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Informations

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1936


[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

L'Exposition internationale de San Diego (California Pacific International Exposition) vient de rouvrir ses portes; sa première saison, couronnée de succès, avait duré du 29 mai au 11 novembre 1935. L'Exposition avait été si utile qu'on résolut de lui donner une suite entre le 12 février et le 9 septembre 1936. Aussi la direction invita-t-elle les représentants de The Christian Science Monitor à rouvrir leur pavillon; elle fit voir que la chose était très désirable, et qu'on reconnaissait l'excellente influence exercée par cette entreprise pendant la saison précédente.

L'exposition du Monitor est logée dans une charmante construction offerte par les Scientistes Chrétiens habitant la Californie et les États avoisinants, ainsi que par des amis résidant ailleurs. Ce sont surtout les membres des églises situées dans le district de San Diego qui se sont occupés de ce pavillon; il a été fréquenté par plus de cent trois mille personnes, sans compter les deux mille cinq cents Scientistes Chrétiens qui en avaient la charge. L'Exposition ayant enregistré approximativement cinq millions d'entrées, on peut en conclure qu'au moins un visiteur sur cinquante s'est rendu au pavillon du Monitor, où les hôtes étaient cordialement invités à voir une foule de choses intéressantes.

Pour cette nouvelle saison, le bâtiment a été remis à neuf et complété par des installations qui en augmentent l'attrait. Tel qu'il était en 1935, le pavillon représentait le concours de plusieurs personnes, y compris l'architecte, l'entrepreneur, le peintre en bâtiments, le décorateur, et un négociant qui insère des annonces dans The Christian Science Monitor et voulut bien aider à meubler les locaux. Maintes églises Scientistes Chrétiennes prirent part à l'œuvre entreprise en envoyant une somme proportionnelle au nombre de leurs membres. Les Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy et La Société d'Édition de la Science Chrétienne versèrent des fonds. L'Église Mère prêta certaines choses qu'elle permit d'exposer. Sans doute tous ceux qui travaillèrent à cette œuvre se rendirent compte qu'ils aidaient le Monitor et contribuaient au mieux-être de l'humanité.

Placé dans un cadre admirable, ce pavillon, le seul qui représente un journal à l'Exposition, contient en outre une salle de lecture charmante et paisible. Le visiteur y trouve tous les écrits autorisés ou approuvés qui traitent de la Science Chrétienne. A la salle d'exposition, il peut acheter les publications Scientistes Chrétiennes et s'abonner au Monitor. Dans bien des cas, c'était la première fois que les hôtes voyaient ce journal de véritable valeur, unique en son genre, propageant les bonnes nouvelles et plein d'intérêt pour le genre humain. Les murs aux décorations artistiques dépeignent des activités utiles. On remarque aussi de belles affiches et des albums attrayants autant qu'instructifs; comme ces choses sont assez nombreuses, on peut les changer de temps en temps. Le pavillon est ouvert non seulement le jour mais le soir, et bien des visiteurs apprécient spécialement les soirées à l'Exposition; en effet, grâce à un éclairage approprié, on voit ressortir sur un fonds de verdure et dans leur blancheur éclatante les bâtiments temporaires si artistiques — y compris le pavillon du Monitor— et les belles constructions permanentes de Balboa Park, dont beaucoup rappellent les anciennes Missions espagnoles. Quoique internationale, l'Exposition de San Diego n'occupe pas des terrains immenses, et le visiteur peut aisément voir tout ce qu'il désire; aussi fait-il souvent des remarques exprimant la satisfaction et l'admiration.

Les Scientistes qui sont de service au pavillon du Monitor ont entendu des visiteurs prêts à voir le reste de l'Exposition leur dire avec joie comment ils avaient été guéris de la fatigue, du découragement et d'autres maux plus anciens; la délivrance était venue tantôt par l'étude des publications Scientistes Chrétiennes déposées à la salle de lecture, tantôt par une lueur de la vérité concernant Dieu et l'homme — lueur perçue alors qu'ils inspectaient les locaux ou causaient avec le personnel. D'autres gens qui n'avaient jamais entendu parler de notre religion recueillirent des bienfaits analogues en écoutant certaines causeries sur la Science Chrétienne faites dans des locaux appropriés, sous les auspices du comité responsable et avec l'approbation du Conseil des Directeurs. Outre ces causeries, dont quelques-unes furent gracieusement offertes par des membres du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne, une conférence en bonne et due forme eut lieu au Ford Music Bowl devant un auditoire de trois mille cinq cents personnes; et un poste émetteur dont le rayon est considérable radiodiffusa le message du conférencier.

Tous ceux qui ont contribué au succès de l'œuvre ainsi entreprise ont recueilli avec joie mainte expression de gratitude: les visiteurs reconnaissaient avoir été éclairés en ce qui concerne les enseignements de la Science Chrétienne et le fait que l'Entendement divin guérit. Il est heureux que ce bon travail puisse se poursuivre au cours d'un second été.

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Radiodiffusions émanant de L'Église Mère

Comme on le sait, L'Église Mère radiodiffuse, bien qu'avec modération, des choix de passages édifiants et quelques-uns de ses cultes. Dans le premier cas, l'émission dure une demi-heure et part d'un studio; pour le moment, elle a lieu le dimanche après-midi par la station à ondes courtes W1XAL (W-un-XAL) et le mercredi par WORL. Quant aux cultes, ce sont ceux de L'Église Mère transmis directement; on peut les entendre par radio le premier dimanche de chaque mois, matin et soir, en utilisant la station à ondes courtes W1XAL; en outre, le premier et le second dimanche du mois, mais seulement le matin, par la station WORL. Le Chef des Délégués à la Presse prend les arrangements nécessaires et contrôle les radiodiffusions qui partent de Boston; il surveille aussi ce qui se fait dans ce domaine par les soins des Délégués répartis dans l'étendue du Champ.

Ainsi radiodiffusé, le message de la Science Chrétienne produit des résultats qu'annoncent les lettres reçues à Boston. Ces rapports, qu'on réunit de temps en temps, viennent de presque tous les États de l'Union et parfois de continents autres que l'Amérique du Nord. Dans certains cas, les remarques ont trait à la radiodiffusion du culte célébré le dimanche dans une église filiale; mais bien souvent il s'agit des émissions organisées par Délégués à la Presse. Voici ce que révèle un coup d'œil jeté sur les messages des auditeurs: Un correspondant demande le titre du livre de Mrs. Eddy —Science et Santé avec la Clef des Écritures; une dame qui pensait être tout à fait défavorable à la Science Chrétienne entendit sur ce sujet un message radiodiffusé; alors elle se rendit chez une amie pour apprendre où elle pouvait se procurer des publications Scientistes Chrétiennes: le message transmis par radio avait guéri cette opposition. Une autre dame écoutait une radiodiffusion émanant de Chicago; elle s'aperçut que parmi toutes les religions dont elle avait connaissance, aucune n'était aussi conforme à sa propre manière de penser; aussi désirat-elle en savoir davantage touchant la Science Chrétienne. Dans une église filiale, après un culte où l'auditoire avait été spécialement nombreux, quelques nouveaux venus parlèrent au Premier Lecteur; ils lui dirent qu'ils avaient entendu un exposé transmis par radio et s'étaient alors décidés à venir au culte.

Une personne qui était paralysée depuis dix ans écouta une radiodiffusion sur la Science Chrétienne et fut affranchie de son infirmité; le lendemain elle se rendait à la Salle de lecture pour y obtenir un exemplaire de Science et Santé. Un non-Scientiste alla chez un marchand de cigares où il trouva plusieurs personnes écoutant une conférence sur la Science Chrétienne transmise par radio. Une remarque faite par l'un des auditeurs lui apprit qu'un autre homme dont le frère était malade à la maison, écoutait la conférence dans l'espoir d'entendre des choses qui pourraient être utiles au patient. Une dame habitant San-Francisco donna dans une des églises filiales un témoignage qui peut se résumer ainsi: pendant trois jours sa fille avait été retenue au lit par l'influenza; à ce moment, la mère, après avoir écouté une radiodiffusion sur la Science Chrétienne, rentra dans la chambre de sa fille, lui parla de la vérité qu'elle-même avait entendue, et la jeune fille fut guérie.

Un Délégué à la Presse rapporte que dans plusieurs foyers, les radiodiffusions de la Science Chrétienne ont mis fin à des malentendus en faisant tomber l'opposition de ceux qui n'étudiaient pas la Science Chrétienne. Le même Délégué constate que « les radiodiffusions auxquelles ils collaborent favorisent le sentiment d'unité entre les fonctionnaires et les travailleurs des diverses églises Scientistes Chrétiennes situées dans le district. »

Une personne qui souffrait de la tête et de la gorge fut guérie en écoutant la radiodiffusion un dimanche après-midi. Dans une firme de bijoutiers en gros, le régisseur des ventes, manipulant un matin son poste de radio, obtint sans l'avoir cherché une radiodiffusion sur la Science Chrétienne; plus tard, comme les régisseurs des ventes avaient une assemblée, il leur dit que cette audition lui avait été d'un grand secours; il laissa entendre à ses collègues qu'il s'agissait d'une chose pouvant les aider dans leur travail. Un monsieur qui, dit-il, avait beaucoup étudié la Bible, voulut écouter par radio une diffusion de la Science Chrétienne; il pensait y trouver matière à critique et se convaincre que la Science Chrétienne n'est pas vraie comme théorie ou comme théologie; mais il s'aperçut qu'il était entièrement d'accord avec ce qu'on lisait; par la suite, il se rendit à la Salle de lecture pour obtenir une exemplaire de Science et Santé. Un autre homme qui vint dans une Salle de lecture déclara avoir été guéri d'une tendance à souffrir de la solitude; en écoutant une radiodiffusion, il avait retrouvé la santé, l'ouïe et la tranquillité d'esprit. On lui signala les cultes de la Science Chrétienne ayant lieu dans la localité; on lui parla aussi des périodiques, et il prit un abonnement à la Christian Science Sentinel.

Une Scientiste Chrétienne rapporte qu'une de ses amies qui ne s'intéressait pas à la Science Chrétienne entendit radiodiffuser un enregistrement électrique que le Chef des Délégués à la Presse a fait préparer pour la radiophonie. Cette audition lui ayant permis d'entrevoir ce qu'enseigne la Science, elle désira en apprendre davantage; pour la première fois, dit-elle, elle se rendit compte que « la dépression ne peut être là où est la gratitude. »

Une dame écrit qu'elle est bien reconnaissante de pouvoir écouter les radiodiffusions sur la Science Chrétienne. Elle déclare qu'avec leur aide, elle a dernièrement été guérie d'un épuisement très grave. Une autre qui n'a pas l'occasion d'assister aux cultes constate qu'en les entendant au radio il lui semble trouver « une source d'eaux vives dans le désert; » et une personne qui n'est pas Scientiste Chrétienne écrit: « Quel bonheur que le culte du dimanche soit de nouveau transmis! »

Un Scientiste Chrétien d'Alabama qui s'est rendu maintes fois à L'Église Mère a pu récemment écouter grâce au poste W1XAL la radiodiffusion par ondes courtes des cultes de L'Église Mère. Il entendit parfaitement bien et dit à ce sujet: « Le carillon était magnifique et préludait au culte d'une manière faite pour inspirer les auditeurs. Avec quelle joie l'on songe aux possibilités que présente ces transmissions — possibilités si vastes qu'elles sont pour ainsi dire sans limites! »

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Être Membre de l'église

Être « membre de l'église »— ceci dénote des liens qui sont parmi les plus tendrement précieux. La vraie église a fait et fait encore resplendir sur des vies innombrables une lumière spirituelle qui guérit. La chose n'a rien d'étrange étant donné la définition du terme « Église » qu'on trouve à la page 583 de Science et Santé, où Mrs. Eddy écrit notamment: « La structure de la Vérité et de l'Amour; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède. »

Se joindre à l'église, tel est naturellement l'objectif du jeune homme ou de la jeune fille qui croit à la Science Chrétienne et en poursuit l'étude. Sans doute ses aînés auront-ils le même désir, auquel il n'est pas difficile de donner suite. Toute église de la Science Chrétienne fait ou devrait faire accueil aux disciples zélés et sincères qui croient aux enseignements de Mrs. Eddy. Dans une lettre adressée vers la fin de 1892 aux fonctionnaires de L'Église Mère, Mrs. Eddy écrivait: « Recevez ceux qui sans être mes élèves, demandent à entrer dans l'église, à condition qu'ils aiment la Science Chrétienne et lisent avec compréhension mes ouvrages ainsi que la Bible » (Archives de L'Église Mère).

S'il le désire, le candidat peut présenter à la même époque deux demandes d'admission, l'une à L'Église Mère, l'autre à une église filiale qui serait probablement voisine de son domicile; s'il le juge préférable, il peut ne pas faire coïncider ces deux démarches. Pour ce qui concerne L'Église Mère, la voie qu'il faut suivre est indiquée par le Manuel de l'Église, pages 34 à 39 et 109 à 119; en outre, les secrétaires des églises et les bibliothécaires des Salles de lecture fourniront volontiers les formulaires à remplir et tous les renseignements désirables. Les admissions au sein de L'Église Mère se décident par vote aux deux séances semestrielles ayant lieu l'une en juin (le vendredi qui précède l'Assemblée annuelle de L'Église Mère), l'autre en novembre. Le Secrétaire de L'Église Mère fait paraître toutes les deux semaines dans la Christian Science Sentinel une observation indiquant la date jusqu'à laquelle les formulaires dûment remplis doivent lui parvenir pour pouvoir être pris en considération lors de la prochaine séance.

Ceux qui appuient une candidature doivent examiner le formulaire avec soin avant de le signer; ils doivent s'assurer que le candidat a rempli les blancs conformément aux instructions et qu'il a fait tout ce qu'il devait faire. Si l'on ne veille pas à cela, il en résulte un délai qui peut empêcher le candidat d'être élu à la prochaine séance d'admission.

Lorsque la demande d'admission est agréée, le nouveau membre reçoit un certificat signé par le Secrétaire de L'Église Mère. Pour beaucoup, c'est un heureux jour que celui où leur parvient ce gage de leur union avec la grande multitude des Scientistes Chrétiens. Ils ont dès lors tous les avantages que procure la qualité de membre, et peuvent devenir des travailleurs au sein de la Cause. Souvent le Secrétaire de L'Église Mère, et le Conseil des Directeurs dont le vote admet les candidats, reçoivent des lettres exprimant la reconnaissance des nouveaux membres qui apprécient ce privilège.

L'un d'eux écrit: « J'apprends avec une joie et une gratitude profondes que votre Conseil a agréé ma demande et que je fais partie de L'Église Mère; je vais m'efforcer en tout temps de perpétuer les règles fondamentales que notre chère Leader a établies pour nous guider et qui se trouvent dans le Manuel de l'Église, ce rempart inébranlable. »

Dans une lettre adressée au Trésorier de L'Église Mère, un homme dont l'admission remonte à plusieurs années explique ce que sa qualité de membre a représenté pour lui. Il déclare qu'ayant réussi au point de vue matériel, il abandonna peu à peu l'étude de la Science Chrétienne. Plus tard toutes ses possessions matérielles disparurent, et sa santé s'altéra. Il eut recours aux médecins et subit une opération qui le laissa dans une condition physique désespérée. Mais il ajoute: « ‘La détresse de l'homme est l'opportunité de Dieu;’ et c'est à ce moment-là que je repris l'étude de la Science Chrétienne. Depuis deux ans et plus c'est mon seul remède, et je suis heureux de dire que ma guérison progresse lentement mais sûrement. » Dans l'intervalle ce même correspondant avait écrit au Secrétaire de L'Église Mère pour expliquer sa propre situation et demander des informations sur sa qualité de membre. Il reçut une réponse au sujet de laquelle il écrit: « Vous ne sauriez concevoir quelle joie m'a donnée la nouvelle que je suis encore membre de l'Église. »

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Bureau européen

La Société d'Édition de la Science Chrétienne et The Christian Science Monitor ont à Londres un Bureau européen qui vient de quitter le pittoresque quartier d'Adelphi Terrace où il était établi depuis treize ans; à cette occasion, il envoie un joli prospectus décrivant les locaux qu'il occupe désormais dans Clarence House, à distance égale du Ministère des Affaires étrangères et de la Chambre des Communes, donc à la source même des nouvelles. Quoique son architecture rappelle l'époque des Georges, Clarence House se prête admirablement aux nombreuses activités du Bureau européen d'un quotidien international. De ses fenêtres on voit l'horloge et la tour du Parlement, où sont logées les cloches, en particulier la fameuse Big Ben dont la radiophonie a transmis le son à travers l'Océan et dans toutes les parties de l'Empire britannique.

Ce changement évoque l'histoire du Bureau européen pendant les années précédentes. Lorsque le Monitor fut établi et que son premier numéro parut — le 25 novembre 1908—il n'avait pas de bureau à l'étranger. Les nouvelles de l'extérieur lui venaient par les agences télégraphiques et par des coupures de journaux que lui envoyait le bureau du Délégué à la Presse établi à Londres. Cette dernière activité donna naissance à un département londonien des nouvelles destinées au Monitor, centre auquel se rattachaient des correspondants fixés dans les diverses capitales européennes. On y ajouta plus tard deux divisions, l'une pour les annonces et l'autre pour la circulation. Le nom: « Bureau européen de La Société d'Édition de la Science Chrétienne » date de l'année 1930; c'est alors aussi que le travail prit une portée plus vaste, ajoutant au Monitor d'autres branches d'activité entreprises par la Société d'Édition.

Les locaux qu'occupe désormais le Bureau européen ont une superficie de sept cent quarante-cinq mètres carrés. Il existe trois départements principaux: rédaction, annonces, circulation. Il y a aussi une bibliothèque, un départment qui en cas d'urgence fournit les livres demandés, et une division de la comptabilité; en outre, un département spécial se charge de renseigner les visiteurs, surtout pour ce qui a trait aux annonces du Monitor. On peut trouver là des informations touchant les voyages, les pensions ou hôtels, les moyens de transport, et une foule d'autres questions.

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Éligibilité aux Fonctions

On pose quelquefois les questions suivantes: Au sein d'une église filiale, les fonctions et les devoirs spéciaux ne doivent-ils être confiés qu'aux membres ayant suivi le cours d'instruction en Science Chrétienne? Faut-il que sans exception les moniteurs et monitrices de l'école du dimanche aient suivi ce cours? Un élève de l'école du dimanche qui atteint ses vingt ans peut-il être choisi pour travailler à l'école du dimanche, soit comme secrétaire soit comme moniteur?

Sans doute il est nécessaire que ceux auxquels on confie des postes impliquant de grandes obligations morales soient des Scientistes Chrétiens expérimentés, des travailleurs qui démontrent les enseignements de Mrs. Eddy. A cette fin le cours d'instruction est désirable et même essentiel; mais pour se faire pratiquement instruire dans la religion qu'il aime, chaque Scientiste Chrétien obéit, dans la mesure où il les démontre, aux directions de l'Entendement qui lui indiquera quand la chose doit avoir lieu.

Au sein de L'Église Mère, le Conseil s'efforce de choisir pour tous les postes des travailleurs capables et consciencieux. Les qualités requises varient dans une certaine mesure; tel emploi exigera par exemple une instruction, une expérience et des dispositions spéciales. Le Conseil des Directeurs pourvoit à maints offices d'importance diverse. Il élit les fonctionnaires de L'Église Mère, le Gérant de la Société d'Édition, les Rédacteurs des périodiques Scientistes Chrétiens. Il nomme le Surintendant ou la Surintendante de l'École du dimanche qui à son tour lui soumet ses propositions concernant les moniteurs et autres personnes chargées de fonctions. Il désigne le Chef des Délégués à la Presse, ainsi que les chefs de divers Comités relevant de L'Église Mère (Distribution, Information concernant les Annonces, Circulation); et chacun de ces chefs soumet ses propositions au Conseil des Directeurs, qui d'après cela nomme les membres des comités respectifs. Le Conseil des Directeurs élit également les bibliothécaires qui prennent soin des Salles de lecture; il nomme, en cas de vacance, un administrateur pour la société immobilière appelée Shawmut Realty Trust, pour le Fonds des Dons et Dotations, et cœtera.

A l'École du dimanche de L'Église Mère, on trouve quelquefois, parmi les élèves atteignant la limite d'âge, un jeune homme ou une jeune fille dont la compréhension et les capacités se sont développées au point qu'on pourrait lui confier un groupe de petits; aussi est-il déjà arrivé— le fait est réjouissant — qu'à leur sortie de l'École du dimanche, tels jeunes Scientistes Chrétiens nommés par le Conseil aient été mis au nombre des moniteurs ou des secrétaires.

Les églises filiales sont démocratiques, c'est-à-dire que tous les membres dûment admis sont sur le même pied. Pour certains postes, l'instruction et le développement entrent en ligne de compte, et telles personnes paraîtront mieux qualifiées que d'autres; mais une règle inflexible qui donnerait la préférence aux membres ayant suivi le cours ne serait guère conforme à l'égalité démocratique.

Voici en quels termes le dictionnaire définit notamment une démocratie: « Gouvernement populaire; forme de gouvernement où la souveraineté est aux mains du peuple qui l'exerce soit directement, soit d'une manière indirecte lorsqu'il délègue son autorité à des représentants élus pour une certaine période... » En 1910, Mrs. Eddy pria le président du Conseil des Directeurs, qui à cette époque était Rédacteur en chef des périodiques, de publier dans la Christian Science Sentinel (15 janvier 1910) une communication touchant la démocratie dans les églises Scientistes Chrétiennes. Le secrétaire de Mrs. Eddy s'exprimait en ces termes: « Notre Leader désire que toutes les filiales de l'Église du Christ, Scientiste, suivent la tendance actuelle et adoptent une forme de gouvernement qui soit vraiment démocratique. Elle croit que les églises filiales qui ont été plus ou moins dirigées par tel professeur ou par les élèves d'un même professeur, auront tout avantage à se gouverner d'une manière plus large et libérale. Mrs. Eddy est frappée de la sagesse dont s'inspire cette orientation; elle voudrait que vous fasseiz ressortir les bienfaits qu'une action dans ce sens procurera au Champ. »

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Bibliothécaires

On a parfois demandé si un praticien ayant son nom dans The Christian Science Journal peut en même temps être bibliothécaire d'une Salle de lecture. Ce qui provoque cette question, c'est sans doute le Statut suivant, qu'on trouve dans le Manuel de l'Église (Art. XXIII, Sect. 11), par Mary Baker Eddy: « Les professeurs et les praticiens de la Science Chrétienne n'auront ni bureaux, ni chambres dans les églises filiales, dans les salles de lecture, ni dans des chambres communiquant avec celles-ci. »

Comme on le sait, L'Église Mère entretient trois Salles de lecture à Boston: une dans le bas de la ville, quartier des affaires et des journaux; une autre dans le voisinage des grands magasins; une troisième près L'Église Mère et de la Maison d'Édition. Il est bien rare que les bibliothécaires de ces Salles ne soient pas des praticiens s'annonçant comme tels; c'est aussi souvent le cas en ce qui concerne leurs adjoints ou leurs remplaçants; mais tous ont soin que leurs deux vocations — bibliothécaire et praticien ou praticienne — restent séparées l'une de l'autre.

De même, on estime que dans les églises filiales, un praticien ou une praticienne peut remplir les fonctions de bibliothécaire. Ceci n'implique nullement que le praticien ait son bureau dans la Salle de lecture ou dans des locaux contigus. Les heures qu'il consacre à la Salle de lecture sont autres que celles qu'il voue à la pratique. Il se peut sans doute qu'en cas d'urgence un patient lui téléphone, ou que le bibliothécaire profite d'un instant de loisir pour donner une pensée à tel cas dont il s'occupe. Mais dans la règle, ceux qui ne se consacrent pas exclusivement à la pratique n'acceptent guère les cas urgents où leurs services pourraient être requis d'un instant à l'autre et à des heures peu favorables.

Il y a dans les Salles de lecture Scientistes Chrétiennes maints excellents bibliothécaires qui ne sont pas praticiens, et beaucoup d'autres qui sont déjà reconnus comme tels, mais tous peuvent mettre à profit la faculté qu'ils doivent certainement avoir pour encourager et secourir les personnes venant à la Salle de lecture dans l'espoir d'y trouver soit l'inspiration, soit une parole réconfortante.

Une autre question se présente parfois: Jusqu'à quel point le bibliothécaire peut-il, sur demande, aider une personne à choisir un praticien? Dans les Salles de lecture maintenues par L'Église Mère, le bibliothécaire attirerait d'abord l'attention de l'investigateur sur The Christian Science Journal avec sa liste de praticiens, où il aurait l'occasion de faire lui-même son choix. Pourtant, si l'investigateur exprime le désir de trouver un praticien peut-être dans le bas de la ville ou dans tel faubourg de Boston, le bibliothécaire lui indiquera probablement sur la liste du Journal un certain nombre de praticiens ayant leur cabinet dans ce quartier-là.

Les bibliothécaires des Salles de lecture dépendant de L'Église Mère évitent tout favoritisme: ils donnent d'une manière impartiale les noms de plusieurs praticiens et praticiennes. Dans ce domaine, le bibliothécaire se borne à aider le plus équitablement possible la personne qui lui demande un renseignement. Néanmoins, dans un cas urgent, le bibliothécaire est libre d'agir pour le mieux, et s'il le juge bon, d'indiquer à l'investigateur le nom d'un praticien qu'il pense pouvoir donner immédiatement l'aide nécessaire.

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