Sans doute le Psalmiste avait entrevu le grand fait que le bien est en Dieu, a sa source en Dieu; il avait aussi reconnu l'insuffisance totale de la matérialité, qui ne peut donner à l'humanité ce dont elle a besoin — le contentement qu'apporte le vrai sens de l'intelligence, de la santé, de la paix, du bonheur et de la vie. A la fin du psaume dix-sept, écrit sous forme de prière adressée à Dieu, le Psalmiste déclare: « Mais moi, grâce à ma droiture, je pourrai voir ta face. A mon réveil je me rassasierai de ta vue. » Le Christ Jésus parle d'une manière encore plus formelle et directe lorsque dans le sermon sur la montagne, il met ses auditeurs en garde contre la poursuite des biens matériels et contre la tendance à se mettre en souci, à se préoccuper du corps humain. Puis il donne cet avis spirituel et positif: « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, » en y ajoutant la promesse qu'alors nous recevrons toutes les choses nécessaires.
Le Maître ne se contentait pas de donner ces conseils chrétiennement scientifiques: par l'expérience et la démonstration, il prouvait que chercher premièrement, dans son penser et son vivre, le royaume ou le gouvernement de Dieu, de la Vérité, représente une chose pratique. Parce que l'Entendement divin gouvernait littéralement ses mobiles et ses désirs, ses pensées et ses actes, le Christ Jésus pouvait appliquer l'irrésistible loi toujours opérante de l'Amour et de la Vie pour subvenir aux besoins des hommes, qu'il s'agît de santé, de nourriture, d'impôts, de liberté ou de protection. Il savait qu'il faut au genre humain tout autre chose que se l'imaginent les hommes ignorant la réalité spirituelle; Jésus envisageait les causes mentales, tandis que ceux dont la pensée est matérielle regardent la matière comme étant la cause et l'effet; acceptant cette fausse supposition, ils agissent en conséquence, ce qui les limite et les fait souffrir.
Après avoir découvert la Science sur laquelle se fondaient les admirables guérisons spirituelles et les œuvres rédemptrices du Christ Jésus, Mary Baker Eddy vérifia sa découverte par des démonstrations; puis elle communiqua au monde ce qui lui avait été révélé. Elle écrivit Science et Santé avec la Clef des Écritures, livre qui donne aux chercheurs la connaissance exacte du divin Principe et la compréhension spirituelle permettant de résoudre les problèmes que présentent la santé, les affaires, les rapports avec autrui. Science et Santé corrobore les conseils du Christ Jésus dans le sermon sur la montagne; c'est ainsi qu'à la page 4, l'auteur nous dit: « Ce dont nous avons le plus besoin, c'est de la prière du désir fervent de croître en grâce, prière exprimée par la patience, l'humilité, l'amour et les bonnes œuvres. » Certes l'amour, la patience et les bonnes œuvres indiquent le royaume de Dieu, le gouvernement du divin Principe dans la conscience humaine; or c'est là ce que notre sage Maître nous engageait à chercher par-dessus tout.
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