C'est pour moi un devoir d'exprimer ici ma profonde gratitude touchant les nombreuses bénédictions reçues grâce à la Science Chrétienne; de jour en jour j'apprends à voir plus clairement la grande valeur de cette Science.
Au printemps 1928, des amis attirèrent mon attention sur la Science Chrétienne, alors que je venais de passer plus de quinze mois tantôt à l'hôpital, tantôt étendue sur une chaise-longue à la maison. J'avais en effet quelque chose de grave au genou et au poumon; les glandes, les nerfs et cœtera étaient aussi malades. Mon état d'esprit était indescriptible, car il y avait encore d'autres problèmes difficiles auxquels je ne voyais pas d'issue; et je ne savais pas à quoi servait ma vie. Dans cette grande détresse, nous reçumes un Héraut de la Science Chrétienne (édition allemande). En lisant des témoignages de guérison, je retrouvai le courage et l'espoir, et péniblement je me rendis chez une praticienne. Avec amour elle m'aida à comprendre Dieu, l'homme, l'être véritable. Je mis alors toute ma confiance en Dieu seul. Jetant dans le poêle tous mes remèdes ainsi que mes médicaments homéopathiques, je m'absorbai dans le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy; j'assistai aux cultes et j'entrepris l'étude des Leçons-Sermons que donne le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne.
Mon état d'esprit se modifia dans la mesure où j'appris à croire et à comprendre que Dieu est Amour, qu'Il est notre aide et notre protection toujours présentes; qu'au lieu d'être matériel, l'homme vit dans l'Entendement divin. Mon état physique s'améliora proportionnellement, de sorte qu'au bout de trois mois je pouvais de nouveau travailler à la maison. En juin 1929, j'eus la preuve de ma guérison complète: une parente et moi, nous fîmes alors une tournée de quatre semaines dans les Alpes, et nous entreprîmes notamment une ascension qui dura plusieurs jours, montant à 3 770 mètres d'altitude avec un guide auquel nous étions liées par une corde. J'accomplis facilement ces grandes courses, dans la joie et la gratitude que m'inspirait le rétablissement de ma santé.
Puis vint une période de recherches et d'efforts sérieux. Il me fallut souvent lutter pour parvenir à l'état d'esprit où l'homme est le témoin de la Vérité et de l'Amour; où comme enfant de Dieu, il demeure dans l'amour sans bornes de Père-Mère Dieu. Je dus apprendre la vérité de ces paroles écrites par Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 10): « Chercher ne suffit pas. Il faut lutter pour entrer. »
Quel amour, quelle patience m'ont témoignés les Scientistes Chrétiens aux heures qui me paraissaient spécialement difficiles, jusqu'à ce que je fusse davantage consciente du divin Principe et de ses directions infaillibles! Malgré l'opposition de l'entendement mortel, l'un après l'autre les problèmes se sont résolus et sont rentrés dans le néant.
Je dois rendre grâces au sujet de plusieurs preuves de guérison, les unes lentes, d'autres rapides, tantôt chez moi, tantôt dans ma parenté ou mon entourage. Il y a eu par exemple des guérisons dans les cas suivants: inflammations, vilaines piqûres d'abeilles, inflammation des reins apparemment très grave mais guérie en deux jours, mauvaise entorse avec épanchement de sang guérie en quatre jours. Un ébranlement du cerveau aggravé par une blessure qui saignait beaucoup fut si bien guéri en quelques minutes que l'on se remit tout de suite à laver les escaliers, et la plaie se ferma. Dans ce cas l'omniprésence de Dieu, de Son grand amour, se fit admirablement sentir à toutes les personnes en cause. On reconnut que nous sommes indissolublement unis à Dieu et que l'homme reflète la perfection divine.
Pour moi les beaux cultes de la Science Chrétienne, les conférences qui nous éclairent et stimulent sont riches en bénédictions. Les admirables cantiques de notre Hymnaire apportent le réconfort et la guérison. Je suis reconnaissante de ce que nous offrent les Salles de lecture, où l'on peut étudier tranquillement. Je suis heureuse d'être membre de L'Église Mère, d'avoir suivi le d'instruction qui m'a fait progresser et de prendre part à l'activité d'une église filiale dont je suis membre. Au cours des années, j'ai appris à reconnaître avec gratitude que donner et travailler pour Dieu est ce qui nous vaut les plus riches bénédictions. « Il sait toutes choses et récompense selon les motifs, non selon les paroles » (Science et Santé, p. 15). Pourrons-nous jamais être assez reconnaissants envers Dieu?
Schweidnitz (Silésie), Allemagne.
