Pouvoir rendre grâces de tous les bienfaits que je dois à la Science Chrétienne, ce m'est une véritable joie.
Pendant l'été 1934, quand ma chère mère passa, j'étais si affaiblie physiquement et mentalement que je ne me sentais plus le courage de vivre. Mais « la détresse de l'homme est l'opportunité de Dieu, » comme j'en eus bientôt la preuve. Une amie m'envoya chez une praticienne de la Science Chrétienne. Je connaissais déjà depuis quelque temps cette belle religion, mais je ne l'avais jamais bien comprise parce que je ne m'étais attachée qu'à la lettre. Au début, l'angoisse mentale et les douleurs névralgiques semblaient vouloir m'empêcher d'entreprendre l'étude du livre de texte Scientiste Chrétien. Mais au bout d'un certain temps, je ressentis tout à coup un grand calme. J'en fus moi-même surprise, et je me mis à étudier sérieusement. A cette époque notre bébé vint au monde — un petit garçon en bonne santé.
Jusqu'alors j'avais suivi régulièrement les réunions du mercredi soir et les cultes du dimanche, et je pensais ne pouvoir m'en passer. Mais le bébé et le reste de ma famille avaient besoin de moi, et il me fallait remplir ma tâche. Comme nous habitons hors de ville, je ne pouvais plus fréquenter l'église; alors j'eus de nouveau des souffrances mentales et les névralgies reparurent. Mais au milieu de toutes mes fausses croyances et de ces ténèbres, je compris peu à peu qu'aller à l'église n'est pas tout; que nous célébrons le culte dans notre cœur et qu'il nous faut premièrement remplir de notre mieux le poste où nous nous trouvons. Pleine de joie, je pus chaque jour voir à nouveau ce que l'Amour divin nous réserve — la santé, le bonheur et l'harmonie. Ma tâche me devint sacrée et mes souffrances mentales se changèrent en joie. Je devins plus calme, les névralgies disparurent. Je sus que Dieu est vraiment ma Vie. Elles devinrent pour moi une réalité ces paroles — fragment d'une lettre adressée à Mary Baker Eddy et reproduite dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 352 — que j'avais souvent lues dans une vitrine placée devant l'église: « La vraie reconnaissance se prouve par une vie meilleure. »
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