a fait la vérité exprimée dans ces passages.
Il y a plus de vingt ans, j'eus le privilège de fréquenter pendant environ un an l'École du dimanche Scientiste Chrétienne, mais par la suite je me détournai complètement de la Science. Après m'être adonné aux plaisirs matériels et avoir beaucoup souffert, je dus subir plusieurs opérations; finalement je devins esclave de la boisson, et je fus traité dans plusieurs établissements particuliers. Un médecin me dit que j'étais incurable et que je ne pouvais espérer que quelques périodes d'abstinence. Comme je me trouvais alors loin de chez moi, il me conseilla de prendre le train, de rentrer et de passer six mois dans un sanatorium pour raffermir ma santé, mais il ajouta qu'une guérison complète était impossible.
Malgré l'avis du médecin et de mes amis, je partis en auto. Après avoir conduit quelque trente-cinq kilomètres, j'éprouvai une telle angoisse mentale et physique que je m'arrêtai au bord d'une rivière; j'envisageai avec découragement l'avenir. Soudain, quelques vérités apprises à l'École du dimanche Scientiste Chrétienne me revinrent à l'esprit et j'eus une lueur d'espoir. Je me souvins que le moniteur nous avait expliqué un jour que « la détresse de l'homme est l'opportunité de Dieu. » Ensuite je pensai: « Toutes choses sont possibles à Dieu. » Je me rappelai l'oraison dominicale et une partie de « l'exposé scientifique de l'être, » donné à la page 468 de Science et Santé. Jamais je n'oublierai cet instant où j'eus la sereine conviction que Dieu avait entendu ma prière et que le Consolateur était avec moi. Ce jour-là je couvris environ six cent cinquante kilomètres, glorifiant Dieu, chantant des cantiques et répétant l'oraison dominicale.
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