En donnant mon témoignage, j'éprouve une profonde gratitude pour la Science Chrétienne, dont le pouvoir guérit et régénère.
Bien qu'ayant grand besoin d'être guéri, ce n'est pas pour cette raison que je me tournai vers la Science. Autrefois je pensais que son pouvoir de guérison était une illusion, peut-être même un leurre. Depuis des années, je m'éloignais graduellement de la religion, qui me semblait n'avoir pas répondu à mes besoins et à ceux du monde; au fait, j'avais presque résolu d'adopter l'agnosticisme ou l'athéisme. Mon intérêt s'éveilla lorsque j'entendis à Chicago une conférence sur la Science Chrétienne. Je fus attiré par la philosophie de cette Science, qui me parut bien supérieure à tout ce que j'avais lu précédemment. Comme résultat, la lecture de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, me procura une guérison rapide, et bientôt je n'eus plus aucun doute quant au pouvoir guérisseur de cette Science.
Pendant des mois, je lus le livre de texte, et cela seul me guérit du penchant à la boisson et de l'usage du tabac; peu après vint la guérison de troubles digestifs chroniques. Tous ces maux passaient pour incurables: c'était un héritage qui remontait à plusieurs générations, et je ne croyais pas qu'on pût y porter remède.
Dès lors la Science Chrétienne a pourvu à tous mes besoins, au triple point de vue mental, physique et pécuniaire. J'ai eu des guérisons remarquables — rhumatisme, empoisonnement du sang, fièvres. Un jour que j'aiguisais mon rasoir, le cordon du cuir à repasser cassa et la lame du rasoir s'enfonça presque entièrement dans ma main. Mon doigt resta plié, et je semblais incapable de le mouvoir; mais grâce au travail d'un praticien, la chose fut guérie, et ce doigt est redevenu aussi droit que les autres. Pendant des années, un pied et une cheville m'avaient constamment fait souffrir. Cette infirmité me gênait beaucoup, et m'empêchait de jouer comme mes compagnons; mais voici plusieurs années que je n'ai ni boité ni ressenti de douleurs.
Une des démonstrations les plus frappantes que j'aie vues en Science Chrétienne fut la guérison de mon fils qui s'était cassé les bras. Un aprèsmidi, il rentra tout bouleversé et monta les marches du perron. Un garçon qui le soutenait nous expliqua que sa bicyclette s'était brisée et qu'il avait été projeté par-dessus le guidon. Manifestement, ses deux bras étaient fracturés. Dès que je le vis, je déclarai à haute voix: « Rien n'est arrivé ou ne peut arriver à l'enfant parfait de Dieu, et il n'y a positivement aucune sensation dans la matière. » J'appelai un praticien de la Science Chrétienne qui avait travaillé pour moi. Il dit qu'il allait traiter notre fils. Sa mère et moi conduisîmes celui-ci en hâte chez un docteur qui examina ses bras; il les tira et les tordit, en demandant toujours si cela faisait mal; évidemment il n'y avait aucune douleur. Alors le docteur plaça notre fils devant un appareil à rayons X et déclara positivement que les os n'étaient pas cassés; mais il nous conseilla d'aller à l'hôpital et de faire radiographier notre enfant, ce que nous fîmes. Les radiographies montrèrent distinctement une fracture complète aux deux bras, mais on pouvait voir que les os étaient parfaitement remis. La chose s'était faite sans autre aide que celle de Dieu; nous nous étions contentés de mettre les bras en écharpe. Il n'y eut pas trace de fièvre ou d'inflammation.
C'est avec une gratitude profonde et sincère que je reconnais ma grande dette envers cette admirable femme, Mary Baker Eddy, dont la vie consacrée nous a valu la « perle d'un grand prix, » la Science Chrétienne. Je suis aussi très reconnaissant d'avoir pu suivre le cours d'instruction.
Western Springs (Illinois), États-Unis.
