[Extrait de la Christian Science Sentinel du 16 février 1935]
Une église filiale, sinon davantage, demande comment on peut aider les élèves de l'école du dimanche à s'intéresser aux publications Scientistes Chrétiennes qui constituent la bibliothèque circulante dont sont dotées la plupart des Écoles du dimanche de la Science Chrétienne. Or ceci se rattache à une autre question plus vaste: Comment éveillera-t-on spirituellement les élèves à l'appréciation de L'Église Mère et à la nécessité d'en soutenir les activités?
Pour une monitrice et pour d'autres sans doute, ces questions conduisirent à une évolution intéressante. Ayant des élèves âgées de dix-huit à vingt ans, cette monitrice vit que ces jeunes filles devraient refléter l'intelligence lorsqu'elles présenteraient leur demande d'admission au sein de l'Église,— qu'elles devraient savoir ce qu'implique le soutien des activités de L'Église Mère. Elle constata que dans son groupe, personne n'avait lu le livre intitulé The Mother Church, par Joseph Armstrong. Dès qu'elle attira leur attention sur ce sujet, toutes ses élèves s'intéressèrent à cet ouvrage. Tous les exemplaires qui se trouvaient dans plusieurs bibliothèques circulantes furent immédiatement utilisés, et bientôt chacune des élèves acheta ce livre pour son propre usage. Ceci contribua naturellement à faire circuler aussi les autres ouvrages qui se trouvaient dans les bibliothèques en question.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 23 février 1935]
Une fois encore, l'union de deux églises filiales s'est produite —à Los Angeles, Californie. Vingt-septième et Vingt-huitième Églises ont fusionné: la première de ces organisations s'est dissoute et ses membres se sont joints à Vingt-huitième Église. Ainsi renforcée, cette dernière aura sans doute plus d'unité et de force pour accomplir sa tâche — pour encourager et répandre dans sa sphère d'activité la religion de la Science Chrétienne.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 2 mars 1935]
Une foule de Scientistes Chrétiens, représentant toutes les parties du monde, ont visité l'édifice de La Société d'Édition de Science Chrétienne, que le Champ a si généreusement aidé à construire. La nouvelle Maison d'Édition a pour la première fois admis des visiteurs en juin 1933, époque où l'édifice n'était pas entièrement terminé et où certains locaux étaient encore vides. De juin jusqu'à fin novembre 1933, plus de treize mille personnes ont été conduites dans toutes les parties de l'édifice par des guides qualifiés qui pouvaient faire ressortir les points les plus intéressants. Pendant l'année 1934, près de vingt-huit mille personnes ont fait le tour des locaux. A part les dimanches et les jours fériés, jamais la journée ne s'écoule sans qu'un ou plusieurs groupes de personnes visitent le bâtiment d'où sortent les ouvrages de Mrs. Eddy et les périodiques qu'elle a fondés. Ces visiteurs sont quatre fois plus nombreux que ceux auxquels on a fait voir, pendant une période d'égale durée, certaines phases du travail accompli par la Société d'Édition dans son ancien immeuble. Celui-ci qui porte le numéro 107, Falmouth Street, est maintenant occupé comme on le sait par les Bureaux de L'Église Mère. C'est le Bâtiment Administratif, qui a été remis à neuf et contient aussi différentes choses capables d'intéresser les visiteurs.
On entend souvent dire que dans certaines régions écartées et dans quelques îles de la mer, des cultes de la Science Chrétienne ont lieu, bien qu'ils n'aient pas encore tous un caractère officiel et ne soient parfois fréquentés que par une poignée de Scientistes Chrétiens. Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne a reçu dernièrement une lettre venant de Majorque, l'une des îles Baléares, et disant qu'au cours de l'année dernière, des cultes Scientistes Chrétiens ont eu lieu régulièrement. L'auditoire s'est accru, et aux réunions du mercredi soir, on a pu entendre des témoignages de guérison donnés par des membres du groupe. Dix nationalités différentes ont été représentées à ces réunions. Les cultes se font d'après l'order indiqué dans le Manuel pour les filiales reconnues de L'Église Mère, et les Lecteurs sont membres de L'Église Mère.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 16 mars 1935]
En décembre 1934, plus de cent trente lettres d'appréciation mentionnant avec éloges certains articles spéciaux parvinrent au Conseil de Rédaction de The Christian Science Monitor. Il y eut aussi des critiques — moins nombreuses, puisqu'elles se bornaient à une vingtaine de lettres — dont quelques-unes furent très utiles. Le Conseil de Rédaction accueille avec plaisir la critique constructive; il est également heureux de pouvoir corriger certains malentendus. Plusieurs lettres prouvaient que leur auteur avait prêté aux exposés du Monitor un faux sens que personne ne désirait leur donner et qui en réalité ne s'y trouvait pas. D'autres correspondants n'étaient pas d'accord avec certaines des nouvelles; ils ne s'étaient pas rendu compte que les colonnes des nouvelles n'émanent pas de la rédaction et ne représentent pas nécessairement les principes du Monitor. Une personne trouvait que le Monitor ne devrait pas du tout parler de politique. Mais... un journal serait-il un journal s'il s'abstenait de nous renseigner au sujet de la politique et de commenter cet élément vital des affaires mondiales?
Quant aux lettres d'appréciation, quelle en était la nature? Plusieurs témoignaient d'un vif intérêt en ce qui concerne l'avant-dernière page du Monitor (Daily Features), la colonne intitulée « Un Mot par Jour, » la série d'articles sur le droit parlementaire, le Club de photographie et d'autres articles ou dessions. Quelques-uns lisent régulièrement le paragraphe des inventeurs, d'autres ne manquent jamais le Journal de Snubs, Waddles, le Cardan solaire. Il ne se passe guère de mois sans qu'un correspondant dise combien il apprécie ces choses.
Plusieurs lettres louaient tel ou tel éditorial paru dans le Monitor. Au sujet d'un article publié en dernière page, une personne écrit: « Je ne puis m'empêcher de vous transmettre mes remerciements au sujet de votre délicieux article écossais... 'Le dimanche sur une île d'Écosse.' Le dialecte n'y occupe pas une place exagérée, mais ce qu'on en donne est authentique... Pour terminer, je dois dire ceci: le seul défaut que je reproche au Monitor, c'est qu'il absorbe une trop grande partie de ma soirée, il est si attrayant! »
Un autre correspondant s'exprime ainsi: « Votre service d'informations est excellent, vos articles spéciaux, vos éditoriaux inspirent le plus grand respect, et vos nouvelles sont neuves malgré le temps qui s'écoule entre la publication du journal et son arrivée chez moi. » Une lettre loue la vigueur des éditoriaux, ainsi que les nouvelles nationales et internationales; une autre contient ce passage: « Les éditoriaux expliquent si bien, et sans partialité, les graves problèmes qui préoccupent le monde. »
Certains messages indiquent qu'on apprécie la page financière, la page du Home Forum, celle qui traite de l'Éducation, celle de l'Ameublement et des Arts décoratifs; beaucoup parlent avec éloges des nouvelles en général ou de certaines nouvelles en particulier. Un lecteur du Monitor à Hong-Kong (Chine), qui reçoit son journal six semaines après sa publication, a ce passage: « Les nouvelles du Monitor, intéressantes et constructives; les nombreux renseignements utiles et les articles spéciaux; les éditoriaux qui stimulent la pensée; le magnifique Supplément hebdomadaire — tout cela fut un grand avantage pendant les longs jours de la traversée. »
Un correspondant déclare que la colonne intitulée: « La Marche des Nations » est « ce qu'il y a de mieux dans son genre où que ce soit. » Il dit qu'elle est sans égal sous le triple rapport de la force, de la profondeur et du style. Plusieurs personnes mentionnent l'intérêt avec lequel elles lisent la nouvelle série traitant du cinéma; d'autres apprécient les articles spéciaux concernant les moyens de prévenir le crime; tels lisent avec plaisir la page des Sports; certains aiment les programmes locaux de radiophonie et les diffusions du Monitor; bien des lettres font l'éloge de la page des Enfants et de celle des Jeunes. On aime le « Sac des Dépêches » qui offre à la jeunesse l'occasion de correspondre avec des camarades habitant toutes les parties du monde.
Les pages destinées aux jeunes sont souvent utiles aux écoliers et aux écolières, qui apportent à l'école certains articles découpés dans le Monitor. Un correspondant nous informe que dans une université d'État, l'un des professeurs « plaça le Monitor au nombre des sources régulières d'information, remplaçant un manuel... Il dit que pour connaître l'histoire internationale contemporaine, il n'existe pas de meilleure source que le Monitor, et il nous en recommande la lecture quotidienne. »
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 23 mars 1935]
Une conférence en anglais sur la Science Chrétienne faite récemment à Stockholm attira environ seize cents personnes. Comme cela s'était déjà fait quelques fois et avec l'autorisation du Conseil des Directeurs de L'Église Mère et du conférencier, une traduction suédoise de la conférence put être lue tôt après la conférence anglaise devant un second auditoire comptant à peu près mille neuf cents personnes. Mais cette conférence devait atteindre un public plus nombreux encore, car on distribua trente-cinq mille exemplaires du quotidien qui reproduisait en entier la traduction; et ce chiffre dépassait de beaucoup le tirage ordinaire du journal.
D'après les indications obtenues, les enseignements de Mrs. Eddy s'introduisirent en Suède vers la fin du dix-neuvième siècle. Or les habitants ne parlaient pas la langue dans laquelle les publications de la Science Chrétienne parvinrent au monde; mais, fait louable, beaucoup en entreprirent l'étude et surmontèrent les obstacles du langage et des coutumes. Ces disciples se réjouissent fort d'entendre le message des conférenciers, qui leur apporte le courage et la santé et change la tristesse en joie. Il est certain qu'en cette dernière occasion, les auditeurs et les lecteurs suédois ont reçu ces bénédictions, comme le prouvent leurs lettres et leur activité.
A une époque où le découragement semble sévir, où le travail paraît manquer, le fait que voici sera le bienvenu: Parmi les auditeurs de la conférence se trouvait un homme voici depuis un certain temps était bien déprimé; mais grâce à la vérité reçue en cette occasion, il retrouva la confiance et l'espoir et poursuivit sa tâche avec un intérêt beaucoup plus grand. Un autre jeune homme s'était découragé au sujet de son commerce; or la conférence lui donna l'idée qu'il pouvait améliorer ses affaires en pensant juste. Le lendemain, par le penser éclairé, une question qu'il cherchait en vain à résoudre depuis une année se trouva réglée. Il attribua ce résultat à la vérité que la Science Chrétienne lui avait enseignée pendant la conférence. Et c'est ainsi que peuvent se résoudre toutes les difficultés du monde.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 6 avril 1935]
Le Champ de la Science Chrétienne estime et chérit nos institutions charitables: il l'a prouvé en augmentant ses contributions à L'Église Mère pour le soutien des Sanatoriums et du Home de Pleasant View. Ce généreux appui financier n'a pas couvert entièrement les dépenses de 1934, car outre les dons destinés aux institutions charitables, L'Église Mère a dû prélever en leur faveur à peu près $145 000 sur les fonds dont elle dispose. Mais en 1934, le Champ a plus que doublé le soutien qu'il avait accordé l'année précédente aux institutions charitables.
Remarquons aussi que les Sanatoriums ont eu beaucoup plus d'hôtes en 1934 qu'en 1933. Toutes leurs chambres n'ont été prises qu'à certaines époques de l'année; mais ceux qui veillent à la bonne marche de ces établissements ont vu avec reconnaissance qu'on profitait plus généralement des mesures prises pour assurer aux hôtes le repos, l'étude, l'aide et le réconfort dans un milieu dont l'harmonie favorise le rétablissement et la croissance spirituelle.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 20 avril 1935]
Au sujet du travail accompli par ceux qui rédigent The Christian Science Monitor, le Bureau européen de La Société d'Édition de la Science Chrétienne fait la constatation suivante: « Ils sont généralement reconnus comme experts dans l'art d'ôter aux informations tout élément d'ancienneté. » Le Bureau mentionne l'effort fait pour présenter aux lecteurs lointains des nouvelles qui n'aient rien perdu de leur intérêt; on y parvient en donnant « le cadre et l'interprétation des événements » plutôt qu'en répétant les faits dans leur détail. Par exemple, le 31 mai 1934, un lecteur de Melbourne, Australie, parcourait le Monitor publié sept semaines auparavant, soit le 10 avril, et trouvait à chaque page des choses intéressantes.
L'année dernière a vu se produire des événements et des situations critiques; mais le Monitor s'est efforcé d'éviter l'exagération, de renseigner exactement ses lecteurs et d'indiquer si possible la voie qui permettrait de sortir des difficultés; aussi ces paroles d'appréciation sont-elles les bienvenues.
Le Bureau européen a recueilli bien des éloges adressés au Monitor et à ses correspondants réguliers. En voici quelques exemples: En Extrême-Orient, un législateur qu'on priait de fournir certaines informations spéciales, eut le plaisir de répondre que grâce à The Christian Science Monitor, il avait depuis près de deux mois les renseignements nécessaires. Le lendemain, le Statesman de Calcutta publiait la même information. Une lettre datée de l'Afrique du Sud annonce qu'une histoire de jungle empruntée au Monitor a été choisie comme thème d'examen pour la classe supérieure du collège local.
Parmi les exemples qui prouvent le bon travail fait par les Comités d'Informations publicitaires travaillant pour le Monitor, et par les Comités de Circulation, citons ceux-ci: Les interviews que les membres de ces Comités ont eues avec de futurs annonceurs ou abonnés, avec des amis et des inconnus, ont produit des résultats intéressants et une appréciation plus générale de notre quotidien. Les firmes allemandes ont inséré plus d'annonces dans le Monitor que dans n'importe quel autre journal étranger circulant en Allemagne. En ce qui concerne Paris, les restaurants, les magasins, les bureaux, etc., sont représentés par une belle liste d'annonces paraissant le mardi. Au cours de l'année 1934, le gouvernement italien a entrepris une campagne publicitaire touristique dans le Monitor, et huit grandes annonces ayant trait à l'Italie seront insérées par intervalles dans les pages du Magazine hebdomadaire.
Par suite de l'excellent travail accompli en Suisse, les Administrateurs de la Société d'Édition ont nommé pour la Suisse un Régisseur publicitaire faisant de Genève son centre d'activité.
The British Advertiser rend à notre journal l'hommage que voici: « La publicité du Monitor est un témoignage vraiment éloquent; elle montre d'une part le caractère unique de ce quotidien international qui comprend si bien sa responsabilité, et d'autre part la place élevée que ses mérites lui ont value dans l'estime des annonceurs perspicaces.”
Les rapports des Représentants de la Circulation indiquent que dans la zone européenne, plus de cinq mille personnes ont commencé à s'intéresser au Monitor pendant l'année dernière.
Les comités de circulation travaillent avec succès non seulement en Suisse, mais en Hollande, en Suède et dans d'autres pays d'Europe. Une personne qui travaille à Stockholm pour le Monitor a été invitée au congrès tenu par l'Union mondiale chrétienne des Femmes en faveur de la Tempérance; elle accepta avec plaisir cette invitation, qui lui parut indiquer qu'on reconnaissait la valeur du Monitor.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 27 avril 1935]
Le Délégué à la Presse pour l'Indiana a été prié récemment de présider le culte par lequel s'ouvrait une session du Sénat de l'Indiana. Plus tard, on lui demanda de remplir les mêmes fonctions pour la Chambre des Représentants. Il suivit une marche analogue dans les deux cas; à la Chambre des Représentants, il dit: « Je lirai un passage des œuvres de Mary Baker Eddy. » Il lut alors cette phrase extraite de Pulpit and Press (p. 22): « Toutes les églises chrétiennes ont un lien qui les unit, un centre ou point de convergence, une prière — l'oraison dominicale. » Ensuite il invita les assistants à répéter ensemble l'oraison dominicale et à prier silencieusement en commun. Pour finir, il prononça la bénédiction suivante (ibid., p. 10): « Présence divine, communique Tes bénédictions à tous les cœurs qui sont ici. »
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 11 mai 1935]
San Diego, Californie, prépare une Exposition californienne et internationale du Pacifique qui doit s'ouvrir à la fin de ce mois pour durer tout au moins jusqu'en novembre; et les Scientistes Chrétiens de la Californie y érigent actuellement un pavillon consacré à The Christian Science Monitor. Ils ont obtenu au centre du terrain un excellent site que la Direction leur a assigné. Les terrains de l'Exposition comprennent le Parc de Balboa, où eurent lieu les expositions de 1915 et 1916, et un autre espace d'une superficie égale à ce parc. Pour une exposition, c'est là un site idéal qu'embellissent des arbres, des bosquets et d'autres agréments naturels.
Le pavillon du Monitor domine le Village de toutes les Races, où près de vingt-trois bâtiments représenteront les principales races du monde. A l'heure où nous mettons sous presse, le pavillon du Monitor a déjà sa charpente et son toit. Une fois terminé, l'édifice sera fort attrayant: il fera honneur à The Christian Science Monitor et à ceux qui se sont occupés de cette construction. On y pourra acheter les publications de la Science Chrétienne, y compris les ouvrages de Mrs. Eddy et les périodiques que publie La Société d'Édition de la Science Chrétienne, à Boston. Il y aura des chambres de repos et une Salle de Lecture ouverte à tous; les ouvrages de Mrs. Eddy, comportant plusieurs éditions reliées de diverses manières, seront exposés dans une pièce spéciale.
En ce qui concerne le pavillon du Monitor et le maintien de l'entreprise, les six églises Scientistes Chrétiennes de San Diego ont pris l'initiative et commencé le travail; elles sont du reste aidées par les églises et les sociétés situées en Californie et par quelques autres organisations des États voisins.
Les Scientistes Chrétiens ont déjà participé à diverses expositions importantes, telles que le Siècle de Progrès à Chicago; ces expériences permettent de croire que l'effort fait à San Diego sera fructueux et que nombre de personnes, pour leur plus grand bien, feront volontiers connaissance avec les publications autorisées de la Science Chrétienne. Les attrayants pavillons qu'érigent les Scientistes Chrétiens sont des asiles d'ordre et de paix au sein du tumulte et de l'agitation générale; aussi représentent-ils des oasis pour beaucoup de personnes qui éprouvent le besoin de méditer, de lire et de prier dans un lieu tranquille.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 8 juin 1935]
Un écrivain qui s'occupe d'économique a dit récemment que dans les périodes de prétendue crise, le genre humain a recours aux projets les plus divers pour se procurer des ressources; ainsi, les hommes comptent sur leur gouvernement pour leur donner des sommes formant un total considérable, bien que ces fonds doivent s'obtenir par des impôts et des prélèvements; ils adoptent des moyens douteux tels que les loteries, les paris, et autres méthodes ayant une influence démoralisatrice, comme l'ont prouvé des expériences amères et de tristes réveils. Dernièrement certaines personnes trompées par l'erreur et d'autres qui s'excusaient en disant: « C'est pour rire »— on participé à une « chaîne de lettres. » A l'heure actuelle, le gouvernement des États-Unis prend des mesures contre cet abus. Pour ceux qui reçoivent une sollicitation de ce genre, cinq ou dix sous semblent « peu de chose à risquer; » si la superstition les guide, ils ne désirent pas « rompre la chaîne » dont ils n'ont pas encore reconnu le caractère pernicieux; or il s'agit d'un lien qui doit être rompu.
L'entendement mortel met encore en avant d'autres projets plus subtils et plus coûteux; pour les imposer aux personnes mal informées ou trop confiantes, on prétendra que ces plans sont pour le bien de l'humanité. On vous demandera peut-être de vous engager par serment à ne pas divulguer la « merveilleuse information » d'un projet qui doit sauver le monde, et particulièrement vous-même, si vous y participez. On vous dira: « Vous êtes au seuil de l'abondance et du bonheur. » Vous faites peut-être le serment qu'on vous propose; vous assistez à la causerie ou à la conférence; vous vous laissez entraîner par ce mesmérisme; vous payez vos cinq sous par jour, bien qu'ils vous eussent fait besoin ailleurs; vous ne savez pas où va cet argent, mais vous pensez le savoir, vous croyez qu'il s'agit de courage et de générosité. S'il y a dans votre ville une organisation qui veille à la bonne marche des affaires, elle interviendra peut-être pour mettre en garde le public. Alors les initiateurs du « plan de prospérité » vous diront que ceux qui s'opposent à leur projet « sont dans l'erreur et se trompent totalement. » Si un beau jour les cotisations et l'organisateur disparaissent sans laisser de traces, vous penserez non sans regret à l'argent dont vous auriez pu faire bon usage, au temps et aux efforts dépensés en vain. Songerez-vous qu'en outre vous avez aidé à répandre une pensée fausse, ou que la croyance au mal a pu obscurcir votre propre mentalité?
A bien des reprises, Mrs. Eddy exhorte ceux qui la suivent à faire ce qu'indique le passage suivant: « Travaille — travaille — travaille — veille et prie » (Message to The Mother Church for 1900, p. 2). Elle avait connu jadis la pénurie, et souvent le chagrin; mais elle s'éleva plus haut dans les sphères du penser et de l'action spirituelle; non seulement elle ne fut plus atteinte par la pénurie, mais elle put aider autrui et surtout aider sa Cause. Dans Miscellaneous Writings (p. 312), elle rend hommage à un chrétien qui, dit-elle, « doit s'être élevé plus haut que les projets mondains, les hypothèses ou les théorèmes des hommes, pour parvenir à des conclusions qui ne peuvent être saisies par la raison trop nonchalante ou mal employée.» Tel est le genre de pensée dont le monde a besoin. La pensée pure, bien ordonnée, est également laborieuse, sage, pleine de bonté; elle ne se laisse pas égarer par les nombreux « projets mondains » qu'on offre aujourd'hui en leur donnant avec subtilité les apparences du bien.
On pose parfois cette question: Que fait L'Église Mère pour ceux de ses membres qui sont temporairement dans le besoin? La Christian Science Sentinel du 26 janvier 1935 décrivait en partie la tâche incombant à l'Aumônier de L'Église Mère dans son propre district. L'Église Mère a depuis 1908 un Fonds de Charité qu'alimentent d'une part les collectes spéciales faites à L'Église Mère environ deux fois par année, d'autre part les dons individuels. La première collecte de ce genre eut lieu il y a bien des années, avec l'approbation de Mrs. Eddy. Le fonds est destiné à secourir les membres domiciliés sur place qui auraient besoin d'assistance, et les élèves de l'école du dimanche de L'Église Mère qui seraient dans le même cas. Mainte église filiale procède d'une manière analogue, recueillant des dons destinés à porter secours aux membres domiciliés sur place et aux élèves de l'école du dimanche. Ces efforts permettent d'accomplir beaucoup de bien.
L'Aumônier de L'Église Mère reçoit et distribue des habits usagés et d'autres objets utiles. Les demandes de secours sont examinées, et là où le besoin s'en fait vraiment sentir, on vient en aide soit en payant le loyer et en fournissant des provisions, soit en accordant une modeste allocation financière.
Il est naturel que ceux qui sont le plus près d'une personne prennent soin d'elle en cas de nécessité; aussi L'Église Mère peut-elle le mieux s'occuper des membres locaux ayant besoin d'assistance, tandis que les filiales de leur côté pourront, s'il y a lieu, aider de la meilleure manière possible leurs propres membres. L'Église Mère n'a pas de fonds de secours pour les cas individuels en dehors de son district, à moins qu'il ne s'agisse d'un grand désastre exigeant des secours immédiats. Ici encore, l'Église se fonde sur un précédent auquel Mrs. Eddy donna son approbation.
En 1906, à la suite d'un tremblement de terre qui dévasta San-Francisco, le secrétaire de Mrs. Eddy écrivit aux Directeurs de L'Église Mère et mentionna le fait que les église de la Science Chrétienne « ne sont pas en retard sur les autres lorsqu'il s'agit de travailler pour le bien de l'humanité. » Il transmit une requête de Mrs. Eddy concernant des collectes spéciales devant être faites aux cultes de L'Église Mère pour la bienfaisance, et constata que les Directeurs avaient également pensé à la chose.
Le Conseil des Directeurs de L'Église Mère doit souvent répondre à des demandes concernant la signification des initiales « C. S., » employées par les praticiens et les gardes-malades de la Science Chrétienne lorsqu'ils annoncent leur travail. Les uns pensent que ces lettres signifient Class Student. D'autres pensent qu'elles veulent dire Christian Scientist dans le sens de « personne qui croit à la Science Chrétienne ou qui s'y rattache. » Les initiales en question signifient en effet Christian Scientist, mais spécialement sous le rapport des instructions reçues; elles indiquent que leur possesseur a été dûment instruit en Science Chrétienne par un professeur autorisé, et qu'il a droit à cette désignation parce qu'il a suivi avec succès et jusqu'au bout le cours donné en classe.
    