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Je suis bien heureux de connaître la Science Chrétienne, qui m'a apporté...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1935


Je suis bien heureux de connaître la Science Chrétienne, qui m'a apporté ainsi qu'à ma famille d'innombrables bénédictions; j'apprécie ce qu'elle a fait et fait encore pour l'humanité. C'est le cœur plein de gratitude que je songe à ma première expérience en Science Chrétienne.

Il y a quinze ans, ni ma femme ni moi n'avions entendu parler de cette Science, qui était à ce qu'il semble inconnue dans la ville où nous habitons. Notre garçon, alors âgé de sept ans, avait eu bien des maux et se remettait d'une maladie longue et grave; à la même époque, ma femme tomba sérieusement malade et l'on déclara qu'elle avait la poitrine faible. Depuis bien des années, j'étais moi-même débile; quelques semaines plus tard je tombai malade et souffris beaucoup pendant cinq semaines, sans pouvoir obtenir de soulagement; après quoi les docteurs dirent que je ne vivrais plus que quelques heures. Le même jour, une personne qui distribuait des publications m'apporta la Science Chrétienne. Elle appartenait à une église de Londres et avait fait quelques fois ce trajet de vingt-deux kilomètres pour ouvrir un nouveau champ de distribution. Lors de sa première visite, elle m'avait vu aux portes d'une fabrique non loin de la gare et m'avait donné des publications de la Science Chrétienne. Par la suite, elle vit que je n'étais pas à mon poste; et apprenant que j'étais malade, elle eut la bonté de venir jusque chez moi. Après avoir brièvement expliqué ce qu'est la Science Chrétienne, elle me donna un traitement qui me guérit de la tuberculose. Quand le docteur revint me voir, je lui dis que j'étais tout à fait bien et le priai de ne plus revenir. Je repris bientôt le travail. Ma femme, notre petit garçon et moi-même, nous acceptâmes la Science Chrétienne comme de petits enfants. Il nous semblait vivre dans un monde nouveau, et bien des maladies disparurent.

Lorsque je repris mon travail, j'écrivis à notre nouvelle amie pour la prier de nous rendre visite le dimanche suivant. Elle vint en effet, et avec beaucoup d'amour, elle nous montra ainsi qu'à deux amis comment nous pouvions avoir un culte de la Science Chrétienne chez nous. Elle revint encore pour ou trois fois pour le culte du dimanche, puis elle me dit qu'elle partait pour quelque temps; mais nos modestes cultes ne furent pas discontinués. Six mois plus tard, nous eûmes de nouveau sa visite; et au bout de quelques semaines notre groupe comptait une trentaine de personnes, maintenait une petite Salle de Lecture ouverte chaque jour au public et avait trouvé un local pour les cultes.

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