[Extrait de la Christian Science Sentinel du 2 janvier 1937]
Dans une ville de l'Ouest, une église Scientiste Chrétienne a vu croître le nombre de ses membres, tandis qu'auparavant les demandes d'admission avaient diminué pendant plusieurs années. On constata que dans le rayon de cette église filiale, bien des personnes assistaient aux cultes, aimaient la Science Chrétienne et désiraient exprimer leur reconnaissance pour les bienfaits reçus. Mais elles n'avaient pas encore cherché à devenir membres d'une église Scientiste Chrétienne parce qu'elles n'étaient pas sûres de pouvoir remplir ce qu'elles supposaient être les obligations financières d'un membre. L'organisation adopta une nouvelle méthode pour rappeler aux membres et aux candidats que soutenir financièrement l'église représente un privilège autant qu'un devoir. On leur indiqua le montant nécessaire pour couvrir les dépenses qu'occasionnaient l'activité de l'église et l'entretien de ses immeubles; on les encouragea à convenir de donner ce qu'ils pouvaient en augmentant leurs contributions quand les circonstances le permettraient. On leur dit aussi que c'était affaire non de contrainte mais de démonstration. Dès lors le nombre des demandes d'admission s'est notablement accru; les obligations financières de l'église ont été plus facilement réglées; l'activité des membres et leur progrès prouvent qu'ils sont sincères.
En général, les membres d'une filiale église ou société désirent savoir combien il faut pour financer le travail de leur organisation et peut-être amortir une redevance. Ces renseignements les aident à fixer le montant de leurs contributions. Certaines églises filiales ont coutume de présenter à leurs membres, soit à une assemblée soit par la poste, un relevé des dépenses et des engagements contractés. D'autres églises ont adopté la méthode suivante, dont elles se louent: lors d'une assemblée générale, tous les membres présents écrivent sur un bulletin individuel la somme qu'ils estiment pouvoir donner régulièrement. Ces bulletins ne sont pas signés, et on les détruit sitôt après avoir fait le total des sommes indiquées. Plusieurs autres méthodes ont été mises à l'essai pour permettre au membre non pas de s'engager formellement, mais d'indiquer ce qu'il pense pouvoir faire en faveur de l'église. L'expérience prouve qu'en général les membres versent ce qu'ils avaient prévu, et que leurs contributions deviennent joyeuses et spontanées.
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