C'est le cœur rempli de gratitude que je donne mon témoignage.
Il y a vingt-cinq ans, lorsque la Science Chrétienne me fut présentée, j'eus une guérison instantanée de la maladie de Basedow, après que le spécialiste qui m'avait opéré par deux fois eut déclaré qu'il ne me restait que peu d'années à vivre.
Quoique pendant des années je me fusse vivement intéressé à la Bible et aux œuvres de notre chère Leader, Mrs. Eddy, je retombai dans un état où, malgré la lecture journalière de la Leçon-Sermon à l'aide du Livret Trimestriel, je sentais que je ne lisais que des mots et que la leçon était pour moi vide de sens. J'ouvris ainsi la porte aux pensées erronées. Étant de ce fait sans défense, sans appui, je n'eus pas la force morale de déclarer l'omnipotence et l'omniprésence de Dieu lorsque me trouvant seul à Londres, en février 1937, je tombai malade. Mon grand désir était de ne pas avoir de médecin et d'être auprès de ma femme, qui par sa claire compréhension de la Vérité m'avait toujours apporté un grand réconfort. Je souffrais d'arthrite rhumatismale.
La dame qui dirigeait la pension de famille où j'allai rejoindre les miens à Amsterdam, était une ancienne infirmière. Après avoir jeté un coup d'œil sur moi, elle fit entendre à ma femme qu'il vaudrait mieux me placer immédiatement dans un hôpital. Tant que je serais chez elle, elle ne voulait pas que je sois traité en Science Chrétienne par le dévoué praticien qui, avec beaucoup de bonté, avait consenti à m'aider. Fort heureusement, de bons amis offrirent de nous loger; mais comme ils n'étaient pas Scientistes, au bout de quelque temps la responsabilité d'avoir chez eux un malade sans médecin leur parut trop grande. Ils essayèrent de toutes façons de persuader à ma femme qu'elle devrait faire venir un docteur. Cependant, elle leur affirma que je m'y opposerais si j'étais à même de prendre une décision. Ils consentirent alors à ce que je sois traité uniquement en Science Chrétienne. Pourtant, une semaine plus tard, ils lui demandèrent ou bien de leur donner une déclaration écrite assumant toute responsabilité, ou bien d'appeler le médecin. Cet après-midi là, ma femme alla prendre l'air un moment, et lorsqu'elle revint, pour la première fois il y avait un mieux visible dans mon état.
La guérison complète ne fut pas du tout rapide, mais le praticien vint me voir chaque jour et patiemment me fit comprendre que Dieu est Amour. Je vis alors qu'en essayant de refléter l'Amour, il nous faut purifier notre conscience de la haine, de la vengeance, du contentement de soi, et d'autres mauvaises pensées qui entravent notre avancement spirituel. Le praticien me fit également comprendre que Dieu n'exige pas la condamnation ou le mépris de soi-même, mais la régénération et la volonté de bien faire.
Je n'oublierai jamais le moment où ma fervente prière fut exaucée. Alors qu'un instant auparavant je ne pouvais bouger un membre, soudain je pus me tenir debout et faire quelques pas.
Depuis lors j'ai dû beaucoup apprendre, et ce ne fut que quelque temps après mon retour à Rio de Janeior que les derniers symptômes de ce mal disparurent pour toujours.
Je ne saurais être assez reconnaissant envers le patient et dévoué praticien d'Amsterdam, qui m'aida à comprendre la Vérité et l'Amour; envers l'excellente garde-malade Scientiste, qui en termes simples ou par le chant d'un de nos cantiques sut me soutenir dans le sentier de la compréhension; envers notre révérée Leader, Mrs. Eddy, qui nous donna Science et Santé et instaura les Leçons-Sermons, grâce auxquelles nous apprenons à protéger notre pensée.
Depuis ces épreuves, j'ai eu une autre guérison aussi inattendue qu'instantanée. Il y avait des années que je souffrais d'une hernie dont j'avais été opéré, mais qui avait reparu au bout de peu de temps. Par moments, je perdais tout espoir; je demandai souvent de l'aide à un praticien, mais sans résultat, parce que je n'avançais pas moi-même dans la compréhension de la Vérité. Depuis ma complète guérison de l'arthrite, je n'avais pour ainsi dire plus pensé à cette hernie, infirmité de longue date. Je m'adonnais à l'étude journalière des Leçons et j'essayais de témoigner ma reconnaissance à Dieu en agissant bien chaque jour. Tout récemment, en faisant un exercice que j'évitais depuis des années, je m'aperçus tout à coup que j'étais normal.
Je remercie notre Père-Mère Dieu et le Christ Jésus, le Conducteur, pour toutes ces grandes bénédictions, et pour les innombrables bienfaits que la Vérité apporte à ma famille, à l'humanité et à moi-même.
Rio de Janeiro, Brésil, Amérique du Sud.
