Pendant la guerre mondiale, je servis dans une armée de l'Europe centrale; et comme j'étais de cœur un pacifiste, cela me déprima beaucoup de voir la cruauté, le malheur et les souffrances qu'entraînait la guerre. Mon ancienne religion ne résolvait rien et ne m'apportait aucune consolation. En attendant je souffrais d'extrême nervosité, de mélancolie, de troubles digestifs aigus, d'une maladie du foie et de confusion mentale. Je perdis ma confiance dans le bien et dans l'avenir, mais je sentais pourtant qu'il devait y avoir un Dieu qui aide les humains. J'essayai toutes sortes de remèdes, des toniques, des stimulants; je consultai plusieurs médecins, mais aucun changement ne se produisit dans mon état.
Il y a quinze ans, j'allai aux États-Unis; là-bas et plus tard en Europe, les maux déjà mentionnés me firent souffrir pendant sept ans et me réduisirent au désespoir. A New-York, il y a huit ans, un ami me donna Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, en disant que la lecture de ce livre m'aiderait. A cette époque, j'ignorais complètement ce qu'était la Science Chrétienne, mais je lus le livre et je fus guéri — je ne m'en rappelle pas le moment exact, car la guérison vint très doucement. Toutes mes souffrances disparurent. Plus tard, quand j'étudiai réellement la Science Chrétienne, ma joie et mon bonheur commencèrent à s'accroître.
L'année suivante, j'allai dans mon pays natal, la Hongrie; j'y retrouvai ma mère, alors très malade et abandonnée par les docteurs. Je lui traduisis certaines parties du livre de texte Scientiste Chrétien, et sa guérison prit environ cinq semaines. Pendant mon séjour en Hongrie, dans plusieurs cas différents j'appliquai l'admirable vérité qui produisit ses effets. M'étant rendu à Berlin, j'y contractai l'influenza. Je demandai de l'aide en Science Chrétienne et un seul traitement à distance me guérit.
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