Pendant une longue période d'épreuves, les témoignages de guérison publiés dans nos périodiques m'ont beaucoup fortifiée, aussi est-ce un bonheur de raconter la guérison et le réveil merveilleux que j'ai finalement obtenus; j'espère que ceci donnera de l'assurance à d'autres personnes « qui peinent dans la solitude » (Poems, par Mary Baker Eddy, p. 14).
J'avais eu l'avantage de fréquenter pendant cinq ans l'École du dimanche de la Science Chrétienne; et tôt après une nouvelle bénédiction me fut accordée — je suivis le cours d'instruction en Science Chrétienne. Cela répondit à tous mes besoins et mon désir d'être spirituellement éclairée fut satisfait.
Tout-à-coup j'eus semblait-il un effondrement nerveux; je me trouvai ensuite dans des ténèbres mentales qui produisirent une crainte continuelle et me privèrent de mes moyens sous divers rapports. Ce qui m'affligeait le plus, c'est qu'en apparence l'étude des Écritures ou des ouvrages de Mrs. Eddy ne m'apportait rien. Je ne cessais de prier pour obtenir la lumière. Les témoignages étaient mon seul réconfort. Je consultais les périodiques anciens et nouveaux dans l'espoir d'y trouver le récit d'une personne que la Science Chrétienne aurait guérie d'une condition aussi grave. J'étais fermement soutenue et encouragée par un membre de ma famille et par d'autres praticiens dévoués, sinon la route aurait été plus pénible encore. On m'exhortait sans cesse à être reconnaissante, à tenir compte du moindre bienfait et à en rendre grâces. Je pouvais voir d'innombrables bienfaits qui auraient dû me causer de la joie, mais je paraissais incapable de ressentir la gratitude désirée. Je criais au Dieu vivant pour qu'Il éveille en moi la reconnaissance; car je savais bien que si je pouvais seulement ressentir la joie et la gratitude qui sont mon apanage, le rêve cesserait. La guérison vint peu à peu. Lorsqu'en toute sincérité, j'eus silencieusement consacré ma vie au service de Dieu, prête à suivre le chemin qu'Il m'indiquerait, je remarquai une amélioration sensible. La liberté complète ne fut réalisée qu'après une lutte de quinze mois.
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