En 1925, les meilleurs médecins de la ville déclarèrent que notre fille unique était incurable; à l'étranger, des spécialistes la radiographièrent et confirmèrent le diagnostic précédent — tuberculose de l'épine dorsale; d'après un docteur de nos amis, l'enfant resterait couchée dans le plâtre jusqu'à la fin « naturelle, » autrement dit la mort. Il ajouta que notre fille vivrait peut-être encore dix ou vingt ans, mais ne pourrait jamais se lever parce que ses vertèbres étaient disloquées. Pendant plusieurs mois, les docteurs vinrent régulièrement chez nous; mais ils ne faisaient que rendre la situation plus douloureuse, et nous étions plongés dans un noir chagrin.
Nous ignorions ce qu'est la Science Chrétienne lorsqu'un jour une Scientiste qui savait par où nous passions vint nous rendre visite. Par elle, l'Amour divin guérit instantanément notre fille. Après cette guérison, je m'intéressai à la Science Chrétienne et entrepris l'étude de l'anglais afin de pouvoir lire dans l'original « la bonne nouvelle » qui délivre l'humanité de ses plus cruels ennemis: le péché, la maladie et la mort. Je commençai aussi d'étudier chaque jour nos Leçons-Sermons contenues dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne et fus bientôt guéri d'une sciatique, sans pouvoir dire à quel moment ce mal me quitta; je l'avais jadis traité longuement mais sans succès par l'éclectricité, les compresses bouillantes et d'autres moyens. Parmi les nombreux maux qui ont été vaincus, je citerai la crainte des grands espaces, et le goût des boissons alcooliques dont j'avais été l'esclave pendant nombre d'années.
En septembre 1932, alors que ma femme et moi voyagions en pleine forêt, j'eus une crise cardiaque si violente que je passai par la « vallée de l'ombre de la mort. » Grâce au travail de ma femme —à sa réalisation que Dieu était ma Vie — je repris connaissance et pus répéter après elle: « Dieu est ma Vie. » Ensuite le psaume quatre-vingt-onze m'aida beaucoup, et je priai ma femme de me donner le livre de texte de la Science Chrétienne, que nous avions emporté. Je pus lire plusieurs passages qui me donnèrent assez de force pour regagner la maison, à vingt-cinq kilomètres de distance.
Nous fîmes chercher une praticienne; mais comme j'étais encore très faible, avant son arrivée les membres de ma famille appelèrent un médecin qui voulut me faire une injection pour soutenir le cœur, car il ne me trouvait presque plus de pouls. Mais déclarant toujours que Dieu était ma Vie, je refusai l'injection. La praticienne arriva le soir et son travail me fit du bien; cependant l'erreur persistait, entretenue par une vieille croyance selon laquelle tous les membres de notre famille seraient enlevés par une maladie de cœur.
Le travail de la praticienne et ma réalisation du fait que j'avais la vie en Dieu produisirent les résultats désirés, et vers la fin du sixième jour je fus complètement guéri. Toutes les fonctions du corps redevinrent normales sans que j'eusse pris aucun remède.
Je ne puis trouver des paroles capables d'exprimer ma reconnaissance envers Dieu, l'Entendement infini; envers notre Maître, Jésus le Christ, le Conducteur; envers notre chère Leader, Mary Baker Eddy, pour l'abondante révélation de la vérité que nous devons à l'Amour et qui nous aide à sortir du péché, de la maladie, de la mort. Je remercie la praticienne qui a travaillé pour moi lorsque je luttais contre l'erreur, et tous les Scientistes Chrétiens qui répandent la lumière de la Vérité là où régnaient les ténèbres de l'erreur. Je suis heureux d'être membre de L'Église Mère et de servir au sein d'une église filiale en qualité de Premier Lecteur.
Calarasi (Bessarabie), Roumanie.
Je confirme le témoignage de mon mari, car j'éprouve une profonde gratitude envers Dieu qui nous a aidés et fortifiés dans cette épreuve. La réalisation que nous avons la vie en Dieu et reflétons l'unique Entendement m'a fortifiée et consolée quand mon mari paraissait au plus mal. Deux choses sont sans bornes: le bonheur que j'éprouve à connaître la Science Chrétienne qui explique si bien le néant de la matière et de ses prétentions erronées, et ma gratitude envers Mrs. Eddy au sujet de sa révélation.