A cause des nombreuses bénédictions que je dois à la Science Chrétienne, je désire exprimer ma reconnaissance par un témoignage.
Peu de temps après mon mariage, j'eus les glandes enflées et les docteurs des Pays-Bas dirent que j'avais la maladie de Basedow. Je passai huit mois à l'hôpital; lorsque j'en sortis je n'étais pas beaucoup mieux, et plus de dix ans s'écoulèrent avant que je fusse guérie. En 1931, vers la fin de décembre, je remarquai que mes glandes étaient enflées et que d'autres symptômes rappelaient ceux que j'avais eus quand je souffrais du mal de Basedow. Mon mari me demanda si je désirais consulter un médecin, et je lui dis que non. Par contre, j'allai chez une praticienne, car depuis 1919 nous nous intéressions à la Science Chrétienne et comptions sur elle en toutes circonstances. L'enflure cessa dès le premier traitement, mais comme les autres conditions persistaient, je continuai à être traitée. Au milieu du mois de février 1932, j'eus les pieds si endoloris que je cessai de sortir et pris l'habitude de rester au lit pendant une partie de la journée. Un jour mon corps enfla depuis la ceinture jusqu'au pieds. Le mal empira et mon corps devint rigide. Je ne pouvais ni me baisser ni plier les genoux; mon mari devait m'aider pour une foule de choses, même lorsque je voulais entrer dans mon lit ou en sortir.
Sur ces entrefaites je contractai l'influenza; une fois ce mal guéri, mes intestins se dérangèrent; j'eus aussi une forte toux et de fréquentes extinctions de voix. En outre, je fus atteinte d'une affection de la gorge et du nez. Durant ces pénibles semaines, une praticienne dévouée et patiente vint chaque jour me donner un traitement. Mes amis et ma parenté voulaient me contraindre à faire venir le docteur, disant que c'était une folie de ne pas avoir recours à la médecine. Mais je n'avais pas le moindre désir d'abandonner la Science Chrétienne, et j'en suis profondément reconnaissante. Mon mari passait aussi par des temps difficiles: on le blâmait et l'on disait qu'il était hors de son bon sens puisqu'il n'appelait pas le docteur. Je peux dire avec une gratitude sincère qu'il ne me pressa jamais de faire ce que je désirais éviter. Nous fûmes bientôt récompensés de n'avoir compté que sur Dieu, car dès le milieu du mois de mai je marchais jusqu'à une petite promenade située tout près de notre appartement; et en juin, le cœur débordant de reconnaissance, je pus donner mon témoignage de guérison.
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