Il y a nombre d'années que j'entendis un oculiste bien connu dans le Centre-Ouest me dire ces paroles qui résonnaient encore à mes oreilles quand je quittai son cabinet: « Je vous ai donné les verres qui conviennent le mieux possible à la condition actuelle de vos yeux; combien de temps vous pourrez les garder, personne ne peut vous le garantir; il faudra les changer fréquemment contre des verres toujours plus forts, et peut-être qu'à la longue tous seront insuffisants. » La crainte et les tristes pressentiments envahirent ma conscience à tel point que ces nouvelles lunettes me procurèrent seulement des douleurs et me firent voir trouble.
Le même soir j'assistai à une réunion de témoignages de la Science Chrétienne. J'y étais déjà souvent allé avec ma mère, qui avait été guérie d'un mal d'estomac; mais je n'avais jamais fait bien attention à ce qu'on y disait. Le premier témoignage fut celui d'un homme qui déclara: « Pendant nombre d'années je portai des lunettes. On les changeait souvent, mais elles ne donnaient jamais satisfaction. Finalement j'entrai comme par hasard dans une église Scientiste Chrétienne; les cultes me plurent, je me fis traiter par un praticien, et je fus guéri. Ceci remonte à bien des années, mais ma vue est toujours bonne et je n'ai pas besoin de lunettes. » Étant donné ma condition mentale, ces paroles contenaient pour moi de précieuses promesses. Le lendemain matin j'allai trouver une praticienne. La guérison ne fut point rapide ou facile: les fausses notions acquises pendant des années touchant la vision, la vue, les yeux, les nerfs, les muscles, jointe au fardeau des lois matérielles qui me paraissaient vraies, inévitables,— tout cela prolongea quelque temps mon esclavage. Pour finir j'obtins la compréhension correcte en étudiant les ouvrages de notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy. A l'aide des Concordances, j'étudiai tous les passages en rapport avec mon cas. Je remarquai que ma vue s'éclaircissait dans la mesure où j'entretenais des pensées ayant pour base les faits spirituels. Finalement ma vue devint satisfaisante lorsque je saisis la vérité de cette déclaration (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 379): « C'est dans l'Entendement que gît la vraie juridiction du monde, régissant tout effet et reconnaissant que toute causation est du domaine de l'Entendement divin. »
Outre cette guérison et beaucoup d'autres démonstrations physiques, j'ai reçu de l'aide dans mes affaires, et j'en suis très reconnaissant; les idées spirituelles ont pu être appliquées pratiquement et avec succès à la solution de problèmes complexes.
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