Le cœur plein de joie, je désire raconter certaines expériences que j'ai eues en Science Chrétienne au cours des vingt dernières années.
Au bout de trois ans pendant lesquels je ne dormais plus, je fus bien malade des nerfs. Chaque jour j'avais des accès de mélancolie, de sorte qu'au double point de vue physique et mental je n'étais plus qu'une épave. Les docteurs qui m'avaient traité pendant les trois premiers mois ne pouvaient se prononcer sur ma maladie. On m'envoya alors à l'hôpital où l'on me mit en observation; mais au bout de quatre semaines, le médecin en chef me congédia comme incurable, en disant que j'avais le système nerveux complètement ruiné. Mon avenir paraissait bien sombre. Plus tard je consultai un spécialiste qui déclara que j'avais les nerfs très ébranlés. Du reste, il fut également incapable de m'aider, et il ne me cacha pas que je pouvais m'attendre au pire touchant ma condition mentale. Ainsi mes perspectives étaient encore plus tristes qu'auparavant.
Après avoir souffert pendant une année environ, je ne m'attendais plus à trouver de l'aide où que ce soit; mais sur le conseil d'une connaissance, j'eus recours à la Science Chrétienne et je priai une praticienne de m'aider. Après un premier traitement donné en ma présence, je rentrai chez moi plein d'inspiration et avec un sentiment de paix intérieure; une semaine plus tard, j'étais guéri de cette maladie d'une manière complète et permanente.
On entend dire parfois que la Science Chrétienne ne peut guérir la maladie physique. Le fait est que cette admirable vérité guérit de nos jours comme à l'époque de notre Maître, Jésus le Christ, et j'en suis une preuve vivante. En 1928, au cours de mon travail, je fis une chute et me fracturai l'os de la joue droite. Il en résulta que je fus incapable d'ouvrir la bouche ou de manger. Le médecin ordonna une opération immédiate, mais avant d'aller à l'hôpital, je demandai de l'aide à la même praticienne. Les docteurs de l'hôpital consultèrent sur mon cas et conclurent qu'une opération était impossible. Ils n'avaient du reste pas d'autre remède à proposer. Mais de jour en jour, par le traitement de la Science Chrétienne, l'aide de Dieu se manifestait davantage; et sans que j'eusse à subir aucune intervention matérielle, on me laissa partir le cinquième jour en me déclarant tout à fait guéri. Je pourrais raconter mainte autre guérison, mais je m'arrête ici dans l'espoir que celles dont j'ai parlé engageront d'autres personnes à entreprendre sérieusement l'étude de la Science Chrétienne.
J'éprouve une profonde reconnaissance envers Dieu; envers notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy, qui nous a montré clairement le chemin de la Vérité; et envers la praticienne qui m'a secouru.
Niederhasli (Canton de Zurich), Suisse.
