La lecture des témoignages imprimés dans les périodiques de la Science Chrétienne m'a si souvent aidé que je désire raconter mes guérisons; ainsi d'autres personnes pourront apprécier les résultats que produit la vraie connaissance de Dieu et de l'homme, exposée dans Science et Santé par Mrs. Eddy.
J'étais membre de L'Église Mère depuis douze ans et davantage lorsque je vins en Inde, il y a huit ans de cela; je n'avais donc aucune excuse pour négliger mon travail de protection, mais je ne m'étais pas rendu compte que l'entendement mortel appuie beaucoup sur les prétendus dangers auxquels on s'expose en venant aux Indes. J'y étais depuis cinq semaines lorsque ma santé s'altéra; cependant je devais entreprendre une tournée de six cents kilomètres en automobile et traverser des régions montagneuses. Il me fallut franchir à pied un col d'environ deux mille sept cents mètres d'altitude. Comme je ne connaissais aucun praticien en Inde, je fis moi-même de mon mieux mon travail mental, mais par moments il me semblait que ma tête allait se fendre tant je souffrais. Je pus finir ma tournée et rentrer au quartier général; sur les derniers trois cents kilomètres du parcours, je conduisis mon automobile comme dans un brouillard, et mon porteur assis à côté de moi me faisait signe de corner lorsque la circulation augmentait. Quand j'arrivai dans ma chambre, un officier de mes collègues appela le chirurgien civil qui aidé de mon chef, m'emmena à l'hôpital où je restai sans connaissance pendant deux semaines; mais avant qu'on me transportât hors de ma chambre, j'avais pu dire à mon ami de câbler pour demander le traitement de la Science Chrétienne, et j'avais indiqué le nom et l'adresse d'une praticienne.
Trente-huit jours plus tard je sortais de l'hôpital, contrairement à toutes les prévisions des experts médicaux; car j'avais eu une fièvre entérique, et d'après les médecins les journées passées en voyage avaient permis au mal de se développer de telle sorte que lorsque j'arrivai à l'hôpital, ils n'espéraient plus le vaincre. Deux ans après, dans un club où je dînais, deux voisins de table qui m'étaient inconnus discutaient mon cas; ils mentionnèrent mon nom et jugèrent ma guérison étonnante.
En 1931, après un congé assez court, je fus atteint d'une hernie quatre ou cinq jours avant la date à laquelle je devais m'embarquer. La douleur était intense, mais j'eus recours à un praticien et au bout de quarante-huit heures je pus marcher. Je repartis pour l'Inde au temps fixé; les douleurs avaient disparu, mais non l'enflure et d'autres indices de hernie. Je débarquai en juin, ce qui passe pour être le plus mauvais mois; il me fallut de nouveau faire la tournée de six cents kilomètres et franchir un col à deux mille sept cents mètres d'altitude, mais tout cela se fit sans peine. Je ne sais pas exactement quand la guérison se produisit, car je n'avais aucune sensation de gêne; mais en 1932 et en 1933, je dus subir deux examens médicaux au sujet d'un fonds de prévoyance, et l'on me déclara parfaitement sain. Un docteur fit cette remarque: « On voit bien que vous n'avez jamais eu de hernie, »— prouvant que le mauvais rêve avait été tout à fait effacé.
Je suis reconnaissant de ces guérisons, et surtout de ce qu'elles prouvent la vérité. Dans les questions pécuniaires, dans l'harmonie qui règne à notre foyer, dans mille autres choses qu'un court témoignage ne peut décrire, nous avons eu des démonstrations de la Vérité qui m'inspirent une profonde gratitude. Je sais et je désire que d'autres sachent l'absolue vérité de ce qu'affirme notre Leader dans Science et Santé (p. 494): « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours. »
Lahore, Inde.
