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Assemblée annuelle de L’Église Mère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1936

Lybrand, Ross Bros. & Montgomery


Les membres de L’Église Mère vinrent en grand nombre et de toutes les parties du monde pour assister à l’Assemblée annuelle du 8 juin. Ils écoutèrent et apprécièrent beaucoup les rapports et leur message, indiquant un progrès continu. La nouvelle que L’Église Mère et ses activités connexes n’ont aucune dette causa une profonde satisfaction. La séance s’ouvrit par le chant du cantique 298: « Vois-tu mon Sauveur? » dont les paroles sont de notre Leader. Puis le Dr Frank C. Colby, Président sortant de charge, lut dans la Bible et le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, les passages corrélatifs que voici:

La Bible

Gen. 1:26
Matth. 9:1–8

Science et Santé

Page 313:23–25
26:28–33
107:1–3, 10
109:5
147:6
vii:15–17, 29–5
55:22 Le

Après quelques instants consacrés à la prière silencieuse suivie de l’oraison dominicale répétée en commun, l’assemblée chanta le cantique 218, qui débute par cette ligne: « O Vie qui renouvelle tout. »

Le Président lut ensuite les noms des nouveaux fonctionnaires de L’Église Mère, savoir,— Présidente: Mrs. Elizabeth Cadwell Tomlinson, de Boston (Massachusetts); Trésorier: Edward L. Ripley, de Brookline (Massachusetts); Secrétaire: Ezra W. Palmer, de Marshfield (Massachusetts).

Le Dr Frank C. Colby, Président sortant de charge, s’exprima comme suit: Il est encourageant de constater que les Scientistes Chrétiens comprennent toujours davantage les faits suivants: la Science Chrétienne est plus qu’une théologie glorifiée; c’est une Science démonstrable, la Science de l’Étre, la Science du vrai christianisme; c’est à la fois une théologie et une Science. Elle nous enseigne à être non seulement bons d’une manière humaine, mais scientifiquement parfaits. Le rôle de l’homme consiste à obéir d’une façon absolue au divin Principe qui est Dieu —à exprimer ou à manifester la nature de Dieu. La Science Chrétienne est donc à la fois religieuse et scientifique.

Notre Leader écrit (Non et Oui, pp. 9, 10): « La Science n’est point le mot de passe d’une secte ou l’insigne cabalistique de la philosophie; elle exclut toute erreur et inclut toute Vérité. » Puis elle ajoute: « J’insiste sur ceci: la Science Chrétienne est aussi démonstrativement vraie, concernant les vérités invisibles de l’être, que toute preuve qui pourrait être donnée de la perfection de la Science. » A mesure que le disciple voit poindre ces faits divins, il apprécie toujours mieux la vie, les enseignements, les démonstrations de notre Conducteur, Jésus le Christ, et de notre Leader révérée, Mary Baker Eddy. En effet, grâce au livre de texte qu’elle nous a donné, nous pouvons tous acquérir une compréhension démontrable de la Science que Jésus le Christ prouva lorsqu’il guérit les maladies, chassa le péché et ressuscita les morts.

L’étude et la pratique de la Science Chrétienne font que la vraie nature de l’homme devient consciemment active, tandis que les qualités négatives ou fausses qui obnubilent la vision humaine sont éliminées. Et lorsque la vue s’est éclaircie, on peut comprendre dans toute sa perfection la création divine. Les enseignements de la Science Chrétienne et leur démonstration brisent le mesmérisme dû aux croyances et aux théories erronées; quant à l’humanité malade et abattue, ils l’éveillent à la compréhension de ce fait: la perfection est normale, naturelle, car l’homme est vraiment la ressemblance de Dieu, qui lui donne l’empire sur toute la terre.

Ces Assemblées annuelles nous montrent l’expansion et le succès de notre organisation, L’Église Mère, et de ses nombreuses filiales, ainsi que les fruits du travail de guérison en Science Chrétienne; ayant appris ces choses, nous reprenons notre tâche avec une vigueur et un courage nouveaux; nous cherchons à comprendre toujours mieux la Science de l’Être et à en gravir les cimes.

Ici le Président sortant de charge présenta la nouvelle Présidente, Mrs. Elizabeth Cadwell Tomlison, qui prononça le discours suivant: Prévue par notre bien aimée Leader, Mary Baker Eddy, l’Assemblée annuelle de L’Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, nous donne l’occasion de servir Dieu conformément à Son dessein et de faire rapport sur les activités de notre Église. La sincérité, la reconnaissance, la joie et l’inspiration donnent à cette assemblée le rayonnement du bonheur.

Tout d’abord, nous sommes heureux d’avoir appris récemment par nos périodiques que le Bâtiment administratif où sont logés les bureaux de l’église est complètement payé, ainsi que l’aménagement de notre nouvelle Maison d’Édition. Nous remercions sincèrement à ce sujet notre bien-aimé Conseil des Directeurs qui a remporté avec tant de sagesse pratique cette grande victoire, et les Scientistes Chrétiens du monde entier pour leurs généreuses contributions. Par-dessus tout, notre gratitude s’adresse à notre Leader, car les dons innombrables et généreux qu’elle fit à L’Église Mère ont rendu possible cette glorieuse démonstration.

L’unité préside à notre réunion d’aujourd’hui. Cette assemblée est due à la compréhension du bien, des idées divines apportant à tous des bienfaits égaux, car elles émanent du Principe infini. Dans son Message to The Mother Church for 1901 (p. 21), notre Leader écrit au sujet des Scientistes Chrétiens: « Ils sont ce qu’ils sont, à savoir, les étudiants d’une Science démontrable qui devance les siècles. » Notre unité se manifeste dans la mesure où nous reflétons les qualités de Dieu. Les Scientistes Chrétiens savent que le gouvernement de l’Entendement unique s’exprime par la reconnaissance individuelle du Principe. Aussi prionsnous avec instance et ferveur pour que seules les qualités de Dieu, les idées de la réalité, soient reconnues comme ayant du pouvoir dans notre vie. Tout ce qui s’écarte du Principe manque d’amour,— de l’amour qui trouve son aliment dans la conscience spirituelle.

La chimicalisation mondiale qui se produit à l’heure actuelle nous mène à cette conclusion: le penser du monde change considérablement de base. Cette fermentation indique la résistance de l’entendement mortel qui s’oppose à la compréhension progressive et nécessaire de la Vérité, révélée au genre humain par Mary Baker Eddy. Le penseur qui connaît la Science Chrétienne n’est point découragé par les vicissitudes de l’heure présente, phase de l’histoire universelle. Elles corroborent cette prophétie de notre Leader et en accélèrent l’accomplissement (The First Church of Christ Scientist, and Miscellany, p. 281): « La guerre cessera lorsque les nations seront mûres pour le progrès. » Le progrès, selon Science et Santé (p. 296), est « la maturation de l’homme mortel, en vertu de laquelle il abandonne le mortel pour l’immortel. » A mesure que le courage, la pureté des mobiles, la vertu, la sainteté se marquent davantage chez les hommes, cette maturation hâte le jour où comme l’annonce notre Leader, « l’esprit du Christ purifiera la terre où ne coulera plus le sang » (Miscellany, p. 265). C’est la vie des hommes et non leur mort qui détermine la paix des nations.

En appelant le christianisme « Science, » la corporéité « erreur » et l’Entendement « substance » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 483), notre Leader a bien défini la question qui provoque aujourd’hui le monde au combat.

Chacun de nous n’a-t-il pas appris que le progrès implique avant tout la lutte contre un faux moi? La loi spirituelle maintenue représente la véritable force opérante; lorsque nous aurons atteint cette conviction et en ferons la règle de notre vie, nous verrons s’accomplir l’oraison dominicale: « Que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Cette prière qui doit être universellement réalisée présage la paix des nations. La longanimité et la patience qui supporte tout sont nécessaires pour amener la paix. Ce n’est pas en poursuivant avec fièvre les nouveautés que les humains progressent; la croissance est due aux lumières nouvelles, à « l’horizon plus vaste » que perçoivent les disciples lorsqu’ils aiment davantage et pratiquent fidèlement la vérité révélée.

Le Maître disait: « Je suis au milieu de vous comme celui qui sert. » La Science Chrétienne exige que ses adhérents servent la race humaine — reconnaissent de quoi leur frère a besoin et y suppléent; qu’ils marchent sous les ordres du grand Modèle, Jésus le Christ, et de son fidèle disciple, Mary Baker Eddy, laquelle découvrit et élucida complètement la Science dont s’inspiraient les enseignements du Maître. Le sceau que Mrs. Eddy adopta pour tous ses ouvrages porte ce commandement de Jésus: « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, nettoyez les lépreux, chassez les démons. »

Nous existons pour louer la gloire de Dieu; et par notre Église, L’Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, la gloire de Dieu se manifeste.

Dans un esprit d’humble reconnaissance, les membres du Conseil des Directeurs annoncent que la reconstruction du Bâtiment administratif de l’Église — notre ancienne Maison d’Édition — est complètement payée. En face s’étendent les jardins de l’Église, dont la beauté est un dividende qui justifie les trauvaux exécutés pour l’arrangement et la plantation de ce terrain. C’est avec joie et gratitude qu’on pense à la démonstration, à la coopération mondiale qui a rendu possible la nouvelle Maison d’Édition. Nous envisageons avec confiance les tâches futures, car nous savons que la Science Chrétienne pourra faire du bien à toute l’humanité.

Notre Leader, Mary Baker Eddy, nous a donné certains enseignements sous forme de béatitudes. Elle a déclaré: « Béni soit celui qui voit le besoin de son frère et y pourvoit, trouvant son propre bien en cherchant celui d’autrui » (Science et Santé, p. 518). Pour répondre au besoin de ceux qui marchaient sur ses traces, elle réorganisa son Église en 1892. L’année suivante, au Congrès des Religions, la Science Chrétienne fut bien présentée; mais les membres de l’église n’avaient pas encore l’abri d’un temple. Cette lacune fut comblée en 1894 par la construction de L’Église Mère.

Il existe un livre qui montre avec quelle grâce et quelle libéralité notre Leader guida, soutint et unit les travailleurs jusqu’à l’achèvement de cet édifice. Dans son Sermon dédicatoire, Mrs. Eddy annonçait sa « première ordination » (Pulpit and Press, p. 7), par laquelle la Bible jointe au livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, devenait pasteur de l’Église à Boston.

Les églises filiales adoptèrent cet ordre pour leurs cultes; et dès 1896, Mrs. Eddy pouvait mentionner « la rapide transition des salles aux églises, des question douteuses à la permanence, du danger au salut, des discours fragmentaires au sermon unique, éternel » (Miscellaneous Writings, pp. 125, 126). Notre forme de culte public continue à donner aux hommes ce dont ils ont besoin. Ceux qui étudient dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne la Leçon-Sermon hebdomadaire arrivent à l’unité par la lecture des passages se rattachant au même sujet; et le dimanche, dans les églises, l’auditeur peut sentir la force et l’assurance qu’apporte l’évangile guérisseur.

Mrs. Eddy institua le Conseil des Conférences; elle organisa la Société d’Édition, et en 1898 elle fonda la Christian Science Sentinel, notre périodique hebdomadaire. Songeons à la vaste et bienfaisante influence de ces instruments, à ce qu’accomplissent nos cultes publics et l’ensemble de nos publications, toutes choses qui viennent en aide aux humains soit par la parole soit par les textes imprimés.

Lorsqu’elle fonda The Christian Science Monitor en 1908, notre Leader montra d’une manière spéciale ce dont elle était capable. Comme citoyenne du monde, elle discerna la nécessité du moment et lança le quotidien auquel elle avait déjà fait allusion en 1883. Dès lors le Monitor s’est joint au Journal mensuel, à la Sentinel hebdomadaire, aux Hérauts de la Science Chrétienne avec leurs traductions en plusieurs langues; et toutes ces pages imprimées ont soutenu les hommes bienveillants qui travaillaient sans égoïsme; elles ont fortifié de nobles femmes dans leur œuvre libératrice; elles ont affranchi des enfants qu’oppressaient les théories erronées et leur ont permis d’avoir leur héritage légitime — la joie, la pureté, la santé.

Nous sera-t-il permis de vous rappeler les institutions charitables que vous avez le privilège de pouvoir aider? Elles rendent de très grands services et répondent certainement à un besoin.

Les Délégués à la Publication veillent à ce que notre mouvement ne soit ni représenté sous un faux jour par la presse, ni entravé par une législation peu sage. Ils utilisent la presse et la radiophonie pour bien faire comprendre à quoi nous travaillons. Songez à l’aide immense que donnent les praticiens et les professeurs: ils guérissent les malades, consolent les pèlerins lassés, guident les brebis égarées, relèvent ceux qui sont tombés, rendent le courage aux cœurs abattus. Considérez aussi l’armée de moniteurs qui dans nos écoles du dimanche préparent les jeunes gens et les jeunes filles à devenir des guérisseurs, des travailleurs, des philanthropes dont la compétence sera si nécessaire. Mrs. Eddy a voulu que ses disciples puissent acquérir les capacités dont le monde a besoin; elle a tout préparé pour que le mouvement dans son ensemble ait les moyens d’action qui permettent de secourir le genre humain.

Quelle est donc l’occasion que nous offre l’heure présente? Bien des penseurs déclarent qu’aujourd’hui l’humanité a surtout besoin de voir démontrer la puissance du divin Principe en ce qui concerne le gouvernement. Le cœur des hommes réclame toujours davantage la justice et la liberté. Peut-on satisfaire à cette demande par des procédés loyaux? Oui, mais seulement à la condition d’obtenir l’empire sur soimême, au sujet duquel notre Leader a dit: « L’homme n’est bien gouverné par lui-même que lorsqu’il est bien guidé et gouverné par son Créateur, la Vérité et l’Amour divins » (Science et Santé, p. 106). Au lieu d’entrer en lutte contre son prochain pour le redresser, chacun doit amender sa propre conduite et laisser agir son bon exemple.

Le Manuel montre que les églises filiales doivent avoir un gouvernement « nettement démocratique » (Manuel de l’Église, Art. XXIII, Sect. 10). Ceci semble indiquer que notre Leader confia à chaque église filiale la tâche suivante: offrir dans sa localité l’exemple d’un corps s’administrant soi-même de la meilleure manière possible parce que les membres pris individuellement obéissent au divin Principe. La subordination du moi à l’idéal divin, voilà ce dont nous trouvons des preuves dans nos églises. La démonstration d’harmonie s’accomplit grâce à la croissance et aux progrès sous l’influence et le pouvoir correcteur du Manuel de l’Église. En étudiant les règles du Manuel, celui qui travaille au sein du mouvement peut apprendre ce que notre Leader regardait comme l’idéal de la conduite pour tous les Scientistes Chrétiens.

Quand une église filiale en est arrivée au point où les membres ont les uns pour les autres du la déférence et des égards, le travail se fait dans un esprit de bienveillance. Ne pouvons-nous pas prévoir une époque où dans les congrès et les parlements, la bonne volonté produira également l’harmonie et d’autres bons résultats? Comme on en a donné la preuve, les malentendus peuvent faire place à la paix, au travail efficace, à la bienveillance.

Dans la Préface de Miscellaneous Writings (p. x), notre Leader mentionne « la splendeur et la grandeur spirituelle d’une vie dévouée où demeure la paix, sacrée et sincère dans l’épreuve comme dans le triomphe. » Ne parlait-elle pas de quelque chose qu’elle-même connaissait bien par la démonstration? Suivons son exemple inspiré; ennoblissons l’année qui s’ouvre en nous appliquant « à conserver l’unité de l’esprit par le lien de paix » (Éphésiens 4:3).

Rapport du Trésorier, Edward L. Ripley, Pour L’Année se Terminant le 30 Avril 1936

La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts
L’Association de bienfaisance de la Science Chrétienne
Le Home pour Scientistes Chrétiens, à Pleasant View
L’Association de bienfaisance sur la côte du Pacifique
Shawmut Realty Trust

Numéraire et titres en caisse au 30 avril 1935: Fonds généraux $334 753,99; Fonds généraux $334 753, 99; Fonds fiduciaires $1 042 880, 10; total $1 377 634, 09; revenu normal et contributions reçues en faveur de buts spéciaux $3 013 816,33; dépenses courantes, plus sommes versées pour la nouvelle Maison d’Édition et pour des œuvres d’assistance $2 972 939, 08. Numéraire et titres en caisse au 30 avril 1936: Fonds généraux $247 303,41; Fonds fiduciaires $1 171 207,93; total $1 418 511,34.

Les titres en caisse au 30 avril 1936 figurent dans ce total pour un montant de $1 019 683,58, selon la valeur qu’ils avaient au moment de leur réception; leur valeur marchande au 30 avril 1936 donnerait une somme inférieure.

Hormis $48 721,35 de factures courantes et $81 983,96 représentant les impôts de 1936 calculés à partir du 1er janvier mais payables le 1er novembre, L’Église Mère, les trois institutions charitables et le Shawmut Realty Trust n’ont pas de dettes.

RAPPORTS DES VÉRIFICATEURS DE COMPTES

Boston, Mass., le 3 juin 1936

A la demande du Comité des Finances et conformément à l’Article XXIV, Section 4, du Manuel de l’Église, j’ai vérifié les livres du Conseil des Directeurs de l’Église de la Science Chrétienne et ceux du Trésorier pour l’année se terminant le 30 avril 1936; à la demande des Administrateurs, j’ai vérifié les comptes des trois institutions charitables et j’ai examiné le bilan soumis par les vérificateurs de comptes du Shawmut Realty Trust, et les livres de l’Association de bienfaisance sur la côte du Pacifique; je certifie donc que le rapport du Trésorier, indiquant les recettes et les dépenses globales des douze mois précédant le 30 avril 1936, ainsi que l’actif et le passif au 30 avril 1936, est correct.

(signé)
Expert-comptable

Boston, Mass., le 4 juin, 1936

Au Conseil des Directeurs de l’Église de la Science Chrétienne Boston, Massachusetts

Nous avons examiné les comptes et vérifié le bilan établi par le Trésorier de L’Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, pour l’année se terminant le 30 avril 1936. Les bilans de l’Association de bienfaisance de la Science Chrétienne, du Home pour Scientistes Chrétiens, à Pleasant View, de l’Association de bienfaisance sur la côte du Pacifique, et du Shawmut Realty Trust, arrêtés au 30 avril 1936 et préalablement vérifiés par d’autres experts, nous ont été

Nous certifions que d’après ce que nous savons le rapport du Trésorier a été correctement préparé; il correspond aux bilans ci-dessus mentionnés; il indique les recettes et les dépenses globales de La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, et des Administrations précitées, pour l’année se terminant le 30 avril 1936. Le rapport du Trésorier indique également, à la même date, l’actif et le passif globaux de ces diverses institutions.

(signé) Lybrand, Ross Bros. & Montgomery

Au cours de l’année, L’Église Mère a dépensé les sommes suivantes: Pour la nouvelle Maison d’Édition $34 000,66; pour transformer l’ancienne Maison d’Édition devenue Bâtiment administratif de L’Église Mère $2 699,83; pour l’entretien des trois institutions charitables, en plus des $215 742,93 donnés par le Champ, $184 543,95; pour ceux qui séjournent dans les maisons Scientistes Chrétiennes en Angleterre et au Pays de Galles $14 784,20, représentant les contributions reçues; pour diverses œuvres de secours en Amérique et outre-mer $61 378,41; pour la bienfaisance dans le district de L’Église Mère et pour assistance spéciale aux chômeurs $9 166,76.

Les $450 000 dus à une banque l’année dernière ont été totalement remboursés grâce à l’active coopération du Champ et aux gains de la Société d’Édition de la Science Chrétienne. La nouvelle Maison d’Édition et les autres immeubles que possèdent L’Église Mère ou les administrations qui en dépendent n’ont aucune espèce de dette. Ceci nous inspire et nous prouve que, comme le déclare notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, à la page 406 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, le divin Principe est « capable de faire face à toute éventualité. »

Rapport des Adminstrateurs des Dons et Dotations destinés à l’Église de la Science Chrétienne, lu par W. Stuart Booth, Administrateur

En considérant la grande œuvre accoplie par notre Leader lorsqu’elle établit la Cause de la Science Chrétienne, nous remarquons que la valeur et la nécessité de la gratitude n’ont pas échappé à Mrs. Eddy. En effet, nous savons par expérience que la gratitude — la reconnaissance humble et joyeuse de Dieu, du bien — est en rapport étroit avec la guérison. Aussi était-il naturel que guidé par le Manuel de l’Église, Le Conseil des Directeurs créât une administration offrant les garanties nécessaires aux personnes qui, reconnaissant ce que Dieu a fait pour elles par Sa loi, la Science Chrétienne, désirent qu’en tout ou en partie, leurs biens reviennent à L’Église Mère pour favoriser l’avancement de notre bien-aimée Cause; il s’agit donc d’une institution surveillée, agissant avec ordre et dans l’intérêt des Scientistes Chrétiens.

Voici dix ans que cette administration existe, et son travail s’est constamment développé. Alors qu’au début elle administrait une seule donation, on lui en a maintenant confié quatre-vingt-dix-sept. Depuis le 1er juin 1935, huit nouveaux donateurs ont eu recours à ses services.

Les Administrateurs des Dons et Dotations — William D. Harvey, Fred M. Lamson et W. Stuart Booth — tiennent leur pouvoir du Conseil des Directeurs de l’Église de la Science Chrétienne, envers lesquels ils sont responsables. Ils comprennent la nature sacrée des donations qu’ils administrent; ils s’efforcent toujours avec humilité d’obéir au sage conseil que notre Leader donne dans le Manuel, où elle dit, sous la rubrique « Prescriptions de Dieu »: « Dieu prescrit que tous les actes des membres de L’Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, soient caractérisés par la sagesse, l’économie et l’amour fraternel » (Art. XXIV, Sect. 5). Aussi les Administrateurs considèrent-ils en première ligne la sécurité de tous les placements, et les résultats obtenus justifient cette manière de procéder. Les livres et les comptes des Administrateurs sont vérifiés à époques fixes par des expertscomptables; c’est Le Conseil des Directeurs qui engage ces experts et reçoit leur rapport.

Cette administration, à laquelle se rattachent des employés compétents, est bien installée dans le Bâtiment administratif de L’Église Mère. Comme il s’agit d’une institution établie et dirigée exclusivement dans l’intérêt de notre Église Mère, il est probable que certains membres désireront en savoir davantage touchant cette activité et la manière dont les Administrateurs peuvent leur rendre service. C’est avec plaisir que les Administrateurs répondront aux demandes de renseignements qui leur seraient adressées à 107, Falmouth Street, Boston, États-Unis.

Pour terminer, nous tenons à dire combien nous sommes reconnaissants du soutien que nous accordent avec amour les membres du Conseil des Directeurs; nous apprécions aussi la bienveillante coopération des personnes qui nous ont remis leurs fonds pour qu’ils soient administrés conformément à leurs désirs.

Rapport des Administrateurs Testamentaires de Mary Baker Eddy, lu par William M. Bartlett, Secrétaire

Les Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy pensent toujours au but que notre Leader leur a assigné lorsqu’elle écrivit: « Favoriser et répandre d’une manière plus efficace la religion de la Science Chrétienne que j’ai moi-même enseignée; » à cet effet, ils ont dépensé plus de $150 000 pendant l’année qui prit fin le 30 avril.

Ce montant se décompose en majeure partie comme suit: plus de $50 000 pour venir en aide à vingt et une églises et sociétés qui construisaient, achetaient ou transformaient leur édifice; plus de $29 000 pour aider les églises et les sociétés en payant les frais de voyage supplémentaires des conférenciers; environ $9 000 pour soutenir les filiales qui donnaient leur première conférence et permettre aux organisations Scientistes Chrétiennes dans les universités et les hautes écoles d’avoir une conférence; plus de $21 000 pour aider et encourager la distribution gratuite des publications de la Science Chrétienne.

Environ $15 000 ont servi à placer les ouvrages de Mrs. Eddy et certaines autres publications autorisées là où L’Église Mère n’a pas de filiale —à fournir des publications en braille —à placer nos écrits dans les bibliothèques circulantes de la Science Chrétienne, ainsi que dans les pénitenciers et les maisons de correction — à faire parvenir le Monitor aux consulats des États-Unis, aux hauts fonctionnaires et aux membres du Congrès à Washington, ainsi qu’à certains personnages officiels de Londres, Angleterre.

Depuis le mois d’août 1935, par suite des restrictions qu’a établies le Gouvernement allemand, nous avons considérablement aidé les Scientistes Chrétiens d’Allemagne qui ont ainsi pu continuer à recevoir les ouvrages de Mrs. Eddy et d’autres publications autorisées; nous avons fait en sorte que les églises, les sociétés et les praticiens n’aient pas à renoncer aux annonces qu’ils insèrent dans nos périodiques.

Au cours de l’année, cinquante-huit églises filiales ont spontanément remboursé $9 885,45 qui leur avaient été accordés jadis.

Une nouvelle édition de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, a paru récemment; c’est l’Édition pour l’École du dimanche, qui se vend $2.00; elle marque un progrès, car elle favorise la diffusion du livre de texte parmi la jeunesse et chez d’autres personnes qui cherchent la vérité. L’Édition aux caractères extra-lisibles est également remarquable; imprimée en caractères assez grands et très distincts, elle rendra service à une foule de personnes. Publiés l’automne dernier, les Seven Messages to The Mother Church mettent une fois de plus à notre portée les sages conseils de notre Leader, qui contribuèrent dans une si grande mesure à la fondation de notre mouvement. Christian Healing paraît maintenant en caractères spéciaux (Moon Type) à l’usage des aveugles, et le Church Manuel existe en braille. Si l’on ajoute à cela certains articles que des annonces ont fait connaître, et les huit nouveaux solos destinés aux cantiques de Mrs. Eddy, la liste des publication autorisées par les Éditeurs comporte 246 articles, dont 207 datent des vingt dernières années.

Avec les arrangements actuels — escompte uniforme calculé sur chaque article — l’Agent des Éditeurs épargne aux Salles de lecture la nécessité d’avoir un stock considérable; et la plupart d’entre elles puisent sans cesse à la source par des commandes modestes fréquemment répétées. Grâce à ce plan, les petites Salles de lecture en particulier se tirent mieux d’affaires, car elles peuvent vendre beaucoup sans avoir un capital considérable.

L’année dernière, notre rapport signalait une augmentation de 29,5 pour cent dans la vente des ouvrages de Mrs. Eddy autres que Science et Santé; nous sommes très heureux de dire que ce niveau s’est maintenu, et que la vente de notre livre de texte s’est accrue d’une manière réjouissante.

Rapport du Chef des Délégués à la Publication, C. Augustus Norwood

Les rapports présentés aujourd’hui montrent que notre religion continue ses progrès, que notre organisation ne cesse de croître, et c’est là pour nous un sujet de joie. Nous sommes heureux d’avoir un chemin si clairement tracé et de pouvoir le suivre dans un esprit de vigilance et de prière. Mais songeons au nombre d’années qu’il a fallu pour transformer la pensée du monde au point que notre Leader, Mary Baker Eddy, puisse établir la religion et l’organisation de la Science Chrétienne, et nous comprendrons ceci: l’accomplissement du but proposé par Mrs. Eddy —« rétablir le Christianisme primitif et son élément perdu, la guérison » (Manuel, p. 17) représente une grande œuvre que nous avons seulement entamée.

La Science Chrétienne se fonde sur la Bible: ce fait est pour nous si clair que nous oublions parfois la date relativement récente à laquelle remonte notre communion. Partout encore il faut faire œuvre de pionnier. C’est ce que font les Délégués à la Publication: ils s’occupent des restrictions qui entraveraient la pratique et les activités croissantes de la Science Chrétienne; ils corrigent les faux exposés qu’on publie touchant la Science Chrétienne et notre Leader, et empêchent ainsi les préventions injustes ou les malentendus; ils répandent les faits et de la sorte écartent les barrières qui se dresseraient entre l’individu et les bénédictions que la Science Chrétienne lui réserve.

Chaque année vos Délégués à la Publication ont beaucoup à faire dans le domaine législatif. Souvent ils doivent consacrer leur attention aux mesure défensives plutôt qu’à l’obtention de clauses positivement favorables à la Science Chrétienne. Ce rapport devant rester bref, je dirai simplement qu’au cours de l’année, les Délégués représentant l’Indiana, l’État de New-York, le District de Columbia (États-Unis) et la Colombie Britannique (Canada) ont obtenu dans leurs champs respectifs certaines dispositions légales dont la valeur pour notre Cause sera permanente.

Pendant les douze derniers, mois, les Délégués ont sur demande fait des causeries ries pour diverses assemblées de non-Scientistes; les auditoires représentaient sept communions chrétiennes différentes; dans d’autres cas c’étaient des clubs de commerçants, des clubs féminins, des organisations ouvrières, confraternelles, universitaires, scolaires, ou un groupe d’anciens combattants. A ce sujet on nous a récemment informe d’une conséquence intéressante. Ayant assisté à l’une de ces réunions, une dame se rendit sans tarder à la Salle de lecture où elle acheta le livre de texte de la Science Chrétienne. Depuis lors elle fréquente régulièrement dans sa ville l’église Scientiste Chrétienne.

Grâce à des efforts continus pour que les journaux publient certains extraits des Leçons-Sermons et reproduisent les articles religieux parus dans The Christian Science Monitor; grâce aux radiodiffusions de lectures édifiantes et de nouvelles empruntées au Monitor— nous avons maintenant d’excellents rapports avec environ deux mille journaux et trois cents studios d’émission. Ces contacts nous ont permis de publier au cours de l’année cent cinquante mille articles ou entrefilets donnant des nouvelles constructives; d’autre part, plus de six mille radiodiffusions ayant un caractère religieux et soixante mille émissions d’actualités émanant du Monitor ont été transmises par la radiophonie. Maints comptes rendus font voir que ces activités transforment la pensée du public, qu’elles apportent à bien des personnes le message guérisseur de la Science Chrétienne. L’œuvre des Délégués à la Publication se poursuit conformément à l’appel que notre Leader fait résonner dans Miscellaneous Writings (p. 235): « Ce mouvement de la pensée doit faire avancer les siècles: il doit déclencher convenablement les rouages de la raison, éduquer les affections qui trouveront des ressources plus élevées, et préserver le christianisme des superstitions qui marquèrent une période antérieure. »

Rapport du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne, lu par miss Margaret Murney Glenn, Présidente du Conseil entre le 1er Juillet 1935 et le 30 Juin 1936

Touchant le Conseil des Conférences, notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, s’est exprimée en ces termes: « Ses membres se proposent de servir les intérêts du genre humain et de cimenter les liens de la fraternité chrétienne dont chaque maillon successif conduit plus haut sur la chaîne de l’être » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 339). Au cours de l’année dernière, ce Conseil a eu mainte occasion de « cimenter les liens de la fraternité chrétienne, » surtout dans les pays où les bruits de guerre et la crainte semblaient exister. Les rapports venus de ces champs montrent que les conférences ont eu d’heureux résultats: elles ont souvent affermi la pensée, banni la haine, et fait mieux comprendre la présence et l’amour de Dieu.

Deux journaux anglais mentionnèrent la guérison, pendant une conférence, d’un jeune homme que l’asthme tourmentait depuis quatre ans, et pour lequel les médecins ne donnaient pas d’espoir. En Australie, plusieurs conférences faites dans une même ville éveillèrent un grand intérêt concernant la Science Chrétienne, et sitôt après les ventes de la Salle de lecture dépassèrent fortement les chiffres obtenus l’année précédente à pareille époque; l’augmentation fut la suivante: Science et Santé 44 pour cent, Œuvres en prose 80 pour cent, Hymnaire 200 pour cent. La biblothèque circulante put à peine suffire aux demandes, et l’on reçut à la Salle de lecture un plus grand nombre de visiteurs et de lecteurs. A Sydney, Australie, le public apprécia beaucoup la radiodiffusion de la conférence, et la société radiophonique demanda qu’on utilisât son poste pour une émission de trente minutes faite par un Scientiste Chrétien.

Dans une église filiale des États-Unis, le président du comité des conférences écrit que, par ses discours, le Conseil des Conférences aida beaucoup à guérir une scission. Le dimanche qui suivit la dernière conférence donnée dans cette ville, les deux églises eurent leur culte en commun; dès lors les démarches nécessaires à la fusion « se sont succédé d’une manière rapide et joyeuse. »

En Allemagne, de nombreux auditoires ont suivi les conférences, bien que celles-ci pussent être annoncées seulement de certaines manières et que des cartes d’admission fussent nécessaires pour les non-membres. Après une des conférences, un membre de l’église vint parler à trois agents de police qui y avaient assisté par ordre; il les salua cordialement et leur demanda s’ils avaient trouvé quelque chose; les deux premiers dirent que non, mais le troisième répondit: « Oui, j’ai trouvé Dieu! »

Pendant les douze mois précédant le 30 avril 1936, les membres du Conseil ont fait 3 111 conférences, qui attirèrent environ 2 920 561 personnes. Sur ce nombre, dix furent données en Afrique; cinquante-neuf en Australasie; dix-sept aux îles Hawaï, en Chine, au Japon, à Java, à Ceylan, aux Indes; une à Mexico; dix-sept dans l’Amérique du Sud; neuf aux Bermudes, dans la Zone du Canal et les Indes occidentales; 225 en Grande-Bretagne et en Irlande; 104 sur le continent européen et en Scandinavie; 2 669 au Canada, aux États-Unis et dans l’Alaska. Sont incluses dans ces chiffres les cinquante-six conférences faites sous les auspices d’organisations Scientistes Chrétiennes dans les hautes écoles ou les universités.

Notre Conseil apprécie toujours davantage le généreux appui que lui donne Le Conseil des Directeurs, dont l’amour, la sagesse, les avis utiles ont contribué au succès de l’œuvre entreprise.

Les conférenciers sont vraiment reconnaissants de pouvoir « témoigner des faits concernant la vie du Pasteur Émérite » (Manuel, Art. XXXI, Sect. 2). Ce témoignage sert les intérêts de l’humanité, car il protège le public contre certaines formes apocryphes de guérison mentale ou d’enseignement religieux qui n’ont pas été découvertes, fondées et dirigées par Mrs. Eddy. Comme elle-même l’écrivit à l’un des premiers conférenciers: « Tout ce dont les gens ont besoin pour aimer la Science Chrétienne et l’adopter, c’est le vrai sens de sa Fondatrice. Dans la mesure où ils ont cela, notre Cause avancera. »

Le travail du Conseil des Conférences respire la joie et l’harmonie; il rappelle en effet celui de l’ange dont parle l’Apocalypse, « portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple. Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu et donnez-lui gloire » (Apoc. 14:6, 7 jusqu’au ;).

Ici l’assemblée chanta le cantique 117, « Saint, saint, saint. »

Rapport de La Société d’Édition de la Science Chrétienne, lu par Fred M. Lamson, Administrateur

A chaque Assemblée annuelle, la Société d’Édition peut signaler des progrès en ce qui concerne le résultat pratique de ses affaires. L’année qui s’achève ne fait pas exception à cette règle. Assurément, aucun éditeur n’a jamais eu comme associé dans une grande entreprise un public plus sympathique, plus enthousiaste et plus dévoué. Aussi pouvons-nous dire d’un cœur reconnaissant que l’année a été bonne.

Autrefois, lorsque The Christian Science Journal était notre seul périodique, Mrs. Eddy écrivait, dans un passage reproduit à la page 271 de Miscellaneous Writings, que les Scientistes Chrétiens devraient « s’abonner à notre journal, travailler pour lui, écrire à son intention, et le lire. » Ces brèves paroles indiquent tous les appuis nécessaires au succès d’une publication. Acheter les périodiques est donc la première condition requise; or comme le tirage va croissant, on peut en conclure qu’un grand nombre de Scientistes Chrétiens se conforment au vœu de notre Leader.

Si capables que soient nos Rédacteurs, il serait difficile de publier les périodiques religieux sans la collaboration du Champ. Nous aimons à penser que nos pérodiques attirent à la Science Chrétienne bien des adhérents nouveaux — nous savons qu’il en est ainsi; mais en outre au sein du mouvement les périodiques apportent la force en nous faisant comprendre que nous sommes tous des pèlerins dont le but est pareil; que nous avons les mêmes problèmes, les mêmes espérances, parfois les mêmes doutes, et toujours le même remède spirituel. Celui qui semble seul dans sa recherche de la Vérité apprend que d’autres ont dû résoudre des problèmes aussi difficiles, peut-être même plus ardus que les siens, et l’assurance qu’il n’est pas isolé le réconforte; ceux qui ont des problèmes physiques apprennent que la Science Chrétienne peut faire pour eux ce qu’elle a fait pour d’autres personnes. Nos efforts tendent à ce que les articles religieux nourrissent ceux qui ont faim des choses spirituelles, fussent-ils enfants, adultes, commençants, ou avancés dans leur étude. Nous exprimons notre reconnaissance à nos collaborateurs et à ceux qui voudraient l’être; mais permettez-nous de dire en toute franchise que nous serions heureux d’avoir un plus grand nombre d’articles venant de Scientistes Chrétiens expérimentés, auxquels leurs démonstrations du pouvoir de la Vérité et de l’Amour permettent d’écrire avec autorité. Par ailleurs, nous savons qu’il se produit dans le Champ de nombreuses guérisons qui n’ont point encore été publiées; aussi la Rédaction du Journal, de la Sentinel et Hérauts désire-t-elle recevoir en plus grand nombre les témoignages de ceux qui ont été guéris, soit en Amérique soit à l’étranger.

Ceux qui écrivent dans The Christian Science Monitor ne sont pas exclusivement des Scientistes Chrétiens, mais la Rédaction du Monitor ne laisse rien passer sans examen préalable; elle s’efforce de choisir ce qui est important, sinon vital; elle fournit aux lecteurs des nouvelles locales et mondiales exactes, présentées à leur heure et sans partialité; elle les aide donc à devenir des citoyens du monde. Pour ceux qui le lisent régulièrement, le Monitor n’est pas seulement un journal qui s’ajoute à beaucoup d’autres, car sa lumière permet de voir sous leur vrai jour les graves problèmes du monde; nous pouvons alors les affronter sans crainte, en reconnaissant la situation d’une manière intelligente, et en comprenant que Dieu est bon, omnipotent, ce qui nous donne l’assurance et la maîtrise.

Enfin, si nous abonnés se chiffraient par millions; si nous avions plus d’annonces que nous n’en pouvons accepter; si nos périodiques, nos livres, notre quotidien satisfaisaient pleinement notre idéal, mais que ces publications ne soient pas lues — dans quelle mesure la vérité qu’elle contiennent circulerait-elle?

En ce qui concerne les annonces du Monitor, les difficultés de la situation ne sont peut-être pas généralement comprises. Parmi les annonces qu’acceptent d’ordinaire les quotidiens et les magazines, soixante-dix pour cent ou davantage ne sauraient nous convenir. Dans les trente pour cent qui restent, bien des choses sont encore inadmissibles. En outre, d’une manière générale, la radiophonie concurrence sérieusement la publicité journalistique. Malgré toutes ces complications, le Monitor a non seulement maintenu le niveau atteint, mais a vu ses annonces augmenter d’une manière sensible au cours de l’année dernière. L’accroissement de la publicité et du tirage, jointe au revenu que procurent nos périodiques religieux, ont considérablement augmenté les profits versés tous les six mois dans la caisse de L’Église Mère. Depuis un certain temps la Société d’Édition n’a rien reçu pour les publications expédiées en Allemagne, et à l’heure actuelle les envois se font gratis.

Le Supplément hebdomadaire du Monitor s’est graduellement acquis dans le journalisme moderne une place en vue; il est fort apprécié, puisque le numéro du mercredi donne un total de ventes surpassant de dix-huit mille environ celui des autres jours. Sa haute tenue littéraire suscite les éloges de lecteurs représentant bien des parties du monde.

Nos affaires sont dans une condition satisfaisante; les annonces enregistrent une augmentation sensible, pour tous les périodiques la liste des abonnés s’accroît graduellement, et le Monitor atteint un nouveau plafond: 146 473 comme moyenne de vente journalière, tandis que l’année dernière le chiffre était de 129 571. Mais ce qui plus que toute autre chose nous cause une satisfaction réelle, c’est d’avoir favorisé et répandu la religion de la Science Chrétienne enseignée par Mary Baker Eddy (voir Deed of Trust).

Une foule de gens ont visité la nouvelle Maison d’Édition; pendant les onze derniers mois, cent vingt mille personnes environ sont venues voir le mapparium; dans le nombre se trouvaient des visiteurs appartenant à bien des pays.

Les périodiques de la Science Chrétienne sont nos missionnaires; ce sont les messagers impersonnels envoyés dans le monde des activités humaines pour guérir les hommes et leur faire du bien. Ils apportent le message du Christ, la bonne nouvelle annonçant la totalité de Dieu; ils atteignent les « millions d’esprits sans préjugés qui cherchent la Vérité en toute simplicité » (Science et Santé, p. 570), ceux qui attendent avec vigilance le repos et le vrai breuvage.

Rapport du Département des Fillales et des Praticiens, lu par Miss M. Rosamond Wright, Gérante

Rendre compte du travail de l’année dernière, c’est évoquer le souvenir de nombreux récits mentionnant des victoires ou des espérances réalisées. Nous les avons lus dans les lettres écrites par ceux qui demandent à figurer sur les listes du Journal et des Hérauts.

Il s’est passé quelque chose de réel et de vital quand la pensée est devenue assez spirituelle pour qu’un disciple puisse guérir les malades par sa compréhension du Dieu que révèle la Science Chrétienne. Dans notre mouvement, l’œuvre de guérison est essentielle; c’est le fondement sur lequel nos églises se forment, se maintiennent et prouvent leur utilité.

Pendant les douze derniers mois, Le Conseil des Directeurs a autorisé six cent soixante-sept praticiens et quatre-vingt-trois gardes-malades à s’annoncer dans le Journal, tandis que cinquante et un praticiens étaient portés sur la liste des Hérauts. Cinquante-six églises filiales ont été acceptées. Vingt-deux sociétés ont pu prendre le titre d’église, et huit organisations universitaires ont obtenu l’insertion de leur annonce dans le Journal. Une des nouvelles sociétés nous intéresse particulièrement, car elle est formée d’indigènes habitant une province montagneuse des Philippines. Voici plusieurs années qu’ils ont des cultes Scientistes Chrétiens, et grâce aux progrès accomplis, ils pourront désormais poursuivre leur marche en avant comme filiale de L’Église Mère. On voit donc que notre mouvement manifeste une croissance indiquant la santé. Il y a maintenant deux mille sept cent cinquante et une filiales de L’Église Mère, plus cinquante-cinq organisations universitaires.

Lorsqu’il se forme une église ou une société, nous pouvons être sûrs que dans le champ dont il s’agit, certaines personnes ont été guéries par la Science Chrétienne. Dans Miscellaneous Writings (p. 355), Mrs. Eddy exprimait la nécessité des guérisons efficaces dont elle disait: « C’est aujourd’hui l’apogée du bon travail; une guérison qui ne soit pas conjecturale — rétablissement chronique ayant son flux et son reflux — mais qui représente une cure instantanée. »

Rapport des Administrateurs sur les Associations de Bienfaisance de la Science Chrétienne et le Home de Pleasant View, lu par William W. Davis, Inspecteur

Pendant l’année dernière le Champ a continué de soutenir loyalement nos Associations de bienfaisance et le Home de Pleasant View. Le Conseil d’administration relève avec gratitude l’intérêt croissant, le travail harmonieux et les guérisons accomplies.

Le nombre des hôtes augmente d’année en année — preuve qu’on apprécie généralement nos Associations de bienfaisance et leur but. Dans les Sanatoriums ainsi qu’au Home de Pleasant View, le dévouement des adjoints et des fonctionnaires permet de conduire avec économie de multiples activités. On se rend compte que les dépenses doivent être réglées avec sagesse.

Concernant les Sanatoriums, les informations ont pu être largement disséminées, et les hôtes en quête de guérison ont été toujours plus nombreux; mais on s’aperçoit que souvent les Scientistes Chrétiens ne connaissent guère les avantages de séjours où le repos et l’étude sont les principaux objectifs. En réponse aux demandes qui nous sont adressées, nous sommes heureux de dire que les personnes n’ayant pas de maux physiques reçoivent également le meilleur accueil. Sans doute les Sanatoriums ne sont pas des résidences permanentes — foyers, hôtels ou hôpitaux; mais ce sont des lieux où le Scientiste Chrétien peut trouver pour un temps l’aide pratique dont il a besoin. On accueille avec amour et cordialité tous ceux qui sont admis; et les hôtes comme les adjoints peuvent maintenir l’attitude mentale qui s’attend à la guérison métaphysique et la favorise, « laissant entrer l’harmonie de la Science qui annonce Dieu et vient avec la guérison, la paix, l’amour parfait »: c’est ainsi que s’exprima notre Leader (Miscellaneous Writings, p. 176). Nombreuses sont les lettres que nous recevons d’anciens hôtes qui parlent avec gratitude de leur séjour et des guérisons obtenues. On trouvera dans nos brochures maintes indications utiles, mais il faut une visite personnelle pour comprendre pleinement les bienfaits mis à la portée des hôtes. Le contact avec des personnes venues des pays les plus divers instaure souvent des amitiés intéressantes et durables; il permet de comparer les expériences faites de part et d’autre touchant l’étude et la pratique de la Science Chrétienne.

Dans le monde entier, les Scientistes Chrétiens ont rendu manifeste par des contributions et des legs l’affectueux intérêt qu’ils ne cessent de porter à nos Sanatoriums. Cet appui financier est un sujet de reconnaissance, car il détermine en grande partie la mesure dans laquelle il est possible de recevoir les hôtes nécessiteux et méritants que nous prenons plaisir à aider.

Parmi les filiales —églises ou sociétés — beaucoup ont établi pour soutenir les Sanatoriums un Comité d’informations. Toujours prêts à fournir des formulaires de demandes d’admission ou à donner des renseignements, ces comités, que nous remercions de leur concours précieux et dévoué, et dévoué, ont élargi la sphère d’activité des Sanatoriums.

Notre Représentant auprés du Champ, Mr. John Henry Weer, a répandu avec diligence d’utiles renseignements au sujet de nos associations charitables. Il a parcouru les États-Unis et le Canada pour répondre aux invitations des églises filiales ou des sociétés qui lui demandaient une causerie; ses paroles apportaient à tous un message de coopération et de bienveillance.

Le Conseil des Conférences de la Science Chrétienne a de nouveau fait à titre gracieux quelques conférences dans nos Sanatoriums; et nos hôtes, qui représentaient la plus grande partie de l’auditoire, ont dû à cette générosité plusieurs guérisons.

Comme les deux Sanatoriums, le Home pour Scientistes Chrétiens à Pleasant View appartient au Champ. Il est soutenu avec amour par des dons émanant d’amis; et ces appuis sont bien nécessaires, car le fonds de dotatoin n’est pas encore considérable. Toutes les places du Home sont occupées par d’heureux pensionnaires qui viennent des diverses régions du Champ et apprécient leur nouveau foyer. Ces personnes ne sont ni apathiques ni inquiètes; elles consacrent une bonne partie de leur temps à s’aider l’une l’autre dans la mesure où l’on réclame leur assistance. Chaque jour des groupes se forment pour entendre lire la Leçon-Sermon hebdomadaire et certains articles empruntés au Monitor ou à d’autres publications Scientistes Chrétiennes; de plus, les pensionnaires ont le bonheur d’assister dans leur grande salle à des conférences faites par tel ou tel membre du Conseil des Conférences; ils entendent aussi des conférences et des lectures édifiantes transmises par radio; des films sonores choisis avec soin leur sont présentés, et leur comité des délassements, recruté parmi les pensionnaires et le personnel, organise des séanœs récréatives. Ce comité est toujours spécialement actif lors de la fête des Actions de grâces, à Noël et au Nouvel an.

Dans le cadre harmonieux de ce Home, bien des disciples qui ont cultivé avec zèle la vigne de Dieu peuvent encore travailler à leur propre salut et secourir leur prochain. Un verset d’Ésaïe (32:18) s’applique en tout point à nos Associations de bienfaisance et au Home de Pleasant View: « Mon peuple habitera dans le séjour de la paix, dans des demeures sûres et des asiles tranquilles. »

Récits de Guérisons en Science Chrétienne, lus par Mrs. Jennie H. Jarvis, de Los Angeles, Californie

De même que les années précédentes, il fut donné lecture de plusieurs témoignages de guérison dûment vérifiés. C’était une preuve éloquente de l’œuvre curative et rédemptrice qui se poursuit dans le monde entier grâce à la compréhension spirituelle acquise par l’étude de la Science Chrétienne.

Rapport du Secrétaire, Ezra W. Palmer

C’est avec plaisir que je lis les rapports suivants qui ont trait aux activités de L’Église Mère:

SALLES DE LECTURE

Les trois Salles de lecture de L’Église Mère ont derrière elles une année d’activité féconde. La fréquentation a été excellente, les publications se sont vendues dans des proportions encourageantes, et maintes guérisons physiques ou mentales ont été signalées. Depuis que la Salle de lecture de Washington Street est entrée dans ses nouveaux locaux, la fréquentation et les ventes se sont accrues. La Salle de lecture de Norway Street est au rez-de-chaussée, et bien des passants arrêtés par sa devanture sont ensuite entrés pour en apprendre davantage concernant la Science Chrétienne. Fréquemment ces investigateurs achètent des publications ou empruntent Science et Santé. Quelquefois de petits paiements réguliers facilitent l’achat d’un livre qu’on aurait peine à se procurer d’une autre manière. Nos bibliothèques circulantes sont constamment utilisées. Les Salles de lecture offrent la paix, le réconfort et un vrai sens de calme spirituel à des visiteurs représentant les classes sociales les plus diverses. Tous ceux qui s’y rendent peuvent trouver l’évangile scientifique du Christ, qui guérit mentalement.

CONFÉRENCES DE L’ÉGLISE MÉRE

Une autre entreprise réjouissante, ce sont les conférences que L’Église Mère fait donner annuellement: plusieurs fois le soir dans son édifice; deux fois à midi dans le quartier des affaires; en automne et au printemps dans les localités de la banlieue où n’existent pas d’organisations Scientistes Chrétiennes; au pénitencier de Charlestown. Le nombre des auditeurs a été très satisfaisant. Dans les localités avoisinant Boston, on remarque l’attitude généreuse des journaux et des églises non-Scientistes; en outre, on a signalé plusieurs guérisons physiques. Les comités qui s’occupent des détails pratiques montrent du dévouement, et les conférences sont publiées in extenso dans un journal de l’endroit. Nous adressons nos remerciements aux membres du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne, dont les excellentes conférences ont été très appréciées.

ÉCOLE DU DIMANCHE

L’École du dimanche de L’Église Mère est florissante, remplie de joyeux enfants et de moniteurs dévoués. Moniteurs et monitrices travaillent avec désintéressement, et leurs labeurs méritent un éloge particulier. Nous constatons avec reconnaissance que dans toute l’étendue du Champ, les Écoles du dimanche sont bien fréquentées, ce qui annonce pour un avenir très prochain une magnifique expansion de la Science Chrétienne.

COMITÉ DE DISTRIBUTION

Le Comité distribuant des publications pour le compte de L’Église Mère fait une œuvre excellente: il prend des mesures pour que ceux qui ne connaissent pas la Science Chrétienne puissent avoir un premier contact avec elle. Parmi les membres de L’Église Mère qui résident à Boston, beaucoup consacrent à cette branche d’activité le temps, la réflexion et l’énergie qu’elle demande. Bien qu’il se fasse tranquillement, leur travail est d’une grande portée, et son influence transforme dans une ample mesure la pensée du champ local.

ŒUVRES D’ASSISTANCE

Pendant les douze derniers mois, le Fonds d’Assistance de L’Église Mère a de nouveau prouvé sa valeur dans des cas de besoin pressant. Certains secours ont été envoyés à l’étranger pour faire face à des malheurs dus aux conditions économiques.

Le Fonds a soulagé la détresse causée par un ouragan dans la Floride et par un tremblement de terre dans le Montana; il a poursuivi l’œuvre commencée dans l’hôpital pour anciens combattants à Oteen (Caroline du Nord); aidé soit au Mississippi soit dans la Caroline du Nord ceux dont les possessions avaient été dévastées par les tornades; porté secours aux victimes des inondations dans les États du Sud et de l’Est. En ce qui concerne cette dernière œuvre, on fit le 24 mars un appel de fonds auquel les Scientistes Chrétiens répondirent généreusement; aussi put-on annoncer le 13 avril que l’on disposait des sommes nécessaires. Les secours furent répartis entre les Scientistes Chrétiens et les non-Scientistes de quatorze États, surtout par les soins des Délégués à la Publication; mais dans la vallée de l’Ohio, l’assistance fut confiée à un représentant spécial établi dans ce dessein. On s’efforça de secourir les détresses les plus urgentes, puis d’aider à rétablir les maisons emportées ou les fermes ravagées par l’inondation. Au cours de ce travail, l’assistance fut quelquefois transmise par l’intermédiaire de pasteurs appartenant à certaines autres églises; et ces ministres ont dit combien ils appréciaient nos secours et l’esprit dans lequel ils étaient offerts.

Grâce au Fonds d’Assistance, L’Église Mère peut répondre immédiatement à des demandes de secours justifiées.

L’Église est une idée spirituelle qui par le Christ éternel, attire les hommes à Dieu. Des indices impressionnants montrent qu’au cours de cette dernière année, les membres de L’Église Mère ont aspiré et réussi à comprendre plus clairement et d’une manière plus profonde cette Église spirituelle. Parce que L’Église Mère et ses filiales sont organisées sur une base spirituelle, les Scientistes Chrétiens trouvent dans l’église l’impulsion spirituelle qui leur permet de guérir plus rapidement et d’une manière permanente les maux humains quels qu’ils soient.

Nos membres cherchent à mieux saisir l’unité absolue qui existe entre la lettre et l’esprit du christianisme; et cette aspiration se traduit par une adhésion plus ferme aux demandes de la Vérité, par des désirs spirituels plus profonds et une loyauté plus grande envers l’église. Cette unité scientifique était le glorieux but qu’envisageait notre Leader en 1889; et l’on en vit le résultat trois ans plus tard lorsque son église fut spirituellement organisée. (Voir Miscellany 246:11.) Si nous saisissons quelque peu l’unité absolue de la lettre et de l’esprit de la Science Chrétienne, nous pouvons guérir les malades d’une façon rapide et permanente.

Parmi les tâches incombant au Secrétaire et à ses collaborateurs, l’une des plus importantes concerne les demandes d’admission au sein de L’Église Mère. Ces demandes nous arrivent de toutes les parties du monde; ce ne sont pas des déclarations superficielles, mais des documents qui témoignent de guérisons, de vies sauvées, de croissance spirituelle.

NOUVEAUX MEMBRES

A nos nouveaux membres nous souhaitons une cordiale bienvenue. Au sein de L’Église Mère et de ses filiales, vous aurez amplement l’occasion de vivre, de travailler, de prier pour la présence du royaume céleste qui régénère les hommes et les sauve des malheurs dont s’accompagne la mortalité. Nous vous conseillons de prendre chaque jour le temps nécessaire pour étudier la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, pour communier avec Dieu, pour connaître et déclarer Sa présence, Son pouvoir, Sa grâce; pour être conscients de votre union spirituelle avec le Christ, la Vérité, et pour vous défendre contre le mal agressif. Où que vous puissiez être, à Boston ou fort loin d’ici, souvenez-vous que votre qualité de membres de L’Église Mère est un lien d’unité; que L’Église Mère s’intéresse profondément à vos progrès spirituels et qu’elle est prête à vous aider si vous avez besoin de conseils ou de réconfort.

Soyens fidèles à notre église et à notre Manuel; alors ces paroles de notre bienaimée Leader nous seront d’un grand secours (Miscellany, p. 133): « Ainsi tous les enfants de la terre en arriveront finalement à reconnaître Dieu, à être unis; ils habiteront Sa montagne sainte, le sommet de la Science divine couronné par Dieu; l’église militante deviendra l’église triomphante, et Sion sera glorifiée. »

Rapports du Champ

A cette occasion, les églises filiales avaient envoyé des rapports bien encourageants qui montraient les progrès accomplis. Dans de nombreux cas, on constatait les indices croissants d’un excellent travail de guérison; c’est là un sujet de gratitude tout spécial, car l’importance de cette œuvre a été fortement mise en lumière par notre révérée Leader, Mary Baker Eddy.

Faute de temps, on ne put lire que quelques-unes des lettres reçues; mais The Christian Science Monitor du 8 juin a donné la liste complète des églises et des sociétés qui envoyèrent un message. Voici quelques-uns des rapports lus par Mrs. Edna Kimball Wait, de Chicago (Illinois), et par Mr. Adair Hickman, de New-York:

Première Église, Leipzig, Allemagne, annonce qu’elle-même et Deuxième Église ont remis à la bibliothèque universitaire, à la bibliothèque du Tribunal suprême et à la bibliothèque de la ville les publications Scientistes Chrétiennes qui leur manquaient encore. C’est avec joie qu’elles ont ainsi accédé à la demande que leur faisaient les plus importantes bibliothèques de Leipzig.

Premières Églises de Cristobal et d’Ancon, Zone du Canal, se joignent au concert de loyale reconnaissance qui s’élève dans toutes les parties du monde. Elles ont eu cette année conférences et ont remarqué pour la Bible et le livre de texte de la Science Chrétienne une augmentation sensible des ventes.

Deuxième Église, Forth Worth (Texas), dit que les Scientistes Chrétiens du Texas ont des raisons spéciales d’être reconnaissants; en effet, comme cet État célèbre son centenaire, un Pavillon du Monitor a été érigé à Dallas, où se trouve l’Exposition principale, et cette entreprise contribuera à l’expansion et aux progrès de la Science Chrétienne dans le Texas.

Société de la Science Chrétienne, Nairobi, Afrique Orientale, a pu reconnaître maintes fois le fruit de l’Esprit, dont l’organisation en général et l’activité croissante de sa nouvelle Salle de lecture ont manifesté les effets.

Les quatre églises de Washington, District de Columbia, et l’Organisation Scientiste Chrétienne à The George Washington University, mentionnent une année de progrès constants, de coopération cordiale, d’inébranlable fidélité envers notre Leader et notre Cause.

Première Église, Florence, Italie, est heureuse de ce que les réunions de témoignage du mercredi soir aient continué normalement pendant la mobilisation.

Première Èglise, Bangor (Maine), enregistre avec joie l’achèvement de son édifice et la fréquentation croissante des cultes.

Les sept églises et sociétés de Vancouver et sa banlieue ainsi que de New-Westminster (Colombie britannique), Canada, sont heureuses de l’exemption accordée aux Scientistes Chrétiens lorsqu’une loi sanitaire fut adoptée pour la province.

Première Église, Nice, France, a fait des progrès malgré les difficultés; au culte comme à l’école du dimanche, le nombre des Français va croissant.

Les neuf églises et sociétés de Cleveland et sa banlieue (Ohio) expriment leur gratitude en ce qui concerne la croissance et l’harmonie de leurs organisations. Toutes ont contribué à l’érection du temple de Septième Église; aidées par d’autres églises filiales, par L’Église Mère et les Administrateurs testamentaires de Mrs. Eddy, elles entretiendront un pavillon à l’exposition des Grands Lacs qui aura lieu à Cleveland cet été. Pour répondre à l’intérêt croissant que manifeste le public, deux églises ont transféré leurs Salles de lecture au rez-de-chaussée.

Première Èglise, Fitchburg (Massachusetts), remarque les progrès que lui vaut l’installation de sa Salle de lecture au rez-de-chaussée; elle apprécie beaucoup les petites éditions de Science et Santé, de la Bible et de l’Hymnaire, qui conviennent aux élèves de l’école du dimanche.

Deuxième Église, Buenos-Aires, Amérique du Sud, a eu la joie de célébrer la dédicace de son temple.

Première Église, Baltimore (Maryland), est heureuse d’annoncer que sa Salle de lecture occupe maintenant un rez-de-chaussée dans une des plus importantes artères commerciales de la ville. Pendant la semaine, les heures d’ouverture ont été prolongées; en outre, la Salle reste ouverte le dimanche après-midi. Les livres de texte placés en devanture éveillent un intérêt marqué, et le nombre des nouveaux visiteurs est en augmentation.

Les cinq églises de Denver (Colorado) envoient avec bonheur leurs salutations; elles sont heureuses de pouvoir soutenir les institutions charitables de L’Église Mère, dont elles sentent l’importance pour notre Cause.

Première Église, Williamsport (Pensylvanie), est reconnaissante de ce que L’Église Mère a fait récemment pour les victimes de l’inondation.

Les membres de Première Église, Oslo, Norvège, envoient d’un commun accord leurs salutaions.

Première Église, Cardiff, Pays de Galles, télégraphie un affectueux message.

C’est avec reconnaissance qu’au nom de L’Église Mère, le Conseil des Directeurs accuse réception des rapports riches en inspiration envoyés par les filiales.

L’assemblée s’ajourna après avoir chanté la Doxologie (Hymnaire de la Science Chrétienne, N° 1).

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