Je désirais profondément apprendre ce qu'est Dieu, savoir où Il est; j'aspirais à trouver en Lui non pas un Dieu de vengeance et de châtiment, qui exigerait une soumission patiente quand la maladie ou la misère nous accablent, mais un Dieu d'amour tel que mon cœur Le pressentait; j'aurais voulu comprendre la Bible au moins dans une faible mesure, pour trouver la lumière qui ferait de ce volume énigmatique et remarquable une source me donnant la force et la sagesse qu'exigent les circonstances journalières. Tels furent les mobiles spirituels qui me poussèrent à me renseigner sur la Science Chrétienne. Je puis vraiment dire que cette religion à la fois ancienne et nouvelle m'a donné en abondance ce que je cherchais; elle s'est trouvée être le ferme rocher que je réclamais dans mes prières, la source intarissable d'où proviennent sans cesse des bénédictions. Les merveilleuses paroles de la Bible sont devenues pour moi des vérités tangibles et lumineuses.
C'est le cœur débordant de gratitude que je rends témoignage au pouvoir de la Parole, qui guérit les conditions physiques inharmonieuses. J'avais au menton un eczéma qui durait depuis mon enfance. Les médecins m'avaient soignée, mais en vain. Le mal, accompagné de fortes démangeaisons, d'ampoules, de plaies, se manifestait régulièrement au printemps et en automne, et durait trois ou quatre semaines. Il y a quatre ans, l'éruption reparut. A cette époque, j'avais déjà saisi quelque peu les enseignements de la Science Chrétienne, et je comprenais que si je pouvais compter entièrement sur la puissance de la Parole et renoncer à toute notion de remède matériel, je serais guérie. Au moyen de ma faible compréhension, j'essayai de voir la nullité du mal, et ces belles paroles d'Ésaïe me vinrent à la pensée: « Les lieux tortus seront redressés, et les lieux raboteux seront aplanis. » La lumière se fit dans ma pensée. Je fus instantanément guérie, et je suis heureuse de pouvoir dire que la guérison a été permanente.
Une autre fois, comme je me rendais compte que la Parole est une « épée à deux tranchants » qui sépare le prétendu mal du bien, je fus débarrassée d'une excroissance gênante qui m'était venue sur une paupière. De même une inflammation de l'œil qui était douloureuse et m'incommodait dans mon travail fut guérie instantanément, alors que la douleur était intense. La guérison s'effectua dès qu'obéissant à la voix intérieure qui me disait: Si tu regardes l'erreur, tu empêches la vérité de paraître — je pus m'abstenir d'examiner mon œil. L'enflure qui s'étendait jusqu'à la joue disparut soudain; la douleur cessa et l'inflammation décrut.
Dans un moment d'extrême détresse, alors qu'une violente inflammation interne avait presque arrêté toutes les fonctions corporelles, je pus constater, avec l'aide d'une praticienne, que la Science Chrétienne est la source sacrée: ses eaux purificatrices firent disparaître toute trace du mal; de nouveau j'eus la joie d'être complètement guérie.
J'éprouve une sincère reconnaissance au sujet du travail désintéressé et fidèle de nos praticiens; les paroles me manquent pour exprimer comme je le voudrais ma gratitude envers Dieu, car j'ai pu me joindre à la grande multitude de ceux qui, dans toutes les parties du monde, sont arrivés à comprendre par la Science Chrétienne la vérité concernant Dieu et l'homme. Je suis reconnaissante envers Mary Baker Eddy, car sans sa vie de dévouement et ses saints labeurs, nous n'aurions pas eu accès à cette vérité.
Stockholm, Suède.
Je désire confirmer les déclarations ci-dessus, faites par ma sœur, et dire combien je suis reconnaissante moi aussi de ce que la Science Chrétienne a fait pour nous. Nous sentons toutes deux maintenant que c'est la chose la plus précieuse qui soit entrée dans notre vie. Elle m'aide chaque jour de toutes manières, et j'éprouve une profonde gratitude envers notre bienaimée Leader touchant les merveilleuses vérités que sa spiritualité lui a permis de donner au monde. J'apprécie également beaucoup le travail des praticiens.
