C’est avec une profonde reconnaissance que je rends témoignage au pouvoir curatif et régénérateur de la Science Chrétienne. Dans ma jeunesse, je désirais beaucoup adopter les enseignements de l’église protestante dont je suivais les cultes; mais je dus admettre à regret que je ne pouvais comprendre Dieu; et dans l’impossibilité de saisir ce qui d’après moi devait être la base de la vie, je cessai bien vite d’avoir foi dans la religion. Ne trouvant là ni paix ni satisfaction, je n’eus plus le désir de mener une vie utile. Dans cette condition mentale, je perdis graduellement le respect de moi-même, et le penchant pour l’alcool devint si fort que même le désir de vivre commençait à m’abandonner. Pendant cette période de dégradation, j’eus souvent des lueurs de confiance, des moments où j’espérais qu’un pouvoir se révélerait à moi et me rendrait le courage. Ce fut précisément alors qu’on me parla pour la première fois de la Science Chrétienne; un de ses adhérents m’expliqua que c’était une religion très pratique et que ceux qui l’étudiaient pouvaient la prouver dans leur vie journalière. A la page 1 du livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, nous lisons ce passage: « Le désir, c’est la prière; » je comprends aujourd’hui que dans mon désir continuel de savoir ce qu’est vraiment la Vie, je priais sans cesse; et ma prière fut exaucée puisque j’appris à connaître cette vérité pratique qui répond à tous nos besoins.
Étudiant cette Science depuis quelques années, j’ai prouvé qu’elle détruit les faux désirs, les croyances au malheur, les conditions physiques erronées, le chômage, et une foule d’autres suggestions qui cherchent à entraver l’harmonie de l’existence. Je suis bien reconnaissant de la lumière que la Science Chrétienne projette sur la Bible: cette dernière est devenue un livre de Vie que je comprends de mieux en mieux. Comme le dit notre Leader dans Miscellaneous Writings (p. 363): « La Bible est le chef-d’œuvre du savant, le dictionnaire de l’ignorant, le guide du sage. » L’aide que m’ont donnée des amis, l’occasion de pouvoir, comme membre de L’Église Mère et d’une église filiale, rendre service au sein du mouvement, le grand bonheur d’avoir suivi le cours d’instruction, sont autant de bienfaits dont je rends grâce à notre Père-Mère Dieu. Ce témoignage serait incomplet si je n’exprimais pas ma sincère gratitude envers notre chère Leader, Mrs. Eddy.—Hutton près Weston-super-Mare (Somersetshire), Angleterre.
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