L'humilité et la maîtrise marchent de pair. Si l'une est présente, l'autre ne saurait manquer. Celui qui pouvait dire: « Pourquoi m'appelles-tu bon? Un seul est bon, c'est Dieu, » savait à n'en pas douter que le fils et le Père sont un,— que la bonté infinie de Dieu se reflète parfaitement chez Son fils.
Jésus de Nazareth était à la fois le plus humble et le plus puissant des hommes. Il ne revendiquait aucun pouvoir en dehors de Dieu; mais comme il reconnaissait Dieu pour seule et unique source de tout pouvoir, il exprimait lui-même plus de puissance et de maîtrise que tous ceux qui ont jamais vécu sur la terre. Il marcha sur les flots, calma la tempête, nourrit les foules, guérit les malades, ressuscita les morts. Et pour expliquer ces merveilleuses manifestations du pouvoir divin, il déclara: « Le Père, qui demeure en moi, c'est lui qui accomplit ses propres œuvres. »
Mary Baker Eddy, la grande interprétatrice des paroles et des œuvres du Maître, écrit aux pages 30 et 31 de Science et Santé avec la Clef des Écritures: « On le voyait prêcher l'évangile aux pauvres avec douceur et puissance. » En outre, à la page 39 du même livre, elle fait cette remarque: « Humblement notre Maître essuya les moqueries que lui suscitait sa grandeur méconnue. »
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