Le cœur plein de joie et de gratitude, je désire relater quelques-unes des nombreuses bénédictions que l'étude de la Science Chrétienne m'a apportées.
Ce ne fut pas la maladie qui me poussa vers la Science. Depuis des années j'en entendais parler, mais ce qu'on m'en disait me semblait alors très étrange. J'appris un jour qu'une de mes amies — malade depuis des années et soignée sans résultat par divers médecins — avait demandé de l'aide en Science Chrétienne. Je m'écriai: « Eh bien! si elle guérit, il faudra que moi aussi j'étudie la Science Chrétienne! » Elle se remit et je tins parole.
La religion dans laquelle j'avais été élevée ne m'avait jamais satisfaite; il y manquait quelque chose, me semblait-il. Bien des questions restaient sans réponse, par exemple: Comment un Dieu tout-puissant et plein d'amour permet-Il tant de souffrances dans le monde? Dès que j'eus lu quelques articles sur la Science Chrétienne, que l'amie en question m'avait prêtés, je compris que cette Science était exactement ce que je cherchais. Toutes mes questions trouvaient leur réponse. Je vis qu'en fait Dieu n'a aucune connaissance du mal, car c'est Lui qui a tout créé et Sa création est bonne.
Je lus avec ardeur, priant Dieu de m'accorder plus de compréhension, plus de lumière touchant ce nouvel univers de la Vérité qui s'épanouissait devant moi. Il n'y avait guère plus d'un mois que j'étudiais ainsi lorsque j'eus ma première guérison. J'avais des douleurs rhumatismales à l'épaule et je souffrais beaucoup, surtout la nuit. Alors je pensai: Pourquoi n'appliquerais-je pas maintenant ce que j'ai appris en Science Chrétienne? Je verrai si cela m'aide. Je cherchai à comprendre l'irréalité de la souffrance, à savoir que je n'avais pas à m'y soumettre, que je pouvais me révolter contre cette erreur avec la force même que Dieu, la Vérité, donne toujours à Ses enfants. Un verset de la Bible (II Chroniques 16:9) me vint clairement à la pensée: « L'Éternel promène ses regards sur toute la terre pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui. »
Après que j'eus déclaré ceci et d'autres vérités pendant un bon quart d'heure, la douleur cessa et je m'endormis. Le lendemain matin, je ressentis encore quelque raideur, mais au cours de la journée cette gêne disparut. Les mots sont insuffisants pour exprimer la joie et la gratitude que j'éprouvai, — non pas tant à cause de la douleur surmontée, mais parce que ma faible compréhension m'avait permis de voir si clairement la présence de mon Père-Mère Dieu que la guérison s'était produite.
A peu près à la même époque, je jetai une bouteille d'acide chlorhydrique: il y avait dix ans que sur l'ordre du médecin, j'en prenais quelques gouttes avant chaque repas. Je vis clairement que l'homme est spirituel et non pas matériel, et que dans la parfaite création divine rien de ce dont l'homme a besoin ne peut lui manquer. Lorsqu'une erreur quelconque, telle qu'un refroidissement, a essayé de se manifester, la vérité concernant la présence continuelle de Dieu a suffi pour la faire disparaître avant qu'elle me cause aucune gêne. De même, un abcès à la mâchoire qui, d'après le dentiste, nécessitait une perforation de l'os, fut guéri quand je compris spirituellement le néant de cette manifestation.
Il y a maintenant cinq ans que j'étudie cette merveilleuse Science, et mon humble et sincère prière est de la bien saisir, de la comprendre toujours davantage, afin que dans ma vie journalière et dans mes rapports avec mes semblables je puisse démontrer son pouvoir spirituel. Au cours de ces années ma vie a été remplie de joie et d'harmonie. Les paroles me manquent pour exprimer la profonde gratitude que j'éprouve à l'égard de la Science Chrétienne, qui m'a tant donné.
Saltsjö-Dufnäs, Suède.
